|
vis-t-on les mêmes choses ? |
une imcompréhension, un dégout du monde politique et aussi des médias. La sensation d'être pris pour des ânes par des charognards politiques. Ou quand la rhetorique du langage empêche toute compréhension pour emporter l'adhésion. La manipulation encore.
Le monde devient fou, la France devient folle. Tout est décalé, pas vraiment faux, mais pas vraiment vrai non plus. Chaque discours, chaque commentaire, chaque information cultive et entretient ce malentendu, ou plutôt la foule de ces malentendus. Ils se placent en-dehors d'un contexte de vérité, en travestissant le sens des mots, la portée des idées. Ils créent un monde, un systéme que la raison, l'intelligence ont déserté. Les principes élémentaires de rigueur, de justesse, de franchise sont bafoués au profit d'une non-communication, d'une sorte de manipulation de l'auditeur, du spectateur, de la masse immense qu'est le peuple. Il suffit de tendre un peu l'oreille, de chercher à comprendre pour tomber face à cet affligeant constat.
Par exemple, pendant l'été on peut entendre que des pics de pollution ont été relevés et qu'ils étaient dus...à la chaleur.N'y-a-t-il pas un non-sens énorme, une flagrante erreur ? Dans le sahara, nul pic de pollution et pourtant, pourtant il y fait chaud. Alors quoi, que veut dire cette "information", quel sens peut-elle avoir ? Pourquoi ne pas dire plutôt que c'est la voiture, les usines, l'absence d'espaces verts qui sont en cause, qui portent l'entiére responsabilité ? La chaleur n'est aprés tout qu'un révélateur, qu'un élément secondaire. Certes il faut bien expliquer ces pics,mais avant d'évoquer la température élevée, il faudrait insister sur leur cause première. Mais enfin, il n'est peut-être pas bon pour les diffuseurs de ces "informations" de critiquer si directement le train de vie de notre société. Dans ce même esprit de détournement de la réalité, on apprend que l'eau est devenue impropre à la consommation du fait des fortes pluies. Et l'information s'arrête là. Quoi donc !la pluie pollue ? Je savais que le feu purifiait, mais que l'eau polluait, non ! ! ! Là encore les vraies raisons sont escamotées :fi de l'agriculture intensive, des engrais sur-utilisés, des rejets industriels, des pluies acides... Tout cela est effacé, oublié, rayé. Sans croire forcément que la pluie est réellement en cause, l'auditeur ne réalise pas que c'est son mode de vie, le systéme de son pays qui est fautif. Le débat est évité, la remise en question repoussée. Car un jour, il est inévitable que nous, le peuple et ses dirigeants soyons mis en face de nos contradictions, de nos aveuglements volontaires. Mais sans doute qu'alors il sera un peu tard pour que suffise l'effort qu'il faudrait aujourd'hui. Plus on avance et plus le mur grandit ; il manque cette conscience au peuple, celle qui ferait aborder différemment les problémes que toute société rencontre. D'ailleurs pour s'assurer de cette inconscience, il suffit de regarder la classe politique, son discours, son manége.
Qui peut s'interesser encore à la politique est doté d'une persévérance immense. Tous les enjeux semblent escamotés, tous les débats joués d'avance, et il ne subsiste que des querelles de personnes, de partis. On reproche et on promet,on s'agite et on ment ; ensuite on annonce ou on tait. Voilà la politique aujourd'hui. Les déclarations, comme les informations, jouent sur un autre tableau que celui de la franchise, de la justesse, de la justice. Ils caressent l'auditeur dans le sens qu'il faut, le flattent et cherchent à gagner son suffrage. Dés qu'on prête attention, les discours se vident de leur sens apparent, les mots, des coquilles vides. Tout n'est qu'un tas, finement agencé, de mots, d'idées fausses, de mensonges. Là encore, il y a de nombreux exemples dont un motive depuis longtemps ma colére Bien sûr tout le monde connait L'événement de la précédente élection présidentielle ;tout le monde a vu la mobilisation du peuple dans la rue, les journaux, la télé...., dans l'art. Tout le monde sait que le FN a été repoussé par 88%des électeurs. Il n'est pas exagéré d'affirmer que plus de la moitié de la population refuse l'idéologie raciste. Et pourtant, Le Pen était un second tour ! N'y-a-t-il pas eu en 2 semaines une vaste prise de conscience, un réveil éclatant du peuple ? N'a-t-il pas montré qu'il ne voulait pas tout accepter et qu'il était prêt à défendre une France ouverte, cultivée, humaniste ? Cet élan aurait du être encouragé, il aurait du entrainer les détenteurs du pouvoir à créer un monde meilleur, un avenir plus radieux pour une plus grande majorité. Eh bien non ! Mr Chirac n'a parlé , et les autres à sa suite, que d'un "sursaut républicain". Mais ce monsieur n'a rien compris, n'a pas compris le sens de cet appel. Le peuple aurait donc "sursauté", le temps du danger, et maintenant, de nouveau, l'inconscience.De cette manière, dans 5 ans, 10, 15 ou bien à chaque élection le danger se fera plus imminent et bientôt l'accident, la fatale erreur. Ce n'est pas un sursaut qu'il faut, c'est un réveil, un élan, une volonté de changement, d'évolution. Et l'effort qu'il faut pour entretenir cette volonté de progresser vers un monde meilleur, le peuple a prouvé qu'il pouvait le fournir et le supporter.
Malheureusement la politique n'a pas été à la hauteur de cet immense frisson. Elle n'a que sursauté (le peuple a désobéi !) et elle a entrainé avec elle le peuple dans sa léthargie. Pourtant, les appels se multiplient, en France et dans le monde, des alternatives se dessinent et on reste aveuglé ! On s'enfonce dans la pénombre, bientôt obscurité. On oublie trop de choses, on s'occupe trop de soi. Les valeurs sont faussées et elles érodent les bases de notre société. Sans réaction de notre part, le navire va sombrer, entrainant avec lui les miséres et les souffrances.
simon
Création de l'article : 9 août 2003
Dernière mise à jour : 20 janvier 2004
Page visitée 493 fois
|
|
Discussion associée à l'article.
Vous pouvez réagir à cet article ; le contenu n'est filtré ni par l'auteur de l'article, ni par le collectif.
Répondre à cet article |
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
22 septembre 2003, par
Salut a tous ! Je suis l'auteur, comble, de l'article qui semble avoir lance ce debat. je voudrai essayer de reagir a toutes les idees que contiennent vos textes mais cela m'est impossible. _Tout d'abord je reste etonne d'avoir provoque autant de discussions, (et quelque part je m'en flatte !), mais cependant je reste pantois face a ce fleurissement de concepts ideologiques. Je ne connais rien de tous ces concepts (ou je n'en connaissais rien, ca commence a venir, je m'instruis a travers vos articles). Mon propos me semblait tout naturel et n'est issu que d'une observation de la societe et des medias. Je n'ai jamais pense qu'il puisse se rapporter a des ideologies telles que Leninisme, neo-marxisme et autres. Et ces concepts sont-ils vraiment si necessaire a la comprehension de notre societe ? Peut-etre le sont-ils quand il s'agit de chercher des alternatives, quand il s'agit de comprendre pourquoi la societe est ce qu'elle est aujourd'hui. Cependant, chacun de ces concepts possede derriere lui tellement de sens, est tellement charge d'ideaux qu'il faut peut-etre prendre le temps de tout dire, sans passer par eux. Manipuler les concepts me semble etre un sport par trop dangereux ! _Pour revenir aux articles et au contenu, je crois, comme un monsieur inconnu (je n'ai pas vu son nom) qu'il faudrait revenir a un echelle plus humaine. Comment pourrait-il y avoir autant d'inegalites si les hommes se connaissaient entre eux ; je m'explique : un patron connu de ses ouvriers et qui les connaitrait de meme, comment pourrait-il les exploiter au point d'etre milliardaire et eux misereux ? Serai-ce possible ? Dans les campagnes autrefois, chacun se connaissait et de fait, l'"abruti" du village, celui mentalement retarde, etait pris en charge par cette petite communaute, effectuait de petit travaux, vivait d'une sorte de solidarite naturelle, tout simplement parce que les gens se connaissaient. Aujourd'hui qu'advient-il de cet homme qui n'a pas toutes ses capacites ? _Ceci me semble etre a l'image de notre societe, en etre un revelateur. _Aujourd'hui les gens se croisent et s'ignorent, et cela me choque. Ou est-on pris en compte aujourd'hui, en tant qu'individu ? Tout semble devenir de plus en plus impersonnel, niant toute individualite. Mais qu'es-ce que ceci, un revelateur du malaise de la societe, ou un moteur de ce malaise ? _J'ai remarque qu'une idee est beaucoup apparue dans les articles, celle d'interdependance. Et justement il semble que les gens n'en aient pas conscience.Au contraire l'autre est percu comme celui qui nous prive de l'argent qu'il gagne, sa liberte nous semble etre prise sur la notre. Selon moi il faudrait revenir a une societe plus saine, plus proche de certaines verites essentielles, verites que l'on a cru acquises definitivement au point de les releguer au second plan. On les a crues tellement ancrees que personnes n'a vu l'utilite de les rappeler, et qu'au contraire on a voulu les contester, au nom de certaines liberations, utopiques ! Quelles sont ces idees, ces verites ? _Peut-etre simplement des valeurs fondamentales, le respect, l'acceptation de l'autre et de la difference, la tolerance, l'humilite. Si chaque homme possedait ces valeurs en lui, le monde aurait un autre visage. Voila bien une utopie qui ne fait guere avancer le debat ! Mais si chacun, a notre niveau, dans notre entourage, dans notre quartier, cite, village, association demontront la force de ces valeurs alors un peu changer petit a petit la face du monde. Je crois comme "l'homme inconnu" que ce sont des milliers d'initiatives personnelles qui peuvent aboutir. Faisons chacun le pas qu'on voudrait que la societe accomplisse et peut-etre qu'a son tour elle le franchira ! _ Un dernier paradoxe : je suis actuellement en Ecosse pour 9 mois et la societe est un modele anglo-saxon, a en pleurer parfois. Tout est payant, de la creche a l'universite,... Les gens travaillent comme des fous du soir au matin, 6 jours sur 7 et sont payes parfois bien peu ! Ils semblent passer leur temps a travailler, et a consommer : alcool, magasins. 4 galeries marchandes en centre ville pour 200 000 habitants ! et combien de pubs ! _ Eh bien avec tous ca les gens sont tres accueillants, demandes de vos nouvelles quand vous les croisez souvent ! Quel lien avec la societe dans laquelle ils vivent ?
_Un dernier mot pour m'excuser de ce texte heteroclite, j'avais trop d'idees en tete et surement aucune n'a clairement apparu ! Veuillez donc me pardonner.
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
10 août 2003
bonjour,
ton article est très intéressant et je suis d'accord avec toi sur l'intégralité de l'analyse comme beaucoup de personnes , je pense. Le problème, aujourd'hui, est sans doute de trouver des solutions de remplacement et là est notre pierre d'achoppement ; le marxisme-léninisme ayant fait faillite, quelle idéologie peut-on mettre en place pour contrecarrer un capitalisme qui file vers de l'impérialisme mondial ?
as-tu des idées pour développer une économie plus solidaire ?
lolo49
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
13 août 2003, par
Vos réflexions sont très intéressantes...C'est dure de se dire qu'aujourd'hui les politiciens au pouvoir manipulent les peuples pour toujours plus de libéralisme économique et donc d'inégalités sociales et de destructions de l'environnement...Les politiciens manipulent les gens endormis ou qui ne veulent pas exercer leur penser critique, positivement... Cependant, il existe aujourd'hui des structures qui appartiennent à l'économie sociale et solidaire : les banques éthiques (comme la "Nef" en France), les coopératives (comme les SCOP), les associations, les mutuelles, etc. Agriculture biologique et commerce équitable peuvent très bien s'associer au sein de l'économie solidaire... L'économie sociale et solidaire est en mouvement et va évoluer progressivement...si les citoyens consommateurs la favorisent. Cela implique que chacun se positionne dans le monde. Développer une économie plus solidaire ? Vaste question. L'économie est la sphère où l'homme (où la femme)produit et échange des biens et des services. Il est donc en rapport avec le monde environnant. A partir de là nous avons le choix : soit nous continuons à polluer la planète et à accroître les inégalités entre le "Nord" et le "Sud" (la majorité des richesses naturelles et des marges commerciales servent surtout les "pays riches du Nord"), soit nous reprenons à la base notre conception de l'économie et recherchons des alternatives à la compétitivité, à la concurrence, à la "loi du marché", afin de mettre en place une économie sociale et solidaire, dans le monde... Qu'est-ce que la solidarité et que peut-elle impliquer dans les relations entre les hommes ? N'est-ce pas le partage, les échanges non exclusivement marchands, l'écoute, le dialogue, la concertation, l'interdépendance, et même de l'amitié, de l'amour, pourquoi pas ?...En bref, ne pas voir que ses propres besoins, mais aussi et surtout ceux des autres...Comment pourrait-on laisser l'OMC privatiser les services publics et les besoins nécessaires (agriculture-alimentation, éducation, santé, assurance, énergie, eau, environnement.....), pour les profits des multinationales et du commerce néolibéral ? ? Chaque être humain devrait pourtant avoir accès à la dignité, à la liberté et l'égalité, à la fraternité...mais aussi avoir un environnement propre et préservé... La fraternité au sein de la vie économique : cela impliquerait peut être que des acteurs économiques qui n'ont pas forcément les mêmes intérêts (par exemple au sein de l'économie agricole : producteurs-tranformateurs-distributeurs-consommateurs) puissent s'entendre sur un objectif commun par la concertation et la complémentarité. Nous sommes tous interdépendants au sein de la vie économique. Ainsi nous pourrions réfléchir ensemble pour préserver l'intérêt général et non pas uniquement les intérêts privés de quelques personnes...La fraternité objective entre les hommes permettrait d'éviter progressivement les ecueils dus à l'égoïsme et au cynisme... D'autre part, nous voyons aujourd'hui que le capitalisme néolibéral est responsable de beaucoup de problèmes au sein de notre société humaine. Mais, il faudrait essayer de ne pas rester à la surface des choses et de ne pas voir dans le capitalisme uniquement des choses négatives. Quelle est la particularité du capitalisme néolibéral actuel ? Et bien, le capital n'est plus dirigé par les hommes, c'est au contraire lui-même qui les dirige, pour le pire malheureusement.... N'est-ce pas ce que l'on peut observer quand on voit tous ces patrons de multinationales qui ne recherchent que le profit financier et le retour sur investissement... ? Ou bien la spéculation boursière et le "jeu" des actionnaires ? Il faudrait pourtant que l'homme se repositionne par rapport à l'argent : c'est à lui de diriger l'économie, et non pas à l'économie de diriger la vie culturelle et sociale... Ainsi, le capital, si il n'est pas privatisé et accaparé par un individu (ou un groupe d'individus), pourrait devenir un outils de travail au service de l'intérêt général. Une société autogérée peut se développer au sein de l'économie sociale, à partir d'un capital qui ne serait pas bloqué pour la "rentabilité de l'entreprise"... Au sein de cette économie solidaire, chacun travaillerait pour les autres et non pas pour son enrichissement personnel exclusivement...En retour la collectivité pourrait répondre plus adéquatement aux besoins de tous. De plus, la fraternité au sein de la vie économique pourrait très bien s'associer avec la liberté dans la vie culturelle et l'égalité dans la vie juridique (concept de "tri-articulation de l'organisme social" ; voir le forum sur les coordinnations interprofessionnelles). Quelques précisions : le droit, par exemple, pourrait servir à garantir l'égalité dans les relations humaines. Au niveau de l'économie, les règlements pourraient permettre de garantir un salaire minimum pour les travailleurs ou les producteurs du tiers monde (commerce équitable), ou des conditions de travail plus humaines (nombre d'heures, contrats, droit au repos....). La liberté de la culture pourrait permettre d'innover dans de nombreux domaines, et notamment celui de l'économie solidaire. L'économie sociale et solidaire devrait regrouper différents secteurs : économie marchande et non marchande, activité d'utilité sociale ou environnementale, culturelle, artistique..., agricultures paysannes respectant véritablement l'homme et l'environnement (agricultures biologique, bio-dynamique,fermière, paysanne, permaculture...), etc. Nous avons donc de nombreuses possibilités aujourd'hui...
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
14 août 2003, par
bonjour
je ne pense pas que le marxime leninisme a fait faillite il n'as simplement jamais ete appliqué car detourne ou accaparé par un despostisme ou totalitarisme . staline n'avait rien d'un marxiste leniniste et a tout fait pour le supprimer que dire de mao ou de polpote..... par contre la desinformation et l'amalgame eux ont ete martele et institue comme une verite par le capitalisme afin d'assoir leur doctrine qui fait fi de la valeur humaine
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
14 août 2003, par
N'oublions pas que l'idéologie communiste a créé de grands ravages dans l'Est du monde : l'idéologie communiste a été reprise par l'Etat d'abord, qui ensuite a pu dominer et contrôler la vie culturelle et la vie économique, par exemple en Russie...Et le résultat fut une privation totale des libertés individuelles... Quant au capitalisme anglo-saxon, il a survécu, malgré les immenses dégâts qu'il a engendré et qu'il engendre toujours, car la liberté d'innover n'a pas été confisqué aux individus...De toute façon, ces deux systèmes ne prennent pas suffisamment en compte l'être humain, sa dignité, et aussi les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité... Le capital pourrait pourtant être autre chose qu'une "propriété privée" et un moyen d'enrichissement personnel...Il pourrait être un outils, qui n'appartiendrait à personne en particulier, et qui pourrait servir l'intérêt général, au sein de la vie économique...Nous devons aujourd'hui chercher d'autres voies que le communisme et le capitalisme anglo-saxon qui, dans leurs fonctionnements internes, ont tendance à déséquilibrer la triade "Economie-Etat-Culture".... Nous devrions donc envisager une autre organisation de la société humaine.
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
17 août 2003, par
Salut à tous !
Oui, il existe des alternatives, et je vous conseille vivement la lecture des articles du site de Michel Lasserre consacrés à l'économie, l'argent, etc...
http://www.m-lasserre.com
Les documents sont téléchargeables gratuitement au format PDF.
Bonne lecture,
Camelazur
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
22 août 2003, par
Ton propos est tendancieux. Tu oppose LE communisme au capitalisme anglo saxon ! ! ! Le communisme, en tant qu'idéologie n'est pas à confondre avec ses applications ( avec des dérives parfois, comme en ex. URSS avec le Slalinisme qui est une application particulière de l'idéologie communiste marxiste) POurtant (c'est étrange) tu fais dans la nuance quand tu évoques le capitalisme "anglo saxon" (comme s'il existait un autre capitalisme, digne lui, d'intérêt)
Attention donc à ne pas tout confondre ! ! ! ! Le communisme (dont l'idéologie rejoint en partie ce que tu approuves : la mise en commun de la propriété, disons des moyens de production.... ) Quant au capitalisme, c'est une application des thèse du libéralisme qui est une philosophie défendue par des humanistes (Tocqueville...)
Donc le communisme et le libéralisme sont des thèses qui revendiquent à leur façon le bonheur de l'humanité. IL reste que leur application est l'objet de critiques.
Donc, toi qui construit un autre monde, évite de ne pas te faire manipuler l'esprit, notamment pas la médiatisation libérale actuelle. Selon moi, le communisme a sa place comme base idéologique pour la création d'un autre monde car il repose fondamentalement sur l'idée de "solidarité". Le bonheur n'est possible que dans l'inter relation entre les hommes, les échanges, l'entraide... Théorie différente dans l'optique libérale : le bonheur de l'homme est toujours une chose personnelle et intime. L'individualité est la source du bonheur.
Alors a toi de choisir : lors des élections c'est sur une politique qu'on choisi ses représentants, c'est à dire à la fois sur une idéologie mais aussi une pratique. J'espère que tu sauras faire la différence. Dans tous les cas, pense à aller voter ! ! !
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
23 août 2003
Je trouve que ton jugement est pas assez fondé, et que tu avances des choses trop rapidement...Je dis cela sans prétention. Je n'ai pas opposé le communisme au capitalisme ; je dirais juste que ces deux "systèmes" ont montré leurs impasses tels qu'ils avaient été appliqués dans de nombreux cas. L'idéologie communiste et ses applications ont souvent créer des déséquilibres gravissimes dans les sociétés, notamment en Russie...C'est un constat, je ne parlais pas de personnages tels que Marx ou staline. Des déséquilibres dans le sens où une idéologie et ses applications concrètes ont mené à une privation considérable de la liberté culturelle des individus de ces sociétés. Je parle de capitalisme anglo-saxon, car c'est là-bas qu'il est né sous une certaine forme ; notamment avec la propriété privée sur le capital et le pouvoir qui s'ensuit...Le capitalisme serait plus solidaire si il y avait "socialisation" du capital, et non son accaparemment privé, d'ailleurs source de rémunération importante avec le revenu du capital(actions, prêt avec intérêts, etc)... L'économie peut se concevoir autrement que le capitalisme actuel ou une application économique communiste...C'est un sujet intéressant et compliqué...
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
23 août 2003, par
Je crois, mais je peux me tromper, que tu confonds l'idéologie communiste et son application.
L'idéologie n'a rien à voir avec ce que les hommes peuvent en faire. D'ailleurs il n'existe pas qu'un seul modèle communiste mais plusieurs (soviétique, chinois, français...). Quand on critique un système, il faut se garder d'y confondre l'idéologie de référence. C'est un amalgame facile donné par la presse française pour dire que tout ce qui "sent le coco" est automatiquement synonime de goulag ! ca fait peur et comme ça on est tranquille.
Ainsi, à la base, les thèses communistes sont des thèses profondément humanistes, elles sont basées sur l'égalité et le partage (qui a dit que le 1er communiste était J Christ ?). Ce qui, on le comprend, n'arrange pas pas ceux qui basent leur fond de commerce sur l'exploitation de l'homme par l'homme.
Maintenant tu peux être méfiant/aux applications, à la sincérité, aux vertus des hommes chargés d'appliquer ces principes. Tu peux te référer à l'histoire (sans oublier quand même le cout en vie que les pays de l'Est ont donné contre l'Hitlerisme : 40 millions de morts pour sauver l'Europe de l'envahisseur). Mais tu peux toujours croire que ce sont les américains qui nous ont libéré... Bref, là on est dans la politique. L'idéologie sous-jacente c'est autre chose. Je pense que le monde altermondialiste sera un monde communiste (altercommuniste si tu préfères)
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
23 août 2003
Bon en fait je pense que ce sujet est un de ceux où il peut y avoir de nombreux malentendus...Mais je comprends en partie ce que tu dis et ne suis pas totalement en désaccord... L'idéologie communiste de "référence" est-elle fondée uniquement sur le "partage" et "l'égalité" (ce qui est déjà pas mal...) ? Le problème que je rencontre avec l'idéologie communiste est son rapport avec l'idéal de liberté. Ou autrement dit comment concilier un penser de groupe à un penser individuel, garantissant la liberté de la culture ? Je reconnais que je n'ai pas assez étudier les idées communistes pour pouvoir en parler facilement, donc si tu pouvais me les décrire brièvement... Toutefois, je pense qu'un société fondée sur la liberté culturelle, sur l'égalité au sein de la vie juridique, et sur la fraternité au sein de la vie économique est possible et à rechercher. "L'idéologie n'a rien à voir avec ce que les hommes peuvent en faire" : je pense au contraire qu'il y a un lien inhérent : c'est l'interprétation "pratique" de l'idéologie qui conduit à son application concrète ... A partir de l'interprétation d'une idéologie de référence (ici le communisme), les applications de cette interprétation idéologique peuvent être à l'opposé de ce qui était défendu dans cette idéologie de référence, d'accord avec toi... Mais j'aimerais que tu m'"éclaires" sur le rapport entre l'idéologie communiste de référence (quelque soit ses variantes) et la liberté individuelle ? Si on veut qu'une structure évolue, il faut aussi rendre possible la liberté d'innover (donc la liberté de penser et d'agir)...J'ai tout de même envie d'approfondir le sujet pour mettre les choses plus au clair... Dernière question : quelle est la conception de l'homme et du monde qui est liée à l'idéologie communiste ? L'homme y est-il réduit à un "animal social" exclusivement ? Questions qui demandent réponses...
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
24 août 2003, par
Le communisme, idéologiquement parlant repose sur deux piliers : l'un économique (les rapports de production de l'homme dans la société) l'autre philosophique (la place de l'homme dans la société).
POur faire vite le premier pilier économique c'est la mise en commun des moyens de production (c'est, par ex. le système des "coopératives" autogérées par les ouvriers eux-mêmes, ce sont la nationalisation des services : éducation, médecine...)C'est une économie entièrement étatisée, où tous les actifs sont en quelques sorte des "fonctionnaires".
Tu vois les avantages (sécurité de l'emploi, priorité aux services publics...) mais aussi les désaventages (limitation de l'action individuelle, la prise de responsabilité, la réponse aux besOins locaux...)
Le deuxième pilier est philosophique (en relation avec le premier)c'est la croyance au groupe humain comme moyen de rendre le bonheur à l'individu. C'est une position qu'on retrouve aussi chez les chinois ou même chez les japonais. Le groupe passe avant l'individu , NON PAS POUR LE NIER, L'ETOUFFER, mais parce qu'on considère qu'en dehors de son groupe il n'y pas de salut possible (de bonheur) pour l'individu. C4est une position philosophique, un choix.
En FRance on peut "ressentir" cette philosophiesolidaire lors des mouvements de masse (Tous ensemble) lors des grèves par exemple. L'individu fait corps (solidarité, union, fusion) avec les autres, non pas pour le plaisird'être en clan mais pour être plus fort, plus reconnu finalement en tant qu'individu. Les autres me donnent mon identité. C'est une contradiction fondamentale de la philosophie marxiste.
Bien sûr il y a des risques d'asservissement de l'individu (ses orientations culturelles pour penser dans le même sens, pour ne pas faire dissidence), prise en considération d'un service (ex. le KGB !) pour contrôler la masse des individus... D'un autre côté la culture est gratuite (et donc quand c'est gratuit les gens adorent : voir au Larzac l'affluence pour les concerts ! !),ils s'instruisent, s'ouvrent aux arts... La protection sociale est assuré (retraite, chômage, santé).
Les pays de l'EST sont exemplaires : ils n'ont pas su dépasser cette contradiction individu/société. ILs se sont démis des aspects négatifs dont ils souffraient (la liberté), mais ils sont en train de subir les joies du libéralisme (les aspects pervers du libéralisme, le "chacun pour soi", le droit de venir faire la manche ou d'essuyer le pare-brises des autos pour survivre, sans parler des filières de la prostitution ).
Voilà, en espérant n'avoir pas été trop caricatural. Il nous appartient de viser l'application de la doctrine communiste dans la création d'un autre monde. Nourri des effets pervers de cette doctrine, il faut créer un" altercommunisme" qui place l'homme au milieu de son groupe social (oui au groupe et oui à l'homme). Je crois personnellemnt que la variable "environnement"(la protection de la planète) est un élément aujourd'hui a intégrer dans cet autre communisme : individu/groupe/environnement.
C'est pas facile, c'est le prix à payer pour accéder au bonheur !
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
24 août 2003
Merci pour ta réponse... Je pense qu'en effet il faut mettre nos efforts en commun (sans parler de "communisme") dans la sphère de l'économie et de la vie juridique, pour participer à l'évolution de ces deux sphères, pour défendre la fraternité et l'égalité entre les hommes...Mais je pense que cette évolution ne peut se faire si il n'y a pas une action de la société civile, une participation de chaque citoyen (quelque soit son "statut social") aux trois sphères de la société : l'économie, l'Etat (la vie juridique), la culture. Cela signifie concrètement, que l'économie peut être influencée par les innovations de la sphère culturelle (par exemple si les citoyens défendent le principe de fraternité dans l'économie...), et que les règles au sein de la vie juridique (contrats, temps de travail, rémunération minimum, règles garantissant la dignité et l'intégrité de la personne...) pourraient permettre de garantir plus d'égalité qu'actuellement dans tous les types de relations entre les hommes (pas que les relations marchandes). Mais le problème que je rencontre avec le communisme, c'est bien la place et la prépondérance de l'Etat au sein de la vie économique (avec toutes les conséquences...). Je pense que l'économie, l'Etat, la culture sont trois membres interdépendants dans la société humaine. L'Etat devrait être placé au sein de la vie juridique et non pas diriger la vie économique (car le risque est grand d'amoindrir la liberté de penser, les initiatives et les innovations). Idéalement, l'Etat devrait être le garant de l'égalité entre les hommes et donc source de droit ; les citoyens pourraient participer à l'élaboration de ces règles pour défendre des valeurs universelles...La société civile (nous les citoyens) est aujourd'hui une nouvelle force pour "faire pression" sur le gouvernement (aujourd'hui ultralibéral en France...) et les acteurs économiques...Donc au-delà d'une vision communiste (ou capitaliste) du monde, je pense qu'il faut essayer de rechercher d'autres formes d'organisation de la société... Dernière remarque : je pense qu'il faut envisager l'homme non seulement par rapport à son groupe social, mais aussi et surtout par rapport à son individualité, garante de sa propre liberté...L'individualisme ne rime pas forcément avec égoïsme : si je décide par moi-même d'aimer et d'aider les autres, en toute liberté (sans être "obligé" par le devoir de servir), c'est alors de l'altruisme issu de la liberté individuelle... Je suis d'accord avec toi sur l'environnement : protégeons notre environnement, et prenons le en compte dans nos activités économiques...
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
25 août 2003, par
D'accord avec toi il faut être en recherche perpétuelle du meilleurs modèle de société.
Mais en attendant de le trouver ce modèle idéal, n'oublie pas d'aller voter dans quelques mois et de voter communiste (le moins mauvais système en attendant des jours meilleurs)
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
25 août 2003
Et ça serait quoi ton idéal de société ? (avec ou sans communisme !) Dernière remarque : Je crois que ce sont les idéaux humains qui peuvent nous "porter" à tenter de changer les choses, et non les intérêts égoïstes et utilitaires... Je sais pour qui je vais pas voter, mais par contre pour savoir pour qui je vais voter ? ? ?
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
27 août 2003, par
Attention politiquement parlant tu es actuellemnt un mort-vivant. A force d'hésiter tu va finir comme l'âne de Buridan.
Mr Buridan avait un âne qu'il avait oublié de soigner. UN jour il se ravise et lui porte un picottin d'avoine et une bassine d'eau. Mais l'âne avit si également soif et siégalement faim qu'il ne savait pas par quoi commencer. Il hésitait, hésitait et à force d'hésiter il finit par mourrir !
VOter communiste (ou au moins à gauche, "contre" la droite)c'est t'éviter de rejoindre le triste dstin de l'âne de Buridan !
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
30 août 2003
Quelle fable triste ! Quand les politiques ne sont pas représentatifs de mes intérêts, je n'ai pas envi de les soutenir.... Et chez les communistes, y'a qui actuellement ? Quelles sont les idées, leurs propositions ? Récupérer les idées de Larzac 2003, car ils n'ont pas d'innovations dans leurs programmes ?
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
1er septembre 2003, par
Grave erreur ! ! Tout ce qui est dit au Larzac ça fait longtemps que le pc le dit (antimondialisation oblige !). Mais le pc va beaucoup plus loin au plan économique avec la mise en commun des moyens de production. Le PC EST L'AVENIR DU MONDE, son problème c'est qu'il a échoué dans son application. Son problème aussi c'est qu'il est attaqué par le monde libéral car il constitue une menace.C4est dans le monde occidental le parti qui a le plus de casserole !
Le pc n'est pas assez fort actuellement pour diriger le pays. Par contre il peut être une source d'influence du ps (le positioner vraiment à gauche) mais à condition d'être un part fort, D'OBTENIR DES VOIX AUX DIFFERENTES ELECTIONS.
Le PC se redresse (c'est pas moi qui le dit mais différentes études l'attestent). Mais le pc c'est nous, il faut donc l'aider à se redresser. Le PC est le parti le plus avant-gardiste qui soit (sur les femmes, sur l'écologie, sur l'éducation...) Dernière chose : je ne suis pas "encarté" au pc, mais je me serts de mon cerveau, tout simplement !
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
1er septembre 2003
Comment peux-tu affirmer que le parti communiste est "l'avenir du monde" ? Non, l'avenir du monde, cela dépend de l'ensemble des êtres humains et...et non pas d'un seul parti politique ! C'est à la société civile d'évoluer, et donc à chaque citoyen de se "réveiller". Chaque membre de la société civile (qu'il soit dirigeant ou non) peut participer à l'économie, à la culture et à la vie du droit et de la politique. Il ne faudrait se mettre des oeillères en croyant qu'un seul parti politique va changer les choses, surtout le PC...Et en quoi le PC est-il "avant-gardiste" ? Que propose-t-il concrètement pour faire avancer l'Etat, l'économie et la culture ? Quel est son rapport avec la devise républicaine "Liberté, Egalité, Fraternité" ? Les leaders actuels du PC sont-ils réellement sincères, ou bien sont-ils uniquement de bon orateurs qui savent endormir les foules ?...
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
5 septembre 2003, par
Tu as raison à un double titre : d'abord de te méfier des partis politiques (du pc comme des autres). Ensuite de dire que ce n'est pas à un parti de diriger le monde mais aux hommes eux-mêmes de le faire. C'est justement pour cela que le pc peut te convenir. d'abord parce que ses instances démocratiques (cellules,paricipation paritaires des hommes et des femmes...)font que ce parti dans son organisation pyramidale descendante (du cartel deS chefs qui donne des ordres vers le bas qui les met en oeuvre)A VECU. Aujourd'hui, c'est la base qui décide, qui débat, qui conteste (et après le drame des dérnières élections, ça y va !). Le sommet se contente de "trancher" (je crois qu'en démocratie à un certain moment il le faut). Donc comme tu le dis le parti c'est les hommes et au pc c'est une réalité.
Quant à avoir peur d'un parti unique je crois qu'il y a unanimité en France (tradition démocratique)pour ne pas contester ce point.
Dernière chose : les projets communistes : éducatifs, culturels, sociaux, écologiques vont tous dans le sens d'un "plus". Mais ce plus demande effectivement une répartition de la solidarité : prendre à ceux qui ont beaucoup pour donner à ceux qui ont peu. Alors là, bien sûr ça fait du mal à certains. C'est un choix de société. C'est une philosophie nouvelle, une façon différente de concevoir la vie en société : c'est en un mot le PARTAGE des richesses (financières, culturelles, informationnelles...).
Tu ne le changeras pas tout seul ce monde, il faut traduire tes idées "politiquement" afin qu'elles soient représentées par les représentants choisis par toi (c'est comme ça depuis 1789). Dernière chose : on a les représentants (et le parti politique) qu'on mérite et ceci quel que soit le parti.
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
13 septembre 2003
Monsieur "Scav" paraît très attaché au parti communiste ! Je reste méfiant quant à la légitimité des "leaders" du parti communiste actuel...D'ailleurs qui sont les représentants actuels du communisme en France ? Quelles sont leurs idées ?...D'autre part, je pense changer plus efficacement mon quotidien(consommation et culture "éthiques") par le travail individuel et collectif (quand l'occasion se présente), plutôt que d'attendre que le parti communiste prenne le pouvoir pour partager les richesses.....Par la défense et la valorisation de l'économie solidaire (Biocoop, commerce équitable...), c'est une action concrète de lutte au libéralisme économique ravageur qui est favorisée...C'est à la société civile (quelque soit le parti politique auquel l'individu adhère)de mettre en route cette économie fraternelle et sociale, pas à l'Etat français, qui aujourd'hui tient une position indéfendable au sein de la mondialisation libérale (il n'a qu'un mot à la bouche : "croissance" pour "soigner" les maux de notre société...). Pour moi, la politique et la vie juridique de l'Etat devraient être garantes de l'égalité dans les relations entre les hommes...Il y a du travail à fournir dans ce sens, puisque aujourd'hui l'Etat favorise les inégalités par la mise en place d'une compétition et d'une concurrence accrues au sein de l'économie...Qui sort gagnant de cette situation ? Non seulement les multinationales, mais aussi les actionnaires et tous ceux qui ont un capital et qui recherchent les revenus du capital(et oui dans notre économie ceux qui ont le capital peuvent l'agrandir toujours plus...aux détrimens de ceux qui ne l'ont pas, c'est à dire une majorité). Il faudrait donc commencer peut être par changer les rapports que l'on a avec le capital au sein de l'économie et arrêter d'associer le capital aux pouvoirs économiques,industriels, politiques, etc. D'autre part, l'Etat ne devrait pas intervenir dans les orientations économiques du pays (privatisations de société nationalisées, subventions agricoles à l'exportation...), mais bien plutôt élaborer des règles qui garantissent l'égalité dans les rapports humains. La sphère du droit peut influencer bénéfiquement l'économie par cette recherche d'égalité : mise en place de contrats de travail pour lutter contre l'exploitation des salariés et des ouvriers... A la place de la compétition, la fraternité pourrait guider les acteurs économiques puisqu'ils sont objectivement interdépendants au sein de l'économie. La fraternité au sein de l'économie permettrait de servir l'intérêt général, grâce à la démocratie et à la concertation et la complémentarité au sein des structures économiques, ce qui n'est pas le cas d'une économie concurrentielle qui rime avec inégalités sociales et envies, jalousies, cupidité... Enfin, si nous voulons que l'économie reste vivante et innovante (par exemple pour une meilleure protection de l'environnement au sein des activités humaines, ou des activités utiles socialement parlant...), il faudrait que l'homme soit libre dans la vie culturelle, pour pouvoir élaborer des concepts, et d'autre part des activités économiques qui soient à échelle humaine, plus solidaires, non influencées par la seule loi du profit et du marché...De plus, celle liberté au sein de la vie culturelle permet à chacun d'avoir un avis sur la vie politique et juridique et ainsi d'apprendre à percevoir l'organisation de la société, et pourquoi pas de participer à l'élaborations des lois...Certes, c'est aujourd'hui le Parlement qui élabore les lois...Mais la société civile peut faire "pression" en donnant son avis sur la légitimité de telle ou telle loi...Peut être qu'un jour on aura trouvé un processus qui permettra aux citoyens de participer à l'élaboration des lois...De plus, la "démocratie participative" ne signifie-t-elle pas que chacun puisse participer aux décisions prises au niveau local, au sein de la commune, de la région, etc. En luttant contre la mondialisation de la "loi du marché", nous pouvons défendre le global par la prise de position au niveau local....Mais cela, je l'espère, se fera dans la non-violence !
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
16 septembre 2003, par
Je crois qu'avec un petit effort tu es presque prêt à devenir "communiste" ! En fait tu partages, sur le fond, mes idées. Il y a encore deux ou trois choses qui te font diverger mais quand tu auras compris que ce que tu avances est "paradoxal" je crois que tu voteras communiste (encore qu'il me semble que tu as une sacrée couche idéologique, style anticommunisme primaire, le couteau entre les dents, à surmonter).
La solidarité, les règles du savoir vivre ensemble ne se décrêtent pas hélas ! ! Il est vrai que si tous les hommes décident de s'aimer il n'y aura plus de problème dans le monde et même plus besoin d'état ! L'état est une nécessité, la question est de choisir (par le vote) un "bon état". IL est vrai aussi que la société "civile" peut ponctuellement pousser les gouvernements vers un plus (c'est le sens des grêves), il reste que les grandes orientations sont démocratiques et passent par le choix des urnes (locales et nationales). Changeons de structure (lors des élections votons communiste)nous changerons les mentalités (le sens du partage). Le piège est de croire le contraire (comme tu sembles le dire)et d'attendre que tous les hommes s'aiment, s'unissent et partagent pour élire tous en coeur un état providence. Ca c'est vraiment une erreur basique qui à conduit à l'abstention et à placer Le Pen et Chirac en finale ! ! !
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
19 septembre 2003
Non, l'Etat providence ou l'Etat régalien ne sont pas des concepts qui placent l'Etat dans un juste positionnement au sein de l'organisme social, de la société...Je ne suis donc pas pour ces deux formes étatiques : L'Etat (la vie politique et juridique) ne devrait pas diriger l'économie, ou à l'autre pôle la culture. Je pense que l'Etat devrait permettre de garantir l'égalité dans tous les types de relations entre les hommes. Dans ce sens des règlements, des contrats conclus librement entre personnes devrait permettre d'éviter "l'exploitation de l'homme par l'homme", et mettrent en avant l'importance de la dignité humaine et de l'égalité devant les droits fondamentaux, etc. Malheureusement, le droit sert en partie aujourd'hui à protéger les intérêts privés de ceux qui ont le pouvoir (pouvoir politique, économique, industriel...). D'où des inégalités croissantes entre les individus. Petit rappel historique : Avant le Moyen-Age, c'était les prescriptions religieuses qui permettaient de positionner d'une manière juste les individus dans l'ordre social...Mais au Moyen-Age, le droit et le travail se sont émancipés de l'ensemble cohérent édifié par les prescriptions religieuses...L'égoïsme, qui auparavant n'était pas un problème (il faut approfondir la question), l'est devenu au sein de nouvel ordre social et économique. On a alors recherché la possibilité de garantir l'égalité entre les hommes, pour juguler les effets négatifs d'une montée croissante de l'égoïsme...Mais aujourd'hui, où le travail s'est émancipé d'une économie instinctive (quand l'ordre social était étroitement lié à "l'ordre religieux), la spécialisation du travail, la répartition et la division du travail sont (ré)apparues au sein de nos démocraties modernes (vers le XIXième siècle). Dans ce contexte, les acteurs économiques ne travaillent plus pour eux-mêmes mais pour les autres (un tailleur fabrique un costume ; celui-ci passe dans le circuit de distribution et est vendu dans un magasin, etc). Ce devrait donc être l'altruisme et la fraternité qui guident les acteurs économiques car nous sommes tous interdépendants. Aujourd'hui, face à l'égoïsme grandissant au sein de l'économie mondiale néolibérale, il me paraît important de bien voir la nécessité de l'altruisme, d'un point de vue économique et pas forcément exclusivement moral...Chacun travaillerait pour autrui, et en retour chacun verrait ses besoins satisfaits par le travail des autres au sein de la collectivité...C'est un objectif à envisager, au lieu que chacun travaille pour s'accaparer le plus de richesse personnelle, aux détrimens des autres, des plus "faibles"....Mais cela ne nécessite pas forcément le "communisme", mais plutôt la liberté de l'individu d'une part, et l'altruisme d'autre part (on peut être altruiste en toute liberté...). Fraternité dans la vie économique (n'oublions pas qu'il faudrait favoriser l'édification d'une démocratie participative au sein de la vie de L'Etat, mais aussi au sein des entreprises, des associations...) ; Egalité au sein de la vie juridique (commencer par préserver véritablement les droits fondamentaux des être humains dans leurs rapports réciproques et ainsi éviter l'exclavagisme...) ; Liberté au sein de la vie culturelle (par exemple en recherchant d'autres formes d'économies, de lois qui favorisent un monde plus solidaire ; d'où la nécessité des innovations "éthiques" dans tous les domaines...). Je pense que ceux sont vraiment trois "principes directeurs" qui pourraient nous guider vers une société plus libre et plus juste...Les sciences naturelles se rapportent à l'étude de ce qui est ; l'éthique se rapporte à ce qui devrait être...Essayons d'unifier ces deux types de savoir...
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
3 septembre 2003, par
Lolo,
et voilà, çà recommence....pardonne moi, mais toutes ces étiquettes que tu cites, tous ces petits tiroirs que tu ouvres, ne peux tu concevoir le monde sans idéologies ?
! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !SURTOUT PAS D'IDEOLOGIES ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
les dogmes, les lois, les idéologies sont la fin de l'homme, l'histoire l'a assez prouvé.
Ce qui ne veut pas dire que l'on ne doit pas être idéalistes, au contraire !
Ouvrons le débat à toutes les idées,les suggestions,les propositions, mais surtout ne dogmatisons rien qui puisse tuer la liberté de l'homme (que d'ailleurs nous allons devoir apprendre à gérer....ce dont nous avons été incapables jusqu'à présent...sic.. )
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
3 septembre 2003
L'idéalisme et la recherche de la liberté impliquent obligatoirement que chacun puisse former des idées pour s'exprimer, pour agir, sans forcément s'enfermer dans des dogmes. Les idées ne sont pas obligatoirement des dogmes, sauf si elles sont réductrices, fondées sur des préjugés et "illogiques"...La liberté individuelle implique peut être qu'elle peut être relativement atteinte quand chacun n'obéit qu'à lui-même, tout en respectant complètement la liberté d'autrui...Mais dans ce sens, il ne peut pas en rester au stade de la simple observation...Il lui faut exercer sa liberté de penser sans tomber dans l'erreur des dogmes, des illusions, ce qui n'est pas forcément toujours évident...On ne peut pas en rester à la "théorie", tout comme on ne peut pas en rester exclusivement à la "pratique", dans la recherche de la liberté individuelle...D'autre part, les lois pourraient être utilisées pour garantir plus d'égalité dans les rapports entre les hommes...Les idées pourraient être élaborées par chacun pour agir plus consciemment, ce qui "développerait" ainsi plus de liberté individuelle, et cela bien sûr concrétement, pas que dans le domaine des idées...Il ne faut pas rester dans l'abstrait, et donc rechercher des idées qui sont en rapport avec la "réalité"...Cela implique que chacun puisse "s'autodéterminer" dans sa vie libre d'être humain...On en vient alors aux questions relatives à la "théorie de la connaissance" et aux conceptions du monde, au savoir humain...Vastes questions...
-
> vis-t-on les mêmes choses ?
7 septembre 2003, par
Etre contre toute idéologie : c'EST LA PIRE DES IDEOLOGIES ! !
|