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D'Autres Mondes sont possibles ? Ecrivons-les maintenant ! |
Imaginez :
Septembre 2003. Cancun. Mexique.
L'OMC éclate. Les grands patrons et nos chers hommes politiques se rendent compte qu'ils font n'importe quoi. Ils prennent le dossier AGCS et le brûlent devant CNN et TF1.
Ils s'adressent aux manifestants et leur disent : "OK, vous avez raison. On vous laisse le monde. Débrouillez-vous, mais nous, on a assez cotisé, on part en retraite."
Nous, on serait là avec nos banderoles, nos mégaphones et tout, on se regarderait, hébétés....
Et qu'est-ce qu'on ferait ?
Faudrait peut-être y penser ! On ne sait jamais, après tout !
Alors, un petit forum, et on s'y met. Allons-y, lâchons-nous. Réaliste ou pas, censé ou pas, absurde ou pas, on s'en fout. Amusons-nous, rêvons un peu, tant que c'est gratuit. Allez, je commence...
Si j'étais Ministre des Rivières,
Je ferais sauter tous les barrages
J'autoriserais qu'on pêche les pêcheurs
J'y viderais tous les aquariums
J'y noierais tous les poissons...
Si j'étais Ministre du travail,
Je décrèterais la non-obligation de cotiser jusqu'à 40 ans
Puis, j'abolirais mon Ministère
Et le travail après
Si j'étais Ministre de l'oisiveté et du loisir,
J'obligerais les gens à faire ce qu'ils veulent
Si j'étais Ministre des Finances,
J'organiserais une immense partie de Monopoly.
En Euros.
Si j'étais Ministre de la Solidarité,
Je refermerais tous les dossiers
Car ils n'auraient plus lieu d'exister...
Si j'étais Ministre de la Bourse,
Je choisirais la Vie !
A Vous ! (mais vous n'êtes pas obligés d'être Ministre !...)
on pourrait aussi suprimer toutes ces bagnoles qui se gavent de pétrole pour venir nous polluer les bronches et la tête, mais avant on aurait crée un comité chargé d'étudier et de promouvoir toutes les énergies non polluantes ainsi qu'un centre de recherche. on pourrait aussi commencer à supprimer l'armement, et à dé-con-ditionner ses soldats...T.E.R.M.I.N.E.E - LA GUERRE !
Adieu aussi le Ministère de la justice ! remplacé par un conseil des sages n'ayant aucun pouvoir, mais seulement un rôle de guide .
Il y aurait de nouveau des écoles dans les villages..... et même des écoles où les hommes pourraient apprendre à s'aimer, à partager, à désamorcer ses rancunes, à être tolérent, etc...
ESSENTIEL ! La mise en place de la culture de la joie et du rire partout ; dans les écoles, dans les entreprises, dans les rues, dans les mairies ( elles existent encore les mairies ? on les laisse ou on les suppriment ?)
Catherine
Création de l'article : 27 juin 2003
Dernière mise à jour : 8 septembre 2003
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> D'Autres Mondes sont possibles ? Ecrivons-les maintenant !
6 septembre 2003, par
un autre monde se créé ?et bien moi je le vois bien a la façon de chaqu'un avec pour seule régles d'etre heureux en respectant les autres le reste ira de soi...
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> D'Autres Mondes sont possibles ? Ecrivons-les maintenant ! : propositions... encore un peu trop libérales
3 septembre 2003, par
Un autre monde,
Suite à la démission du patronnat actuel, certaines actions me semblent suffisantes pour améliorer notre monde... un petit peu.
En tout premier lieu, la bourse serait morte (fin de l'argent gagné sans affect, sans pitié, sur le dos d'entreprises qui n'ont plus le contrôle d'elles-mêmes et sont contraintes de toujours faire mieux), laissant l'argent investi en elle, se matérialiser et réaliser des biens "utiles" pour la société, laissant la voie à la création de décrets et de lois tournés vers l'égalité, l'intelligence, l'avenir. Quelques propositions :
D'abord ce serait la création d'un SMIC mondial. Un salaire minimum pour tous, qui donnerait autant de pouvoir -d'achat, de consommation,... -que l'on se trouve en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique, en Océanie ou en Antartique. Ce serait la fin des délocalisations, la fin de l'exploitation du "tiers monde", la fin du clivage pays riches/pays pauvres. Ce SMIC assurerait les moyens d'obtenir un logement, de la bonne nourriture, des vêtements, des loisirs, des plaisirs, garantirait l'accès aux mêmes soins pour tous, l'accès à l'éducation et à la culture et garantirait la possibilité de faire au moins un tour du monde par an (à peu près). Il permet de relancer une économie aussi, de relancer et préserver les cultures des différents pays, de laisser chaque pays orienter son économie en fonction de ses réels besoins.
Ensuite, viendrait la fin des actes publicitaires, si nocifs à nos paysages et à nos programmes télévisuels, radiophoniques ou écrits. Ce serait la fin de la recherche de l'audimat, la fin de la non culture et de la recherche des instincts primaires et étourdissants véhiculés dans les chaînes les plus regardées. Les personnes seraient tentées pour se distraire ou de s'occuper (ouverture vers l'extérieur) ou de voir des spectacles autre que la télé poubelle.
La Santé, l'éducation, les besoins vitaux seraient sortis de l'économie de marché et du besoin d'équilibre budgétaire... La Sécu, 30 milliards de déficit, hop ! on efface, c'est pour le bien être des gens.
Après viendraient les primes au bien être social qui récompenseraient toute personne ayant des idées avérées permettant de faciliter la vie des êtres humains tout en protégeant l'environnement. Cela motiverait les troupes pour faire progresser le monde, sans faire de tort aux consommateurs et au monde.
Y'a plein de petits trucs comme ça... si vous en avez vous pouvez les y ajouter... pour un monde ouvert, équitable et social...
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> D'Autres Mondes sont possibles ? Ecrivons-les maintenant !
17 juillet 2003, par
D'autres Mondes possibles ? Pourquoi pas un Monde multiple où chacun pourrait aller vivre dans le monde qui lui plait ?
J'entends souvent des gens dire que si l'on revenait au troc le monde irrait beaucoup mieu, mais l'échange d'argent contre un objet ou un service est du troc, du troc simplifié.
Je pense que le seul moyen pour que le monde s'améliore, [encore faut il s'entendre sur le mot améliorer car nous avons tous des visions différentes de la vie. Pour ma part, l'amélioration est de vivre dans le respect de ce et ceux qui nous entourent], c'est que tout les états s'unissent en un seul.
Beaucoup de gens sont contre les politiciens, disent que la politique est une chose mauvaise mais à ce moment même où nous cherchons à améliorer le monde, nous faisons de la politique. Quant au mot Etat, je sais qu'il ne provoque pas chez la plupart d'entre nous un grand enthousiasme, mais on pourrait l'appeller autrement, organisation, conseil etc. Le nom a peu d'importance, c'est ce qu'il fait qui est important.
Je reprends, qu'est ce qu'unir tout les Etat en un seul pourrait améliorer ?
C'est simple mais j'ai pas mal de difficultés pour m'expliquer (désolé) J'ai beaucoup plus de facilité à répondre aux questions alors si vous en avez ca sera plus simple. Mais je vais essayer quand meme.
Alors, comme je l'ai dit au début, cette Etat devra faire en sorte que le Monde soit composé de plusieurs autres mondes. Quelle plus grande liberté que de pouvoir voyager dans de mutiples autres mondes ?
Petits exemples :
-certain voudrait vivre comme les tribus indigènes. Cet Etat ferra en sorte qu'une partie du monde soit faite pour vivre ainsi.
-d'autre préféreraient vivre avec le progrès actuel, ainsi cet Etat ferra la même chose que pour l'exemple au dessus.
- etc ... _Mais cet Etat devra faire en sorte que tout mode de vie vive avec le plus de respect possible pour l'environnement (on va pas interdire aux vaches de lacher des caisses), les lois, elles, seront différentes suivant la partie du monde.
Ainsi, chacun vit dans le monde qui lui plait avec les lois qui lui plait.
Vous allez me dire que cela reviens au même qu'aujourd'hui.Mais n'oublions pas que si il n'existe plus qu'un seul Etat, alors cet Etat n'aura plus de problème de budjet. _Donc, prenons un exemple actuel : les retraites
Je ne vais pas m'étendre sur la réalité des dires de nos dirigeants. _Ils augmentent le temps de cotisation sinon les générations à venir ne pourront pas en bénificier. Mais si l'Etat n'a plus de problème de budjet, alors on pourra peu être avoir les retraites à 30 ans même moins qui sait avec le nombre que nous sommes puis la robotique qui évolue de jour en jour.
Autre exemple : l'environnement, je vous laisse imaginer
Enfin, il y aurait encore de nombreux points bénéfiques.
Autre chose que cela aiderait à faciliter la vie. Plus besoin de payer d'impot, de taxes ... Ce que tu gagnes, tu gardes.
Voilà une partie de ma vision d'un monde futur.
Bon voilà, j'espere que vous aurez des questions afin de pouvoir discuter de tout cela et aussi de m'ouvrir les yeux sur d'autres points bénéfiques ou négatifs. Et j'espère aussi avoir réussi à m'expliquer clairement.
Enfait, je sais pas si c'est toi, Catherine, qui a eu l'idée de créer ce site, si c'est le cas je ten remercie et j'espère qu'un jour toutes les bonnes volontés verbales deviendront actes.
"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas les faire, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." _Albert Einstein
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> D'Autres Mondes sont possibles ? Ecrivons-les maintenant !
17 juillet 2003
Je n'ai pas le temps de discuter plus au sujet de ton article, mais je voulais absolument préciser que les auteurs du site sont Thierry et Francis, j'y suis pour rien, moi !
Cat
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> D'Autres Mondes sont possibles ? Ecrivons-les maintenant !
18 juillet 2003, par
Si chacun vit la liberté de la vie culturelle et vit ainsi la liberté du penser, ressentir, vouloir alors il vit librement dans le monde...Cependant il faut tout de même des règles pour garantir l'égalité (rôle de l'Etat)dans la vie juridique. De plus, les citoyens (ou les salariés, bénévoles...) pourraient et devraient participer à l'élaboration de ces règles...Par exemple pour les contrats de travail,pour les décisions d'ordre juridique, etc. Et puis il y a la sphère de l'économie : ce devrait être la fraternité qui guide les hommes et non pas la compétitivité et la concurrence, la course aux profits aux détrimens de la vie sociale et de notre environnement. La fraternité entre les hommes sous-entend peut être des liens de confiance entre les hommes, le partage, l'écoute...L'individualisme peut être aussi éthique, si chacun apprend à respecter l'autre. L'égoisme peut se transformer en altruisme...sans nier l'importance du développement personnel... Une Terre peuplée d'individualités libres et dignes, responsables...n'est-ce pas un idéal ? Beaucoup pensent apriori que c'est une utopie...Oui, mais l'utopie est ce qui n'a pas encore été réalisé dans un contexte donné, et non pas ce qui est irréalisable. Pour plus de discernement et d'éthique nous pouvons penser et ressentir le bienfondé de l'idée suivante : "Liberté dans la vie culturelle ; Egalité dans la vie juridique (L'Etat) ; Fraternité dans la vie économique". Le circuit économique, qui sert à produire des biens et services, devrait être contrôlé par les êtres humains eux-mêmes et non par la "main invisible" (Théorie d'Adam Smith) et la bourse financière et spéculative... Les "associations économiques" pourraient être former dans la complémentarité et l'interdépendance entre les différents acteurs de la vie économiques (producteurs, transformateurs, distributeurs, consommateurs)pour plus d'éthique, de qualité, de fraternité... Lier ensemble des personnes qui n'ont forcément les mêmes intérêts, mais qui peuvent s'entendre dans la complémentarité et la concertation, n'est-ce pas une bonne base pour démarrer un développement économique solidaire ? Que pensez-vous de ce texte ? J'espère que c'est compréhensible...
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10 juillet 2003, par
La vie est complexe mais elle a lieu. Pour échapper à la barbarie les hommes se sont vraissemblablement regroupé et cherché des solutions. Nombreuses solutions, mais depuis un certain temps déjà il y a une petite partie des hommes qui s'approprient pouvoir et énergie. Pour ne pas retomber dans ces pièges il faut bien sûr faire des bases d'un système d'éducation d'un autre monde l'idée que l'on reçoit ce que l'on donne. C'est très simple il suffit de comprendre que si l'on est égoïste la meilleure façon d'être heureux c'est d'accomplir pour autrui le service qu'il aimerait nous rendre.... Bon trève de plaisanterie c'est vrai que l'amour sans la jalousie ça serait mieux. Cependant on a du mal à imaginer. Un monde tournerait mieux en fédérant des petites unités locales indépendantes de réseaux. On pourait abolir le fric ou et ignorer la paternité génétique. Les femmes vivraient avec leur frère et auraient des amants. De ces unions naîtraient des enfants qui viendraient augmenter les membres familles dont le papa et la maman seraient les frères et sœurs. Personne n'appartiendrait à personne et on se baignerait toute la journée sans se faire du souci pour ses possessions puisque les biens de consommation non poluants (il ne viendrait à l'idée de personne de nuire à quiconque) seraient collectifs et se marrer. On aurait arrêté de travailler progressivement . ou juste une heure ou trois par mois et on ferait ce que l'on aime et on regarderait la vie en prenant notre temps de mourir car il n'y aurait plus de guerre.
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7 juillet 2003, par
Si j'étais un super Dieu, j'organiserai une table ronde avec les Dieux des chrétiens, musulmans, juifs... pour signer une convention de paix, de libre arbitre pour chaque population. Nous abolirions la volonté d'un seul pays de mettre le monde en coupe réglée. Nous décréterions l'abolition de l'esclavagisme économique. Nous déclarerionsi que tout être humain a le droit de vivre décemment et lui en donnerions les moyens. Nous......
Mais voilà, je suis athée et ne peux compter que sur la bonne volonté de tous.
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16 août 2003
Sauf que tu oublie que Dieu a crée l'homme libre,
et ce que le monde est devenu,
c'est ce que l'homme a fait de sa liberté............sic.............. ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
PMG
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19 août 2003, par
Que les hommes naissent libres et égaux en droit, ne vient pas d'une volonté divine. Chacun devrait disposer de son libre arbitre, or les personnes âgées n'ont pas décidé de mourrir de la canicule, ni le journaliste en Irak, ni quotidiennement des milliers de personnes de faim, de mauvais traitements, de guerre... Où est la liberté ?
Un autre monde sera possible, quand on renversera les "grands" de ce monde qui font passer le remplissage de leurs poches avant le bien être général, qui brevètent le vivant, qui réduisent à la misère les populations qui n'ont même plus de quoi survivre, qui polluent l'environnement et font la guerre pour un meilleur profit immédiat, car après eux le déluge. Et c'est bien ce qui risque de se produire si on n'arrive pas à combattre efficacement l'OMC et L'AGCS.
Bonnes gens réveillez-vous ! un autre monde solidaire est possible, arrêtez de bêler, de jouer les autruches, de dire, vous aussi, après nous le déluge et méditez cette pensée indienne "nous empruntons la terre à nos enfants".
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20 août 2003
Comment peux tu affirmer que "les hommes naissent libres et égaux en droit ne vient pas d'une volonté divine" ? Qu'en savons-nous après tout ?... Il y a de nombreuses injustices en ce monde, d'accord...Il y a des accidents dus à la civilisation, les catastrophes naturels, les malheurs de chacun...Mais est-ce que tout çà dans le fond n'est pas là pour nous faire progresser vers plus de bien... Comment concilier liberté et nécessités du destin, pour l'individu ou la société humaine, voilà une des grandes questions de notre temps ? Chacun est sur le chemin, qui comprend à la fois embuches et réussite...Les Indiens d'Amérique ont marqué l'histoire et la pensée occidentale, car ils vivaient en harmonie avec la Nature et l'Esprit, ce qui est indissociablement lié dans leur approche de la vie...Les "blancs" ont eu peur de leur conception du monde et leur façon de vivre, car ils redoutaient alors l'esprit...Et pour s'installer convenablement dans leurs terres, ils ont utiliser toutes sortes de moyens pour les exterminer ou les assujettir ...L'Occident a fait de même dans d'autres parties du monde...Les Romains étaient déjà comme cela...Il faut donc encourager aujourd'hui la diversité des cultures, des manières de penser, et s'intéresser à l'autre...Nous sommes responsables du monde dans lequel vont vivre nos enfants, être éduqués, travailler, s'épanouir, chercher les chemins...A nous de commencer : "L'émergence de la société civile (nous les citoyens), en tant que sphère créatrice influençant les formes d'organisation économique et en fin de compte source du droit (pour plus d'égalité entre les hommes), pourrait être le début d'une nouvelle histoire"
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21 août 2003, par
"les hommes naissent libres et égaux en droit" est la 1ère phrase de notre constitution, je ne sais pas si une inspiration divine a éclairé le législateur, je suis athée et très respectueuse des différentes cultures, pour autant qu'une culture n'empiète pas sur la culture voisine. Il ne faut pas oublier que les Croisés, les Conquistadors sont partis en guerre sainte, pour imposer aux "sauvages" leur pensée unique, les convertir par la force et piquer leurs richesses à ces sous-hommes.
Des nouveaux Croisés se sont levés pour imposer LEUR vision économique. Les indiens, c'est nous. Allons-nous continuer à nous laisser massacrer ? Envahir et tuer par une maladie appelée OMC, comme sont morts des millions d'indiens par les maladies (vérole, rougeole...) apportées par les consquistadors ?
NON, réagissons pour un nouveau monde solidaire, qui prenne en compte les diversités, refusons la pensée unique. Il n'y a pas UN monde, mais DES mondes possibles, comme le suggère le titre. En premier lieu pas de pensée unique, pas d'impérialisme économique et culturel. Respectons et écoutons nos voisins, comme nous voudrions être respectés et écoutés. Ca ne serait pas beau, ça, à l'échelle de la planète ?
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24 août 2003
Je suis d'accord avec toi...Je me sens très proche des amérindiens, mais je n'en suis pas un, je suis issu de la culture occidentale...Je n'oublies sûrement pas l'inquisition, mais ce n'est pas pour cela qu'il faut tout rejeter en bloc, notamment la spiritualité et la religion qui font partie de la liberté culturelle... D'ailleurs, ce n'est pas pour être embêtant, mais quand tu dis "respectons et écoutons nos voisins, comme nous voudrions être respectés et écoutés", cela me fait penser à une certaine parole d'un être qu'on aurait bien besoin d'écouter aujourd'hui...Bonne continuation à toi. Et vive la liberté culturelle pour chercher d'autres mondes et d'autres manières de penser, loin de la pensée unique, mais toujours dans l'écoute et l'observation pour la dénoncer...
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30 juin 2003, par
Changer le monde ? Un autre monde est possible... Rien n'est immuable. Qu'on se le dise ! Manifester contre ce monde injuste, inique, en proie aux dévastations de l'argent et aux requins sans scrupules de la finance est une bonne chose. C'est même indispensable ! Ce serait-ce déjà que contre les OGN, dont des alternatives plus que prometteuses existent... Mais ce combat ne doit pas cacher l'essentiel, qui est de changer le monde. Ce combat ne doit pas non plus nous obnubiler au point de bouffer toute notre énergie. L'engagement contre nos Etats aux mains des financiers et les grandes multinationales est une lutte inégale qui risque, j'en ai bien peur, de nous laisser ou chancelant, ou vaincu et soumis. Un peu comme Mai 68. Manisfestons juste ce qu'il faut pour crier notre désapprobation et gardons notre énergie pour autre chose, ne serait-ce déjà que pour nous-même et pour notre propre vie. Cependant, la lutte ne doit pas s'arrêter là ! Pourquoi ne pas la porter sur un autre terrain ? Pour ma part, je vois un autre terrain qui pourrait être, à terme, Ô combien subversif s'il prenait de l'ampleur... Je m'explique ; nous vivons tous plus ou moins sous le schéma hérité de la culture judéo-chrétienne... Nous en sommes tous, à des degrés divers, tributaires : couple, famille, travail, sens de la propriété, etc. Et si nous tournions le dos à cette société ? Et si nous quittions ce monde - qui va, soit dit en passant, droit dans le mur - pour vivre autrement ? Pour vivre par exemple en communauté, en association d'intérêt commun ? La communauté (ou le clan, la tribu) est notre première forme de vie. Elle a duré des millions d'années et nous l'avons délaissée au profit de l'individualisme égoïste... Avons-nous fait fausse route ou cette forme de société a-t-elle été nécessaire durant une période du développement humain ? Là n'est pas mon propos... Toujours est-il qu'aujourd'hui, nous sommes coincés dans une forme de société qui ne correspond plus à nos aspirations et mène tout droit à la catastrophe... Vous voulez des exemples ? Ils ne manquent pas : un mariage sur deux se termine par le divorce, - et les couples qui restent ensemble comment vont-ils ? - nous sommes pris dans une spirale de la consommation qui joue le rôle de compensation, nous saccageons la terre sans vergogne, etc. La communauté pourrait être une alternative à la vie "débile" que nous menons. Je sais, la vie communautaire a déjà été essayée... La plupart du temps sans succès ! Et pour cause ! Ces essais ont été tentés loin de tout. Essentiellement dans des zones rurales. Dans ces conditions, ça ne peut (presque) pas marcher. Les aspirations culturelles, matérielles des membres ne pouvant bien souvent pas être comblées, finissaient par tourner en conflit... Non ! La communauté moderne doit prendre racine dans les zones urbaines, pour profiter de la cité. Ne soyons pas idiots au point de vouloir tout détruire... Tout n'est pas négatif. Profitons déjà de ce qui est en place. Dans le cadre citadin, une communauté pourrait se développer harmonieusement jusqu'à atteindre sa taille idéale (entre 30 et 70 membres). Ses membres pourraient trouver des (petits boulots) ou offrir le produit de leur travail sur place. Un tel style de vie n'exigerait guère plus de 20 à 25 heures de travail rénuméré par semaine. Le reste du temps est pour soi ! De telles communautés pourraient se développer un peu partout pour former une... confrérie fraternelle. Des tas d'échanges deviendraient possibles. Et comme l'union fait la force, des regroupements pour bénéficier des meilleurs conditions, des meilleurs prix et tarifs seraient possibles. Voilà succinctement ce que je pense. Qui seraient partant(e)s pour envisager un tel style de vie ? Vous pouvez me contacter par email : aprieux@bluemail.ch pour en discuter... Bien à vous
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>le communautarisme n'est il pas une façon de se marginaliser ?
1er juillet 2003, par
L'idée d'une communauté est une idée, sans aucun doute, très séduisante, car elle représente, à échelle réduite une société idéale pour un certain nombre de personnes. Néanmoins si la communauté peut être une solution, je crois que ça ne peut être qu'une solution de transition si l'on veut changer la société dans son ensemble, et plus généralement le monde. En effet il me semble que c'est d'abord le meilleur moyen de se marginaliser, or notre but est de changer le monde non ? Et pour changer le monde il faut une prise de conscience générale, et non d'un groupe d'individus.
Par ailleurs je ne suis pas d'accord non plus quand tu dis :" Ne soyons pas idiots au point de vouloir tout détruire.." ... Franchement, et c'est peut être ridicule, mais je me demande parfois s'il ne faudrait vraiment pas revenir à zéro pour obtenir un monde égalitaire... Car la société, avant même qu'elle ne soit capitaliste était déjà marchande, or pour moi,la société idéale est celle où l'on ne pense pas aux profits mais aux rapports humains. Ce qui est sûr c'est qu'aujourd'hui la société de conso se fonde sur l'inutile : on nous vend sérieusement des trucs qui ne servent à rien, tout en nous faisant bien sûr croire que l'on ne peut s'en passer. Si l'on veut abolir cette société il faut donc, pour moi, revenir aux premières nécessités, pourquoi pas vivre tout nus en été ?
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Entrer dans une phase de décroissance
13 octobre 2003, par
"Le système-monde actuel (capiatlisme + science + industrie) se trouve confronté à un problème insoluble. D'un côté, il ne peut profiter qu'à un petit nombre de nantis au risque de totalement déstabiliser l'écosphère ; de l'autre, le mouvement d'autoreproduction qui l'anime aspire dans le giron de son "développement" la population de la planète non encore intégrée.
Une fois dépossédée de ses moyens de subsistance, celle-ci n'a alors d'autre ressource que de tenter par tout les moyens de progresser vers le centre pour y gagner en confort et en liberté.
C'est une impasse de la pensée qu'il faut désormais affronter : pour nous permettre de maintenir notre niveau de vie, le système monde impose une croissance économique infinie, dont nous savons qu'elle est incompatible avec la sauvegarde d'une planète par nature finie.
Compte tenu de la croissance démographique prévisible, de la légitime aspiration des peuples de la périphérie à voir leurs besoins satisfaits, de la dégradation du substrat biologique de la planète et de l'inanité des solutions techno-scientifiques proposées, nous n'avons d'autre issue que d'entrer dans une phase de "décroissance" donnant ainsi le coup de pied à l'âne à une économie mondiale qui n'en demandait pas tant pour se trouver au plus mal".
Extrait du livre de H.R.MARTIN, "la fabrique du diable", tome 2 de "la mondialisation racontée à ceux qui la subissent".
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Les villes et les campagnes ? ou le monde entier ?
11 juillet 2003, par
Bon très bien. Juste au sujet de tes remarques comparatives entre les zones rurales et les environnements urbains. Il ya eu comme tu le dis souvent des échecs mais aussi des réussites. Ou du moins cetaines expériences dont les fruits ont été savourés même parmi les idéologues anti-communautaires. Du point de vue historique, ce que tu affirme me semble un peu insuffisant. Des expériences de vie communautaires ont été tentées en milieu citadin et méritent d'être approfondiees. À Munster au XVe siècle dans un climat difficile une tentative communautaire à été tenté mais la sanglante répression a conduit certains survivants à créer des systèmes autaciques dans des endroits reculés. Ces communautés rurales se sont maintenues pendant 80 ans et certains descendants ont poursuivis l'expérience au Pays Bas et plus tard en Amérique. D'autres tentatives de communes ont existé par la suite. Il ya eu pendant la révolution allemande des tentatives d'organisation communautaire dans les quartiers les entreprises avec des hommes de liaisons entre les villes. Mais toujours dans un contexte insurrectionnel et comme pour la commune de Paris en temps de guerre. Plus proche de nous à la fin des années 6O sont nées de nombreuses communes dans les villes d'europe ou d'amérique du Nord. En Hollande ou en Allemagne surtout j'ai personnellement connu plusieurs groupes qui ont existé sérieusement autour de cette forme d'expérience pendant parfois plus de dix ans ce qui crois moi est une prouesse. Les histoires de communautés rurales dans les provinces françaises sont encore des sujets plaisanteries. Et il est vrai que toutes celles que j'ai connu viraient rapidement à l'incapacité de s'autogérer et sombraient souvent gravement dans les rivalités d'histoires de cul, ou tombaient dans le psychodrame névrotique ou la dope. La grande commune de Copenhague reste légendaire et n'est pas seulement une étape touristique mais reste un témoignage du phénomène. Mais c'est vrai que l'indépendance des communes rurales dans le domaine des ressources de base est un atout important. Une communauté existe toujours en France Longomai. Elevage de moutons production de tissages et de vêtements de grande qualité leur ont permi de tenir économiquement. Une telle expérience reste difficile. Les affinités de point de vue sur l'existence sont essentielles. Par exemple les tentatives d'organisation phalanstèriène issues de la pensée de Charles Fourier ont été souvent à l'origine d'un autre mode de vie sociale et de production assez durable car fédérés autour d'une forte aspiration. Mais ce qui fait que ces clairières de vie harmonieuses sont limitées dans l'espace et le temps vient je crois des hommes et des femmes qui s'y engagent. Il faut une motivation réellement dépourvue de chérissement de soi. Il faut vraiment que tous soient unis. Unis mais totalement libres. Libres mais totalement bienveillants envers autrui et soucieux en pratique de l'intérêt de son prochain. Et il faut que ces expériences restent passionnantes pour tous les membres. Et la capacité pour les groupes de négocier en toutes circonstances avec les intérêts qui leur sont hostiles. Enfin j'ai du mal à imaginer une communauté qui ne soit pas l'humanité toute entière... Amicalement
En fait
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Les villes et les campagnes ? ou le monde entier ?
11 juillet 2003, par
Bon très bien. Juste au sujet de tes remarques comparatives entre les zones rurales et les environnements urbains. Il ya eu comme tu le dis souvent des échecs mais aussi des réussites. Ou du moins cetaines expériences dont les fruits ont été savourés même parmi les idéologues anti-communautaires. Du point de vue historique, ce que tu affirme me semble un peu insuffisant. Des expériences de vie communautaires ont été tentées en milieu citadin et méritent d'être approfondiees. À Munster au XVe siècle dans un climat difficile une tentative communautaire à été tenté mais la sanglante répression a conduit certains survivants à créer des systèmes autaciques dans des endroits reculés. Ces communautés rurales se sont maintenues pendant 80 ans et certains descendants ont poursuivis l'expérience au Pays Bas et plus tard en Amérique. D'autres tentatives de communes ont existé par la suite. Il ya eu pendant la révolution allemande des tentatives d'organisation communautaire dans les quartiers les entreprises avec des hommes de liaisons entre les villes. Mais toujours dans un contexte insurrectionnel et comme pour la commune de Paris en temps de guerre. Plus proche de nous à la fin des années 6O sont nées de nombreuses communes dans les villes d'europe ou d'amérique du Nord. En Hollande ou en Allemagne surtout j'ai personnellement connu plusieurs groupes qui ont existé sérieusement autour de cette forme d'expérience pendant parfois plus de dix ans ce qui crois moi est une prouesse. Les histoires de communautés rurales dans les provinces françaises sont encore des sujets plaisanteries. Et il est vrai que toutes celles que j'ai connu viraient rapidement à l'incapacité de s'autogérer et sombraient souvent gravement dans les rivalités d'histoires de cul, ou tombaient dans le psychodrame névrotique ou la dope. La grande commune de Copenhague reste légendaire et n'est pas seulement une étape touristique mais reste un témoignage du phénomène. Mais c'est vrai que l'indépendance des communes rurales dans le domaine des ressources de base est un atout important. Une communauté existe toujours en France Longomai. Elevage de moutons production de tissages et de vêtements de grande qualité leur ont permi de tenir économiquement. Une telle expérience reste difficile. Les affinités de point de vue sur l'existence sont essentielles. Par exemple les tentatives d'organisation phalanstèriène issues de la pensée de Charles Fourier ont été souvent à l'origine d'un autre mode de vie sociale et de production assez durable car fédérés autour d'une forte aspiration. Mais ce qui fait que ces clairières de vie harmonieuses sont limitées dans l'espace et le temps vient je crois des hommes et des femmes qui s'y engagent. Il faut une motivation réellement dépourvue de chérissement de soi. Il faut vraiment que tous soient unis. Unis mais totalement libres. Libres mais totalement bienveillants envers autrui et soucieux en pratique de l'intérêt de son prochain. Et il faut que ces expériences restent passionnantes pour tous les membres. Et la capacité pour les groupes de négocier en toutes circonstances avec les intérêts qui leur sont hostiles. Enfin j'ai du mal à imaginer une communauté qui ne soit pas l'humanité toute entière... Amicalement
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L'essentiel et l'indispensable ?
11 juillet 2003, par
Tous nus, excellente idée ! d'ailleurs les camps de nudistes sont un des phénomènes du tourisme assez répandus par toujours très libertaires et souvent un excellent marché. Ils correspondent cependant à cette aspiration au dépouillement dont tu parles. Mais surtout ceci me fait penser en relation avec les actualités du festival d'Avignon, aux performances du Living Theater, communauté Théatrale véritable, en juillet 1968. En effet leur expérience d'acteurs les amené à créer de superbes spectacles où ils évoluaient entièrement nus. Cela n'a pas plus à tout le monde et s'est achevé par une répression sévère et sanglante de tout ce qui ressemblait à ce que l'on nommait alors un ou une hippie avec la complicité des organisateurs du festival qui n'était alors que le In et où on avait eu vite fait de rectifier à coup de matraque l'erreur que Jean Vilar avait faite en invitant une troupe de théatre aussi subversive qui osait parler d'amour directement par les corps exposés nus. ça aussi c'est une belle histoire d'un rêve brisé...
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27 juin 2003, par
J'aurais quand a moi besoin de 250 000 personnes motivées pour démonter toutes les frontières et aider les douaniers dans leur reconversion en clowns pour enfants handicapés.
Encore 200 000 personnes pour tranformer toutes les armes en engin de paintball et refondre les chars en une immense statue de colombe.
Puis 1 650 000 personnes pour nettoyer la planète et expédier définitivement dans tous les modèles de fusées les déchets radioactif dans l'espace.
si quelques personnes pouvaient s'occuper du reste, j'aurais déjà pas mal de boulot. Merci d'avance
bisous
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27 juin 2003, par
sacrée question ! ! !, et moi qu'est-ce que je ferais ? je suis au pied du mur, la première chose :je voudrais que les bénéfices des entreprises soient mieux partagés entre ceux qui engagent leurs ressources et ceux qui travaillent, donc je ferais des lois dans ce sens et puis j'encouragerais la créativité, et puis je ferais des lois draconiennes pour protéger les hommes entre eux, et pour protéger la planète
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29 juin 2003
moi, j'aimerais que tout le monde dise " si Nous pouvions changer le monde..." En ce cas la première règle de ce "nous" serait un partage absolu du pouvoir et des prises de décisions car tout le monde aurait pris conscience de la nécéssité d'un nouveau monde. Chacun serait responsable du bien être de sa communauté, on ne penserait plus à soi mais à l'autre, tout en sachant très bien que le bohneur individuel ne serait jamais menacé, car dans la logique des choses notre voisin s'occuperait de nous. Mais le nous ne vivrait pas d'amour et d'eau fraîche car le nous aime la bonne bouffe, on aurait tous nos plantations de légumes naturels à 100%... Et pour finir tout irait bien puisque tout le monde serait responsable, en bref on reviendrait peut être à nos débuts, en ne pensant qu'à nos besoins...
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30 juin 2003
j'avais oublié de signer mon message,pardon : renée.
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2 juillet 2003, par
"la première règle de ce "nous" serait un partage..."
Non, et "la nécéssité d'un nouveau monde" ne garantirait pas que tout se passerait au mieux.
Il y a eu ces derniers jours sur Arte un "Théma" sur les transports aériens. Les avions sont techniquement très sûrs et cependant des accidents surviennent : ils sont essentiellement imputables à des comportements humains.
De tous ces comportements le plus générateur d'accidents a été identifié : il s'agit tout simplement des rapports de conflictualité - en général d'une conflictualité non déclarée et très dissimulée - qui existent dans les équipes et conduisent à de mauvaises décisions pour l'avenir proche de l'avion et de ses passagers. _ Ces conflictualités souterraines conduisent à des erreurs de diagnostic, à des erreurs de pilotage, à des accidents.
Les compagnies ont décidé de former les pilotes à un autre mode de rapports, dans lesquels chacun s'assure qu'il peut recevoir l'approbation de l'autre pour chacune de ses décisions : la concertation polie et bienveillante est de règle pour la sécurité de tous et il semblerait que cela fonctionne.
Cela met directement en cause l'essence de nos rapports, en général conflictuels même si nous n'en sommes pas conscients.
Apprendre à nous expliquer et à nous comprendre est la première condition pour pouvoir envisager de partager quoi que ce soit.
La "première règle" n'est donc pas celle d'un partage du pouvoir mais celle d'un partage de l'intelligence, d'une prépondérance de la bienveillance, du dialogue et de l'écoute sur notre fâcheuse habitude d'élever la voix (afin de minimiser celle de l'autre) lorsque nous pensons "avoir raison".
D'abord apprendre à écouter.
JCM
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3 juillet 2003, par
Je suis d'accord avec tout ce que tu as dis, rien à contester. N'oublie seulement pas, que le monde que je décrivais était imaginaire............ :) tu crois que ça existe toi un monde où tout le monde est responsable ? et si en plus on commence à se poser la question " qu'est ce qu'être responsable ?"...ça fait un joli bazar ! :) Quant à l'écoute de l'autre : c'est une règle qui correspondait tout à fait à l'esprit de mon monde, qui se basait un peu sur l'amour de son prochain (Je ne suis pas du tout croyante...désolée pour la référence)...
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5 juillet 2003, par
Je suis tout à fait d'accord avec toi, mais je tiendrais à ajouter des précisions : Tu parles d'écoute, de dialogue, OK mais il faudrait avant tout réussir à faire passer un niveau d'éducation convenable, quel que soit ton niveau social et quels que soient les peuples. Et quand je dis "éducation", je ne parle pas de colonialisme culturel :
Chaque culture a son savoir, et c'est ce savoir là qu'il faut favoriser.Le savoir peut être oral (Les indiens d'Amérique), religieux ou scientifique, ça n'a aucune importance. Mais c'est avec des mots qu'on s'exprime et quelqu'un qui n'a pas accès à l'éducation sera toujours défavorisé par rapport à celui qui en a eu (Déjà, dans sa façon de penser le monde, parce que c'est avec des mots qu'on pense le monde).
Et l'écoute, le dialogue dans tout ça ? Je ne pense pas que notre aptitude à l'écoute et au dialogue soit innées, je dirais plutôt que ça passe par...notre façon de voir le monde, donc par l'éducation CQFD.
Mais l'éducation, vaste programme :
Dans mon monde, tout le monde aurait de quoi de manger, boire, et l'accès à des services de santé corrects parce qu'il y aurait une réelle prise de conscience citoyenne, à l'échelle mondiale.
Il y aurait une répartition des richesses à l'échelle planétaire, parce qu'être né ici ou ailleurs, dans le fond, ce n'est qu'une histoire de lôterie, où on a gagné le gros lôt, d'ailleurs.(Tiens au passage, élimination du droit de propriété qui n'est qu'une conceptualisation révélatrice de la soif infantile de dominer des peuples d'occident).
Après tout ça, les gens pourraient se consacrer à l'éducation (Parce que c'est pas facile pour un gamin de 10 ans qui fait de la chaussure toute la journée en asie d'aller à l'école ou de prendre un bouquin ).
Et je pense que notre rôle à nous, dans ce monde, nous qui avons la chance d'avoir reçu une éducation correcte, et donc une certaine aptitude à la communication, c'est de rester conscient et de surtout, surtout, ne pas oublier que d'autres mondes sont possibles.
Parce que les acteurs de la prise de conscience citoyenne, c'est chacun d'entre nous, c'est à chacun d'entre nous d'apporter sa pierre pour l'édification d'un monde solidaire ! ! !
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S comme sourd, A comme aveugle, P comme pervers, P comme pernicieux, E comme énergétivore.
7 août 2003, par
SYSTÈME SAPPE
Le système SAPPE se reconnaît à cinq pratiques dominantes dans nos habitudes de communication au quotidien · l'injonction, · la dévalorisation ou la disqualification, · la menace ou le chantage, • la culpabilisation ou le refus de responsabilisation, • le maintien des rapports de forces, dominant/ dominé.
En acceptant de ne plus collaborer au système SAPPE, il nous appartient de développer plusieurs types de responsabilités *Responsabilité de conscience, qui consiste à repérer mon propre fonctionnement face au système SAPPE ambiant et se poursuivra par une responsabilité d'engagement. • Responsabilité d'engagement, qui consiste à ne plus entretenir ce système dans ma façon d'être et de communiquer avec autrui. Responsabilité d'action, qui se structurera autour de ma capacité à pratiquer et à transmettre une autre façon de communiquer à partir de la méthode ESPERE2.
1. S comme sourd, A comme aveugle, P comme pervers, P comme pernicieux, E comme énergétivore. 2. 2. Énergie « Spécifique Pour une Écologie Relationnelle Essentielle.
PRINCIPES DE BASE DE LA MÉTHODE ESPERE
L'approche relationnelle que j'ai initialisée sous le sigle ESPERE s'appuie sur des concepts, des outils et des règles d'hygiène relationnelle qui permettent de s'engager plus avant dans ces différentes responsabilités en s'appuyant, au-delà des intentions louables et de la bonne volonté, sur des moyens opérationnels pour déboucher sur une éthique de vie privilégiant le respect de chacun. Le passage vers une responsabilité d'action et une responsabilité de transmission s'opérera en vérifiant sa propre capacité d'intégration des principes de base de la méthode, et en testant sa compétence à s'adapter aux situations et à réagir face aux difficultés, aux limites et aux résistances rencontrées dans l'entourage proche lors de l'utilisation de ses repères. Passer d'un système relationnel qui nous a conditionnés durant des années, qui imbibe tous les échanges et structure les grands réseaux de l'éducation et du domaine social au sens large (santé, justice, économie) paraît, et se révèle dans un premier temps, une tâche insensée, titanesque. Car la mise en pratique de nouvelles références relationnelles va déclencher l'incompréhension de tout l'entourage immédiat. Une forme d'intolérance qui risque de se manifester par des rejets, des agressions, des attitudes de dénigrement ou, plus simplement, par des marginalisations et des récupérations qui banalisent les spécificités et l'originalité de la méthode ESPERE et étouffent les possibles d'un changement en l'assimilant à des pratiques ou des références connues. Au départ, toutes les conditions sont réunies pour que le changement individuel reste circonscrit et isolé, pour qu'il ne puisse pas influencer les structures existantes.
Le changement individuel obéit à une aspiration qui nous entraîne hors de nous-même, de nos schémas habituels. Le changement institutionnel résulte d'une pression ou d'un changement dans les rapports de forces
Ce qui pousse au changement personnel, c'est avant tout la souffrance, le malaise, l'insatisfaction vis-à-vis de nous-même. Les démarches sont amorcées après une crise personnelle, conjugale ou familiale, après une rupture ou une perte, une séparation. Des énergies jusque-là bloquées se libèrent et deviennent plus disponibles pour plus de vie. Le changement institutionnel, lui, semble obéir à d'autres enjeux ou d'autres dynamiques. Il peut être amorcé ou engendré par un déplacement ou des modifications dans la dynamique des rapports de force au sein même des fonctions ou des postes clés de l'institution, par un changement idéologique, un scandale qui révèle la disparité trop grande entre des finalités et des pratiques ou « le décalage entre les vertus professées et les pratiques réelles' ». Le changement institutionnel se réalise rarement du fait de la recherche d'une meilleure adéquation entre les ressources de l'institution et celles de ses administrés. Les institutions sécrètent des pathologies qui dévoient les ressources, entraînent des incohérences entre les moyens utilisés et les buts poursuivis ou affichés, et participent à rigidifier l'ensemble de la structure. L'introduction d'une approche telle que la méthode ESPERE va se heurter à des résistances et à des rejets massifs au niveau institutionnel, même si des individus peuvent y adhérer à titre personnel.
Daniel
Extrait de : Le courage d'être soi Jacques Salomé
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> S comme sourd, A comme aveugle, P comme pervers, P comme pernicieux, E comme énergétivore.
23 août 2003, par
"L'enfer c'est les autres !"
C'est Sartre qui a dit ça et Salomé devrait s'en inspirer pour revoir ses théories !
L'avenir est dans la lutte (un travail de "sape" pour pouvoir "espérer" un monde meilleurs)
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> D'Autres Mondes sont possibles ? Ecrivons-les maintenant !
16 août 2003
"SI" est ommission..........
CHANGEONS le monde maintenant ! ! ! !
PMG
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