Soyons solidaires de l'industrie nucléaire et de ses employés

Article refusé car en désaccord avec le comité de lecture. Cet article relaie passivement l'argumentation défendue par le lobby nucléaire sans tenir compte des arguments des anti-nucléaire :
remise en question notre surconsommation d'énergie,
la véritable alternative que pourraient représenter les énergies renouvelables (si la recherche n'était pas étouffée justement par le lobby nucléaire),
l'incapacité technique à traiter les déchêts nuvcléaires (et les EPR ne règlent rien),
le fait que l'uranium ne soit pas une énergie renouvelable...

Par quoi remplacer nos centrales nucléaires actuelles qui seront obsolètes en 2020 ? . En 2020, c'est bientôt, si l'on songe aux énormes délais qui séparent la décision sur papier de la mise en marche effective d'une centrale nucléaire : choisir la nouvelle filière, sélectionner un site, construire un "démonstrateur", et enfin le tester assez longtemps. Nos centrales vieillissent plutôt moins vite que prévu et leur production pourra être prolongée de dix ou quinze ans, ce qui est financièrement très intéressant car cette production de centrales amorties sera d'un coût très bas. Et en attendant les centrales du futur qui ne laisseront que des déchets à courte durée de radioactivité, seront capables d'incinérer les combustibles usés des réacteurs actuels et de dessaler l'eau de mer tout en garantissant un niveau de sécurité jamais atteint, le débat actuel concerne la décision urgente de construire ou non l'EPR, véritable réacteur nucléaire de troisième génération, seul capable d'assurer la transition pour les autres, il présente des avancées en termes de sécurité, de résistance, de consommation de combustible. Après l'EPR, non pas le déluge, mais l'ITER...

En septembre, AREVA a annoncé un bénéfice net part du Groupe de 55 millions d'euros au premier semestre 2003. Le résultat opérationnel, après coûts de restructuration, est de 161M d'euros. Le chiffre d'affaires consolidé publié en août, augmente de 3,9 % à 4,137 milliards d'euros. AREVA prévoit une progression du résultat net part du Groupe et du résultat opérationnel consolidé pour l'ensemble de l'exercice. La connectique a divisé ses pertes par plus de quatre avant coûts de restructuration (de - 77 à - 18 M d'euros) et devrait atteindre un résultat et un cash-flow opérationnel à l'équilibre pour la seconde partie de 2003, avant coûts de restructuration. Le nucléaire contribue au bénéfice opérationnel à hauteur de 289 M d'euros avant coûts de restructuration et devrait connaître une légère croissance de son chiffre d'affaires sur l'ensemble de 2003. S'agissant des dépenses futures de démantèlement, elles sont provisionnées. AREVA a en effet précisé, en présentant ses résultats, que la provision destinée à couvrir le démantèlement futur de ses installations nucléaires s'élevait à 2024 millions d'euros en valeur de marché du portefeuille dédié au 25 septembre 2003. "Sous réserve d'un rendement minimal net annuel de 3,5 %, ce portefeuille permet de couvrir les dépenses futures de démantèlement.

Avec le choix (entre la France, l'Espagne, le Canada ou le Japon) du lieu où sera construit le grand réacteur expérimental de fusion nucléaire, dans le cadre du projet Iter qui réunit l'Europe, le Canada, la Chine, le Japon, la Russie et les Etats-Unis, une étape décisive est sur le point d'être franchie. Les collaborateurs ayant accepté les investissements nécessaires, le financement du projet, 4,7 milliards d'euros pour la construction, 4,8 milliards d'euros pour le fonctionnement pendant vingt ans et un demi-milliard d'euros pour son démantèlement, est bouclé. Le choix du pays d'implantation du projet, qui doit intervenir dans les prochaines semaines, aura, on le sait, des conséquences économiques importantes notamment en ce qui concerne la sélection des entreprises de construction et des sous-traitants.

walter
Création de l'article : 21 décembre 2003
Dernière mise à jour : 22 décembre 2003
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