Comprendre la marchandisation de l'école |
Cela sonne comme un mot d'ordre davantage que comme un constat : les faits plaident davantage pour la conclusion inverse. Mais il ne suffit pas de décréter ce mot d'ordre et de se contenter de rappeler une valeur plus élevée que la valeur marchande : « le savoir n'a pas de prix » etc. Encore faut-il essayer de comprendre le mécanisme de marchandisation scolaire pour pouvoir véritablement y résister. Tout d'abord, c'est sans doute le plus connu, il n'est peut-être pas inutile de rappeler en quoi consiste l'offensive marchande privée dans le secteur de la formation en général. Mais il me semble important de ne pas en rester là : en effet, la marchandisation de l'école ne se réduit pas à une victoire de ce qu'on appelle d'habitude l'enseignement privé. Il est en effet nécessaire de se demander ce que signifie le processus de marchandisation à l'intérieur même de l'enseignement dit public ; c'est alors une logique calquée sur le libéralisme économique qui semble devenir la norme de l'éducation nationale elle-même.
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> Comprendre la marchandisation de l'école
19 août 2003
bonjour
j'étais présent sur le larzac, je suis enseignant et en gros d'accord avec ce qu'a dit Sud. Mais comment rester crédible quand un seul syndicat (pas le plus consensuel en plus) s'exprime ? Comment résister à l'extrémisation du mouvement ? Je n'ai rien contre sud mais où est la nécessaire pluralité du débat ? Ne tombons pas dans le piège de l'extrémisme.
Frédéric
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