Chronologie de l'Appel des élus |
À la clôture du colloque du 3 décembre 2002 "L'OMC et la démocratie, les implications politiques de l'Accord Général sur le Commerce des Services [3] des parlementaires [4] participant à l'évènement ont lancé un appel solennel. Par cet appel, ils dénonçaient les négociations de l'AGCS qui se déroulent dans la plus totale opacité et menacent les prérogatives de toutes les collectivités territoriales.
Extrait : « Nous, soussignés, ne pouvons accepter que les lois protégeant la vie sociale et culturelle, l'environnement puissent être démantelées au nom du commerce international. Nous demandons la suspension immédiate de ces négociations qui se déroulent dans la plus totale opacité et sans aucun débat public et démocratique. Nous appelons tous les élus de toutes les assemblées élues à se joindre à ce mouvement et à faire prévaloir cette exigence. »
Dès le 10 décembre, 72 élus s'étaient joints à cet appel. Plus d'une centaine de signatures arrivaient à la mi-janvier au secrétariat de la campagne « Stop-AGCS ». Parallèlement, cette campagne invitait les élus, à l'instar des municipalités canadiennes, à présenter des vœux déclarant les communes, départements ou régions « zones hors AGCS ». Le 24 février, à l'initiative d'Isabelle Morin, conseillère municipale de Paris, le Conseil de Paris votait une délibération par laquelle il se déclarait solidaire de l'appel du 3 décembre et proclamait Paris « zone hors AGCS ».
Depuis, d'autres organisations ont appelé à un moratoire sur les négociations de l'AGCS et c'est tant mieux. Le 25 février, ATTAC lançait sa campagne « 100 municipalités hors AGCS ».
Les efforts conjoints en France, en Europe et dans le monde ont très fortement contribué à mettre l'AGCS sur la sellette. Malgré l'opacité et la technicité de l'accord, la fronde des élus s'est organisée. Après l'échec de la ministérielle de Cancun et le report de la clôture des négociations, le combat contre l'AGCS est plus que jamais d'actualité. Mettre en échec cet accord démocraticide est non seulement impératif, mais devient aujourd'hui un objectif réaliste.
Notes [1] Qui s'est tenu à l'Assemblée Nationale à l'initiative de l'IRE (Institut pour la Relocalisation de l'Economie), IFG (International Forum on Globalization), URFIG (Unité de Recherche, de Formation et d'Information sur la Globalisation) et de Jean-Claude Lefort, député du Val-de-Marne.
[2] Jean-Claude Lefort, Jack Lang, Geneviève Perrin-Gaillard, Yves Cochet et Isabelle Morin
[3] Qui s'est tenu à l'Assemblée Nationale à l'initiative de l'IRE (Institut pour la Relocalisation de l'Economie), IFG (International Forum on Globalization), URFIG (Unité de Recherche, de Formation et d'Information sur la Globalisation) et de Jean-Claude Lefort, député du Val-de-Marne.
[4] Jean-Claude Lefort, Jack Lang, Geneviève Perrin-Gaillard, Yves Cochet et Isabelle Morin
IRE
Création de l'article : 16 décembre 2003
Dernière mise à jour : 16 décembre 2003
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