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IRE
Création de l'article : 10 décembre 2003
Dernière mise à jour : 16 décembre 2003
Page visitée 61 fois
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> Board of directors
11 décembre 2003, par
Et une vomissure de plus sur les règles grammaticales que nous sommes censés appliquer quand on veut faire comprendre aux FRANCAIS !...
Agnès veut sans doute nous faire croire que ceci est dans le prolongement LOGIQUE de Larzac 2003 !...
Qui veut comprendre que l'OMC est déjà dans le site ?...
Dimitri, n'est-ce pas toi qui veilles sur le slogan "no passaran" ?...
Il semblerait que tu te sois assoupi, attention !
En bas, à gauche, A.L.
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> Board of directors
12 décembre 2003
Bonjour Andy,
J'ai hésité à m'énerver. Réflexion faite, j'essaie de comprendre ton attitude. Je trouve que c'est assez salutaire par les temps qui courent de s'interroger sur qui fait quoi, voire même plutôt sain. Mais si tu sembles douter de la nature de notre engagement, pourquoi ne pas avoir fait une enquête auprès de la centaine d'organisations avec lesquelles nous avons travaillé depuis 10 ans ? Lancer de telles accusations sur un espace forum sans vérification préalable relève de l'injustice, voire même de la diffamation.
Je n'utilise ici qu'exceptionnellement cet espace forum, afin de clarifier un malentendu (y compris auprès des lecteurs qui assistent à ce procès en ligne), non pour entamer un débat concernant nos positions respectives. Je pense que ce n'est pas l'endroit pour ça. Merci de respecter cet espace d'échanges dans un but constructif.
Depuis des années, et de façon plus aiguë depuis Cancun, nous faisons l'objet d'écoutes téléphoniques permanentes. Nos lignes sont régulièrement coupées, nos modems fréquemment mis hors service, bref, notre outil de travail est souvent hors d'état de fonctionner. Si notre travail de veille sur les négociations en cours à l'OMC n'était pas si dérangeant, nous n'aurions pas autant d'obstacles pour communiquer nos analyses.
Voici un petit extrait du livre d'Agnès Bertrand et Laurence Kalafatides, "OMC, le pouvoir invisible", histoire que tu prennes connaissance de la philosophie et des positions de l'IRE sur l'OMC.
Allez, sans rancune !
Rachelle, de l'IRE
Du contrôle à la répression
Devant la montée de la contestation internationale, l'OMC manie tour à tour séduction et répression. Les ONG dociles continuent à être invitées à des réunions de pseudo consultation tandis que la répression prend des proportions de plus en plus dramatiques à Washington, Prague , Québec, Göteborg et Gênes. L'organisation et les ministères de l'économie des pays membres proclament la transparence et pratiquent la brutalité. L'évaluation promise aux pays du Sud à l'issue de Seattle et inscrite dans les obligations de l'OMC n'est toujours pas au rendez-vous. Chacune des grandes réunions économiques internationales se tient désormais dans des citadelles retranchées. Après l'OMC chez les émirs du Qatar aux confins du désert, faut-il s'attendre à une ministérielle sur navette spatiale ?
Que l'OMC, au nom de la liberté de commerce viole les libertés publiques est aujourd'hui devenu évident. Fondamentalement on peut constater qu'elle nie les quatre libertés essentielles qui ont présidé à la création des Nations-Unies. Roosevelt les avait énoncées en 1942 dans son discours sur l'Etat de l'union. En anglais « Freedom of speech, freedom of religion, freedom from want , freedom of fear », que l'on peut traduire par : liberté de parole, liberté de religion, libération de la misère, libération de la peur. Pour l'espèce humaine en général, le règne de l'OMC met en danger la survie de millions de paysans dans l'hémisphère Sud et banalise la précarisation et le chômage dans le Nord. Son ordre froid contribue à augmenter la peur et la misère. La liberté de parole devient à son tour précaire. L'époque des grands empires médiatiques, dont les intérêts se confondent avec ceux de la déréglementation généralisée, tend à contrôler le discours critique. Il est réduit à la portion congrue, caricaturé voire assimilé à des explosions de violence, au hooliganisme, quand ce n'est pas, par insinuation tout du moins, au terrorisme. Plus grave que ces bavures policières et infractions aux droits civiques inacceptables, il y a des signes clairs que, sauf sursaut démocratique, le contrôle de l'information va encore se resserrer. Une directive européenne en gestation prévoit l'interdiction des sites dits « terroristes ». Parmi les terroristes, on inclut aujourd'hui nombre de mouvements anti-mondialisation. La chasse aux sorcières a déjà commencé dans plusieurs pays d'Europe qui ont passé des lois dans ce sens. A Genève, pendant la tenue de la 2e ministérielle de l'OMC, sans mandat d'arrestation la police a fait irruption aux domiciles d'activistes de People Global Action. Elle a saisi carnets d'adresses, documents et même ordinateurs. En Belgique, les personnes dont les écrits ou conférences peuvent être interprétés comme un appel à la subversion, sont désormais passibles de lourdes amendes.
Quant aux évènements de Gènes lors du sommet du G8 en juillet 200I, ils ont donné le sinistre spectacle dans les rues de la ville d'une violence policière inédite et gratuite, qui a culminé par l'attaque du Centre de convergence. En pleine nuit, les manifestants furent réveillés et bastonnés. Bras cassés, mâchoires défoncées et plaies ouvertes : voilà dans quel état ils furent traînés hors du Centre de convergence pour être emmenés dans divers lieux d'incarcération. Derrière les murs des commissariats, des pratiques fascisantes, torture morale et physique, sévirent parfois durant 72 heures. Le bilan des violences policières de Gênes est officiellement d'un mort.
OMC : Oppression Mondiale par le Commerce
La liberté de manifester et la liberté de parole semblent décidément devenir les ennemies publiques de l'Organisation Mondiale du Commerce et de ses satellites. « La liberté ne peut être détaillée ni débitée en tranches : elle est vivante ». Or « la liberté de parole se voit partout mise en échec par des censures officielles ou commerciales, la misère règne, la police règne et les vainqueurs eux-mêmes vivent dans la peur des uns des autres ». Ces lignes de Denis de Rougemont, écrites en 1945 à propos de l'équilibre de la terreur, ne s'appliquent elles pas mot pour mot au libéralisme triomphant ?
Quant à la liberté de religion, ou de culte, elle est aujourd'hui remplacée par le fondamentalisme contemporain dominant : celui du libre-échange, seule grille d'interprétation de la réalité dont l'hégémonie, grâce à un arsenal de règles, de verdicts coercitifs et d'une machine de propagande pléthorique -sans compter un arsenal nucléaire toujours prêt à l'emploi - capable de s'imposer aujourd'hui au monde entier.
Des règles contraignantes sur le commerce mondial ? Oui elles sont plus nécessaires que jamais. Des règles claires, identiques pour tous, du point de vue de la survie de la biosphère et de ses habitants, sont devenues impératives.
Seulement l'OMC, championne de l'Oppression Mondiale par le Commerce, ne peut remplir cette fonction. Elle a été créée précisément pour démanteler les obstacles au grand commerce. Parce qu'à travers son tribunal, ses décisions ont force exécutoire, l'OMC constitue la principale entrave à l'établissement de nouvelles règles qui seraient non plus prédatrices mais réparatrices de l'environnement, justes pour les populations, et réellement favorables à l'emploi.
La marginalisation, voire la mise au pas des agences des Nations Unis démontre par ailleurs qu'elle s'acharne à torpiller toute possibilité de démocratisation et d'humanisation du système économique international. La capacité des agences spécialisées de l'ONU à oeuvrer pour la santé, le droit des enfants, la protection de l'environnement, l'éducation et la culture est réduite à portion congrue et cantonnée à des périmètres d'action qui loin d'agir sur les causes, ne sont que des services après vente du libéralisme dominant.
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> Board of directors
13 décembre 2003, par
Bonjour,
Je suis très sensible aux arguments avancés.
Néanmoins, je suis encore plus convaincu qu'un mouvement se voulant "révolutionnaire" pour l'époque n'a pas à s'entretenir dans la langue de Shakespeare !
Commencer par accepter cela, c'est déjà être complice (de l'OMC) !
Si ce n'est pas encore parvenu jusqu'à votre conscience, ce n'est pas de ma faute !...
...En bas, à gauche, A.L.
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