L'énergie propre et non polluante |
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Il n'existe pas d'énergie totalement propre. L'usage d'une source d'énergie implique une transformation conduisant à des nuisances qui seront différentes suivant les formes d'énergie.
L'énergie hydraulique entraîne des nuisances écologiques importantes. Les surfaces au sol exigées pour le développement de l'énergie solaire ou éolienne sont d'une telle importance, que ce développement ne pourrait se faire qu'au détriment d'autres activités humaines ou naturelles. L'énergie hydraulique est considérée comme l'une de celles qui provoquent le moins de perturbations sur l'environnement. Elle possède cependant également un certain nombre d'inconvénients. Une centrale hydraulique exploitant le dénivellement d'un tronçon de fleuve pour produire de l'électricité, son premier effet sur l'environnement est la transformation d'un système fluvial en système lacustre, avec toutes les conséquences écologiques (Assouan, etc...) ou sociales (déplacement des populations) que ceci peut induire. La localisation d'une centrale hydroélectrique a pour conséquences écologiques l'altération de la faune et de la flore, du climat local et d'éventuelles activités micro-sismiques, l'augmentation des bactéries et des algues, l'émission d'odeurs et saveurs désagréables, des modifications de la concentration d'oxygène ainsi que des risques de changements écologiques sur le barrage lui-même et en aval du fleuve. Dans le cas des grands barrages, des modifications microclimatiques sont également observées, qui peuvent influencer positivement ou négativement l'habitabilité d'un lieu. L'accident le plus catastrophique est celui de l'effondrement ou de la rupture du barrage. La construction de barrages hydroélectriques peut entraîner des modifications géologiques ou géographiques comme les glissements de terrain, ou la modification du cours des fleuves, dont les conséquences ne sont perceptibles que sur le long, voire très long terme. Avec la disparition du lac Tchad, la disparition de la mer d'Aral peut être considérée comme la catastrophe écologique la plus importante du millénaire. Elle est la conséquence du détournement artificiel de plusieurs fleuves de l'Asie centrale.
La mine de charbon a un impact sur l'environnement qui peut varier, selon qu'il s'agisse d'une mine à ciel ouvert ou d'une mine fermée. Ces deux alternatives présentent le même inconvénient : les terrils, pour lesquels le contrôle environnemental, la construction de dépôts stables et le recouvrement pour éviter leur désagrégation suppose une augmentation significative des coûts d'exploitation. Lorsque la mine de charbon est formée de puits, le danger et le risque que représente cette activité pour la vie et la santé des mineurs sont connus de tous : explosion due à la présence de méthane, le trop célèbre "coup de grisou", silicose qui rongeait les poumons des mineurs, inondation, effondrement des galeries, etc... Le charbon contient un élément radioactif dangereux, le polonium, dont la période est nettement supérieure à celle du plutonium ou de l'uranium. Les risques liés aux centrales thermiques au charbon sont tout d'abord ceux du cycle de l'exploitation du charbon : Pendant l'exploitation minière, le risque de maladies respiratoires chez les mineurs est élevé, en plus des maladies nerveuses dues à l'inhalation de la poussière qui provient de l'extraction du charbon. Pendant la construction, les risques sont ceux des ouvrages civils de grande envergure. Pendant la phase d'exploitation, les risques concernent :
la santé du personnel : maladies respiratoires liées à la présence de poussière de charbon et perte possible de capacité auditive à cause des bruits. l'environnement : les centrales thermiques au charbon sont responsables d'une très grande partie des émissions des gaz à effet de serre et des gaz à l'origine des pluies acides (SO2,CO,NOx). Les centrales thermiques émettent également des hydrocarbures, de la matière organique, des cendres, des métaux lourds toxiques et des radionucléides (polonium) qui sont à l'origine de nombreuses maladies respiratoires, de leucemies et de cancers (cancer du poumon, etc.). L'absence généralisée de surveillance des terrils se traduit fréquemment par la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. L'impact de ces centrales sur l'environnement doit être estimé, dans le temps, à court, moyen et long terme, et sur les milieux, local, régional ou global. A court terme et au niveau local, il se produit une pollution superficielle et une pollution des eaux souterraines par les gaz de la combustion et par les cendres. Au niveau régional, les émissions de SO2 et de NOx. sont à l'origine des vastes phénomènes de déforestation. De façon globale et à plus long terme, ces centrales contribuent largement à l'aggravation de l'effet de serre par émission de CO2.
Les risques qui découlent du cycle du fuel ou du gaz, depuis leur extraction en tant qu'hydrocarbures, comme le transport, le raffinage et son utilisation dans la centrale sont : l'incendie dans les gisements, l'émission de gaz organiques pendant le raffinage qui peut être à l'origine d'un risque élevé de cancer, les dommages provoqués par le feu dans les raffineries et pendant le transport. les explosions Les risques pour le public et l'impact sur l'environnement de l'exploitation d'une centrale thermique au fuel ou au gaz sont dus aux gaz produits par la combustion des hydrocarbures, comme les SO2,CO,NOx , des hydrocarbures non brûlés, et à la matière organique. Comme pour les centrales thermiques à charbon, l'impact de ces centrales sur l'environnement doit être estimé, dans le temps, à court moyen et long terme, et sur les milieux, local, régional ou global. A court terme et au niveau local, il se produit une pollution atmosphérique (NOx,) notoire et une pollution des eaux souterraines par les gaz de la combustion. Au niveau régional, les émissions de SO2 et de NOx. sont à l'origine des vastes phénomènes de déforestation. De façon globale et à plus long terme, ces centrales contribuent également largement à l'aggravation de l'effet de serre par émission de CO2. La seule différence avec les centrales à charbon est l'absence quasi totale de production de cendres et d'émissions de poussière.
A ces risques, il convient d'ajouter le risque significatif d'explosion aggravé par l'extrême difficulté qu'il y a à éteindre les incendies de puits de pétrole ou de gaz naturel. Ces risques sont tous dus à la présence de gaz liquéfiés inflammables, volatils et déflagrants dans la composition du gaz naturel.
Les énergies fossiles, sans aucune exception possible (bois, charbon, pétrole, gaz naturel, biomasse) produisent toutes des gaz à effet de serre : le mécanisme de production d'énergie est fondé sur la combinaison du carbone et de l'oxygène de l'air conduisant à la formation de gaz carbonique.
Les centrales solaires de type thermique qui utilisent des héliostats ou des miroirs, entraînent des risques, du fait de la lumière réfléchie, de cécité partielle ou totale. La présence dans ces centrales, de sels de sodium, entraîne un autre type de risque de pollution chimique. Pour les centrales photovoltaïques, le niveau de risque le plus important est présent dans les usines de fabrication des cellules solaires, du fait de l'exposition du personnel aux substances et gaz toxiques nécessaires aux procédés de fabrication. L'utilisation de ces cellules solaires peut occasionner un dégagement accidentel de ces substances toxiques et représenter un risque pour la santé publique.
Le fonctionnement de la plus grande centrale solaire du monde, à Odeillo, s'est traduit par une catastrophe écologique sans précédent : la destruction de milliards d'insectes et de ce fait la rupture d'un maillon de la chaîne biologique.
Un parc éolien est formé d'un nombre parfois important d'éoliennes pouvant dépasser une cinquantaine de mètres de hauteur. Leurs pales dont la longueur peut atteindre une vingtaine de mètres, sont soumises à des forces intenses lorsque le vent souffle avec vigueur. Sous l'effet des vents violents, les pales peuvent se détacher, se briser ou se tordre. Les éoliennes émettent des ondes sonores gênantes pour le public. Les éoliennes émettent également des ondes de basses et très basses fréquences, dont on sait qu'elles sont particulièrement nocives. Très peu d'études ont été faites pour l'instant sur la nocivité de ces basses et très basses fréquences. On a constaté que les oiseaux désertaient les zones où étaient installés un nombre trop important d'éoliennes, avec les conséquences que cette modification des équilibres vitaux pouvait avoir sur la faune et sur la flore.
P.S. L'énergie nucléaire s'est développée dans le contexte très spécifique d'une prise en compte dès son origine de la maîtrise de toutes les nuisances possibles. Cette forme d'énergie est ainsi à l'heure actuelle, la forme la plus achevée d'énergie propre.
walter
Création de l'article : 22 décembre 2003
Dernière mise à jour : 22 décembre 2003
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