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Bonjour, En suite de la déclaration de Christian Denis
Je ne connais pas les textes qui ont découlés de ce sommet, mais à priori, ils ont confirmé, je suppose leurs intentions.
Ce texte devrait vous intéressé :
http://www.newspress.fr/communique.asp
Organisme : Commission Européenne
Le Sommet mondial va définir une vision stratégique de la société mondiale de l'information
Le Sommet mondial des Nations Unies sur la société de l'information (SMSI) se tiendra à Genève du 10 au 12 décembre 2003. Il s'agit là de l'événement politique le plus important qui soit consacré à la société de l'information depuis que la Commission européenne a inventé l'expression au milieu des années 90. Des chefs d'État et de gouvernement et des ministres de haut rang du monde entier devraient se mettre d'accord sur une déclaration de principe relative à la société mondiale de l'information et sur un plan d'action destiné à aider les pays à la concrétiser. Erkki Liikanen, commissaire européen chargé de la société de l'information, a été mandaté par M. Prodi, président de la Commission européenne, pour représenter la Commission pendant toute la durée du Sommet, tandis que M. Poul Nielson, commissaire européen chargé de l'aide au développement et de l'aide humanitaire, assistera au Sommet le 10 décembre pour ratifier une position commune sur la société de l'information en faveur du développement avec les partenaires d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique de l'Union européenne. Une deuxième session du Sommet mondial aura lieu à Tunis en novembre 2005.
Selon les mots de M. Erkki Liikanen : « Ce Sommet est la preuve que la société de l'information est arrivée à maturité. Les principes qui doivent être adoptés au Sommet fourniront une feuille de route aux pays du monde entier. L'Union européenne se réjouit de ce que les efforts qu'elle a déployés pour combler le fossé numérique, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Union, sont reconnus dans la déclaration et dans le plan d'action. Nous n'encourageons pas la technologie pour l'amour de la technologie, mais nous reconnaissons son importance pour la réalisation des objectifs de développement. Les TIC peuvent limiter les inconvénients de la géographie. Elles stimulent la productivité, augmentent l'efficacité dans le secteur public et dopent la croissance. Mais, pour en tirer tout le parti, les pays doivent mettre en place le cadre réglementaire et politique approprié, un cadre qui encourage un accès plus large et plus abordable et qui favorise la concurrence. Ce cadre doit s'accompagner d'investissements dans les compétences et s'appuyer sur un engagement politique au plus haut niveau. Cet engagement politique est ce que nous attendons de ce Sommet. »
Abordant le rôle de la société de l'information en faveur des pays en développement, Poul Nielson a déclaré : « L'information et la technologie sont reconnus depuis longtemps pour leur vaste potentiel en ce qui concerne le développement de nos sociétés. Il nous appartient de veiller à ce que ce potentiel soit aussi mis au service du développement.
C'est ce que nous ferons en ratifiant demain la position commune. Nous confirmons que nous sommes résolus à intégrer pleinement l'information et la technologie comme outil de premier plan dans notre coopération au développement afin d'atteindre en temps voulu les objectifs de développement pour le millénaire. »
Le Sommet se tient à un moment où on reconnaît dans le monde entier que la société dans son ensemble est en mutation rapide et continuera de l'être en raison de la révolution de l'information et des communications. Cette révolution entraîne des changements économiques, sociaux et culturels d'une ampleur à peine imaginable il y a dix ans.
Les objectifs et la préparation du Sommet
La préparation du Sommet a été amorcée en 1998 par le truchement de l'Union internationale des télécommunications des Nations Unies (UIT)(1). En janvier 2002, le rythme s'est accéléré à la suite d'une résolution de l'assemblée générale des Nations Unies(2) qui a confirmé l'objectif du Sommet « d'élaborer une optique et une interprétation communes de la société de l'information et d'adopter une déclaration et un plan d'action ». Tant la société civile que le secteur privé ont été associés au processus de préparation. Ils participeront également au Sommet, aux côtés d'une soixantaine de chefs d'État et de gouvernement. Cette première session du Sommet devrait produire deux résultats : une déclaration de principe et un plan d'action. L'Union européenne a été le fer de lance des efforts visant à faire du Sommet une réussite. La présidence italienne, travaillant en collaboration étroite avec la Commission européenne, a conduit les négociations au nom de l'Union européenne.
Les défis de la société de l'information
Le plan d'action qui émergera du Sommet devrait relever des défis importants, notamment :
les valeurs fondamentales, al diversité culturelle et la liberté d'expression
L'internet et la société de l'information donnent des pouvoirs aux personnes et à la société. Ils donnent un meilleur accès à l'information et peuvent renforcer la liberté d'expression. La société de l'information peut servir à construire des démocraties meilleures, plus ouvertes, plus multiculturelles, plus participatives. Ils contribuent à garantir les droits de l'individu. Le Sommet doit reconnaître ce rôle et préciser les droits fondamentaux tels que le respect des droits de l'Homme, l'accès à l'information et la liberté de la presse sur lesquels repose la société de l'information.
le fossé numérique
Les nouvelles technologies et les nouveaux services qui sous-tendent la société de l'information donnent des moyens de contribuer à l'amélioration des conditions de vie, à l'amplification des possibilités et à la lutte contre la pauvreté au niveau mondial, régional et national. Ils peuvent jouer un rôle important dans la réalisation des objectifs de développement, mais les pays en développement ne peuvent y parvenir seuls.
Le Sommet doit reconnaître la nécessité d'une solidarité numérique afin de combler le fossé numérique. Les programmes d'aide au développement et l'aide économique ont un rôle clé à jouer. L'Union, en tant que principal contributeur d'aide au développement, est résolue à recourir aux nouvelles technologies pour atteindre ses objectifs globaux en matière d'aide et de développement.
la coordination et la coopération mondiales
Les obstacles techniques et réglementaires qui persistent doivent être levés pour qu'on puisse concrétiser tout le potentiel de la société de l'information. Dans le même temps, le caractère planétaire de la société de l'information soulève des questions qui en raison de leur nature transfrontalière appellent des actions internationales collectives. Le Sommet devrait étudier les moyens d'élaborer des règles qui servent les objectifs de la société de l'information.
La société de l'information et le développement
Le premier jour du Sommet, l'UE et les ACP ratifieront une position commune définissant les éléments clés d'un partenariat stratégique en matière de société de l'information. La position commune contient : (i) une réaffirmation de la volonté d'intensifier la collaboration en vue d'élaborer des stratégies axées sur la demande dans le domaine de la société de l'information dans les pays ACP ; (ii) un appel à intégrer dans les environnements réglementaires des dispositions relatives à l'accès universel à un coût acceptable ; (iii) un soutien à l'intention de la Commission européenne et des pays ACP de demander un financement pour un programme dans le domaine des TIC en faveur des ACP et une invitation à organiser de larges consultations avec les parties prenantes pour l'élaboration du programme, et (iv) un appel à la Commission européenne, à la Banque européenne d'investissement et au groupe des pays ACP, en collaboration avec des institutions de l'UE et des ACP, pour qu'ils encouragent les partenariats public-privé durables visant à donner un solide coup de pouce au secteur des TIC à tous les niveaux dans les pays ACP.
Au cours des dix dernières années, 110 millions d'euros ont été alloués au secteur des TIC sur le Fonds européen de développement. La ratification de la position commune est une étape cruciale dans la mobilisation de fonds supplémentaires sur le Fonds européen de développement en faveur des TIC. Après la ratification de la position commune UE-ACP, M. Nielson participera à une conférence de presse qui se tiendra au Palexpo, hall II, salle S à 18 heures.
(1) Résolution 73 adoptée pendant la conférence plénipotentiaire de lUIT à Minneapolis 1998.
(2) A/RES/56/183.
News Press 10/12/2003 12 :55
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