Contre les prétentions de l'OMC |
Contre les prétentions de l'OMC
A Cancun, du 10 au 14 septembre 2003, la cinquième conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) doit notamment prendre des décisions sur
Des projets de nouveaux accords généraux portant sur l'investissement, les marchés publics, les politiques de la concurrence et la facilitation des échanges.
La libéralisation internationale du commerce desproduits agricoles.
La propriété intellectuelle et plus particulièrement l'accès aux médicaments génériques.
La libéralisation/ marchandisation internationale des activités de services (AGCS). .
Cette conférence ouvre la phase finale et globale du cycle de négociations lancé à Doha (novembre 2001) et qui doit s'achever au plus tard fin 2004.
La poursuite de ce cycle, qualifié par antiphrase "du développement", doit accroître le droit des entreprises transnationales au détriment des salariés, des paysans, des droits sociaux, de la démocratie, des services publics (notamment ceux de l'éducation, de la santé et de l'accès à l'eau), de la culture et de l'environnement. Ce cycle aggraverait tout particulièrement le pillage et la paupérisation des pays du Sud.
Nous, les organisations soussignées, ne pouvons accepter que les droits humains, sociaux, culturels, et de l'environnemement soient subordonnés aux droits du commerce. Nous exigeons du gouvernement français et de l'Union européenne qu'ils exigent :
L'ouverture d'une évaluation contradictoire des conséquences des politiques de libéralisation de l'OMC depuis son entrée en vigueur en 1995, avec la pleine participation des mouvements citoyens, associatifs et syndicaux. C'est notamment ce que demande en France le Conseil économique et social.
La suspension des négociations sur les services (AGCS) et des négociations agricoles.
L'abandon de tout projet d'accord visant à étendre les pouvoirs de POMC.
L'accès réel urgent aux médicaments génériques.
La subordination des échanges commerciaux à la Déclaration universelle des droits de l'Homme, aux droits fondamentaux des salariés, au Pacte des Nations unies sur les droits économiques, sociaux et culturels, au droit à la souveraineté et à la sécurité alimentaires,--au-droit, l'eau, à la santé et à l'environnement.
Pour briser le silence à Cancun !
Premiers Signataires :
Action consommation, Act-Up, Artisans du Monde, Attac, Biocoop, CADTM France, CANVA, Casi-Bretagne, CCC-OMC, CFDT banques, CFTC, CGT, CNAFAL, Confédération syndicale des familles, Confédération paysanne, Fédération nationale Accueil paysan, FAL, FSU, G10 Solidaires, GRET, Greenpeace, LDH, le réseau IPAM, Les Pénélopes, Politis, Raisons d'agir, RMALC, UFAL, Vamos
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11 septembre 2003
Ce devrait être la société civile qui dirige l'OMC et non les chefs d'Etat, les technocrates et les multinationales ! ! Vives les alternatives à la mondialisation néolibérale, vive la Via Campesina et les actions dans les villes et les campagnes de la Terre pour construire un monde plus juste et plus solidaire ! ! Les paysans et les ouvriers ont aussi leurs mots à dire, il n'y a pas que les "scientifrics" et les intellectuels "cérébraux" des "bureaux" pour donner leur avis sur le monde et proposer un autre monde....Non à la marchandisation de la vie ! ! L'homme n'est pas une machine économique inconsciente.....Essayons d'établir progressivement une véritable démocratie dans l'entreprise, l'association, la famille....Recherchons la liberté, l'égalité, la fraternité entre nous. Aimons nous les uns les autres.
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11 septembre 2003
demander l'accès aux médicaments génériques,c'est continuer à contribuer à empoisonner les populations du tiers-monde et d'occident.C'est faire le jeu des mêmes labos qui nous redistribuent généreusement les ogm. Il serait urgent de creuser un peu plus sur ce que représente notre "belle médecine".
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11 septembre 2003
La médecine moderne (conception matérialiste de l'homme et du monde) ne répond pas aux besoins profonds de l'homme, c'est à dire soigner à la fois le corps, l'âme et l'esprit...Le médecin moderne examine le patient malade, cherche les symptômes de la maladie, et il veut ensuite détruire les agents pathogènes (virus, microbes...). Autrement dit, il cherche à éradiquer les effets de la maladie et non les causes. Pourtant le "terrain est tout", et il faudrait renforcer l'immunité naturelle de l'organisme par une bonne alimentation, une certaine hygiène de vie et même une recherche de spiritualité. Les causes psychologiques des maladies sont traitées par des médicaments chimiques, quel paradoxe ! ! Une médecine alternative consisterait à rechercher l'harmonie, l'équilibre entre les besoins du corps et de l'âme...Nous n'avons pas seulement besoins d'être "en forme", nous avons aussi besoin d'aimer, d'être aimé...Vive les médecines alternatives qui recherchent le bien-être plutôt que le profit...
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