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Chaud et froid : Question de solidarité ? Question de société ? |
De la canicule aux grands froids, il n'y a qu'un pas pour nous rappeler à chacun d'être solidaire. Une expérience vécue difficile mais qui illustre les propos.
CHAUD ET FROID ...
Durant l'été, nous avons connu une crise grave. Crise qu'on a tenté de minimiser. Dans un autre pays, nous aurions parlé de catastrophe humanitaire. Plus de 15.000 morts dus à la canicule, une catastrophe nationale ! ! ! Où est la dignité ? Pas même une journée de mémoire. Tout le monde s'est renvoyé la balle, cherchant le responsable, le bouc émissaire, sans le trouver… résultat : un jour férié supprimé, comme beaucoup, je n'ai pas compris le rapport.
Nous sommes tous responsables de ce qui s'est passé. Nous sommes responsables dans la mesure où nous ne pensons qu'à nous, individualistes, égoïstes, repliés sur nous et nos problèmes, déjà nombreux. Notre société est malade de cela. Ce cancer la ronge et ronge ces fondements. Notre société s'enfonce pour assurer l'avenir radieux de quelques uns aux poches bien remplies et qui, en vrais magiciens qu'ils sont, savent faire passer l'argent d'un endroit à un autre de la planète sans se soucier des conséquences pour le plus grand nombre. Mon père, un vieux sage, ne cesse de dire : « on en crèvera de tout cela… » Sans doute n'a t-il pas tout à fait tord. On ne construit pas l'avenir. On le détruit peu à peu…
En Hiver, il fait froid…
Depuis deux ou trois jours, on vient de se rappeler qu'en hiver, il fait froid. Que les victimes de la canicule allaient bientôt laisser la place aux victimes du froid et des gelées ! Pourtant l'hiver à quelques semaines près arrive toujours au même moment. Ce n'est pas une nouveauté. Quand il fera 45 à Noël, ce sera une nouveauté… Mais là pas de modification par rapport aux années précédentes… Le froid arrive, mord, tue… Ce monde libéral détruit peu à peu ce que la société française avait su préserver. De bons services publics de santé accessibles à tous. Aujourd'hui, le pauvre est encore plus en danger qu'il ne l'était il y a encore quelques années. Ce n'est pas la faute d'un gouvernement ou de quelques hommes politiques. C'est la faute de toute une société… Nous tous, car par une majorité très large, la France a choisi cette politique qui renforce celui qui a et qui méprise celui qui n'a pas. Naturellement, je n'ai pas voté pour cette équipe. Mais reconnaissons que la France a choisi cette politique. La France est donc malade, tout comme l'Europe et le monde…
Petite Illustration …
Souffrant du froid, de la faim, souvent de la soif, que peut donc faire un homme qui n'a plus rien ? Voler. Peut-être, mais lorsqu'on a encore conscience des valeurs et que, depuis toujours on les respecte, on ne vole pas. Alors, la faim et la soif se transforment en angoisse ; si on ne mange pas ou ne boit pas, on meurt. Puis, cette angoisse devient obsession. On se cache alors sous un manteau, un vieux sac, une couverture. On enferme sa tête entre les jambes. Les mains s'agrippent aux pieds. Ainsi prostré dans la douleur d'un soudain désir de survivre, une main s'expulse et se tend vers le monde extérieur. Elle tremble cette main. Elle est fragile cette main, fragile et belle comme le cordon qui relie l'enfant dans le ventre de sa mère ; cette main qui le relie à la vie. Muet, on écrit sur un morceau de carton : 1 ou 2 € pour manger. D'autres écriront : " J'ai honte mais j'ai faim." ; confession solennelle laissée à l'appréciation, à la critique, ou à l'indifférence de tous ceux qui passent devant lui.
D'autres encore choisiront de montrer leur visage, s'infligeant de cruelles souffrances, à genoux sur le pavé ou au milieu de la rue, la tête baissée et la main tendue, en véritables soldats de la misère, qui luttent pour leur survie et que personne ne vient relever. Elles sont longues les heures de quêtes et de souffrance, d'attente et de patience, d'angoisse et de honte. Il repense alors à ce qu'il était avant, quand il était enfant et que l'insouciance de la jeunesse guidait ses pas sur les chemins de traverse. Il se souvient du temps où il n'avait peur de rien, où aucune crainte ne le faisait souffrir. Puis, les heures de fringales surviennent, le ramènent au présent. On a faim, on a soif. Mais, comme attaché au sol, on est paralysé par sa faiblesse et sa volonté d'avoir toujours un peu plus. Elles sont terribles ces heures, celles où on prie n'importe quel Très Haut de se laisser mourir, de se laisser emporter vers un au-delà peut-être meilleur. Mais "les Très Hauts sont tombés bien bas" et l'ont abandonné depuis longtemps. Puis, il y a les heures de l'incertitude, du renoncement, ou au contraire d'une volonté retrouvée, d'une force presque incroyable.
La journée est faite de ces oscillations entre abnégation, désespoir et confiance. Parfois, il se demande même comment il en est arrivé là. Ses idées s'entrechoquent et lui font perdre, peu à peu, toute notion du temps et de l'espace. Après une première journée cachée sous le manteau, le sac ou la couverture, il peut espérer, Gloire à Dieu, quinze à vingt francs, peut-être plus, certains bons jours. On peut alors se dire qu'il va pouvoir manger, qu'il n'aura plus faim, qu'il va pouvoir boire, qu'il n'aura plus soif. Mais, doucement, pernicieusement, sans qu'il ne s'en rende compte tout de suite, une angoisse, plus horrible encore que toutes les autres, apparaît.
Prostré sous le manteau, toute la journée, il ne peut voir ni les gens pressés, passer sans même le regarder, ni les visages de ceux, qui, dans un geste de bonté, se penchent pour poser ou jeter une pièce de monnaie qui résonne sur le sol. A force d'habitude, on finit même par reconnaître la valeur des pièces au bruit qu'elles font lorsqu'elles tombent sur le sol. Parfois, mais c'est exceptionnel, il sent qu'une main se pose sur son épaule. Relever les yeux est toujours difficile. La lumière du soleil fait mal aux yeux et le regard des autres est une brûlure encore plus horrible. Aussi, il faut être prudent. On ne sait jamais à qui on a affaire. Parfois, ça se passe bien, on échange simplement un regard, un sourire ou une longue poignée de main chaleureuse, généralement assortie d'une petite pièce, d'un morceau de pain ou d'un gâteau. A d'autres moments, c'est plus délicat. Il doit se défendre contre les regards noirs, les racketteurs, les skins ou les loubards. S'il est toujours vivant en fin de journée et s'il peut étendre ses bras et ses jambes, pour tenter avec moulte difficulté, de se relever, souffrant de courbatures infernales et de douleurs profondes, il regarde la somme accumulée, son trésor de pièces qu'il a rassemblé sur le petit carton qu'il tient devant lui. Pièce après pièce, il compte et recompte. Parfois, plus de dix fois, il recomptera. Depuis trop longtemps, il n'avait eu autant d'argent à lui.
C'est là, quand il se lève, que tout bascule. Soudain, il voit le regard des autres qui lui rappellent ce qu'il était avant. Dans ce miroir d'humanité, il voit alors sa différence. Il a honte de lui, il sait qu'il pue, qu'il est sale et répulsif. Osera-t-il entrer dans une boulangerie et demander un peu de pain ou un simple croissant, au milieu des clients dérangés par sa présence, son allure et son odeur, se retournant sur lui pour le condamner du regard ou détournant la tête pour ne pas le voir ou le sentir ? Souvent, il n'aura même pas le temps de demander quoi que ce soit, on le mettra dehors sans ménagement. Il se rendra compte alors qu'il n'appartient plus à la norme. Exclu, voilà ce qu'il est, et cette exclusion, il la lit dans le regard des autres. Certains préféreront fouiller les poubelles plutôt que de voir sur eux se porter ces regards d'horreur, d'indignation ou de rejet. Après, peu importe, c'est la fuite en avant, l'engrenage infernal. Il s'exclut lui-même avant d'être exclu de la société, à moins que tout arrive en même temps. Il souffre, il veut oublier ce qu'il est. La folie ou la déprime comme refuge pour certains, l'abus d'alcool pour d'autres ou les deux à la fois finiront tôt ou tard par le rattraper. Rares sont ceux qui échappent à ce scénario inexorable.
N'ayant plus de toit où se loger, comment vit-on ses premières nuits dans la rue ? Le plus difficile est sans doute de trouver l'endroit où dormir. Un quai de gare, un abribus, un banc dans un parc, un coin de trottoir, une bouche de chaleur, une dalle, sans matelas, sans drap ni couverture, sans salle de bain pour se laver, sans rien d'autre que sa propre personne dans un environnement hostile et toujours angoissant, c'est ça la rançon de la misère. On ne dort pas la première nuit. On a peur et on crie, la première nuit. On pleure à en avoir mal aux yeux, à en avoir mal à la tête.
Tout explose !
Plus de repères, plus de protection, on est nu dans la nuit, dans le froid de l'hiver, dans l'humidité ou la chaleur polluée et poisseuse d'une ville d'où sortent des fenêtres, les lumières bleutées des télés allumées, arrosant de sottises et éloignant de la réalité, la majorité des gens. La réalité est pourtant là, pas besoin de "réality show". Elle est là juste en dessous, au rez de chaussée, à quelques mètres, sur le trottoir. Elle a pour noms, solitude, angoisse, terreur et cauchemar. Très vite, l'instinct de survie, plus fort que tout ce qui est imaginable en de telles circonstances prend le pas. On s'organise. Il faut trouver quelque chose pour éviter de dormir à même le sol. Des cartons, laissés à l'abandon aux bas des immeubles ou l'entrée des usines, font l'affaire. Parfois, ce sont seulement quelques pages d'un journal jeté par un lecteur pressé. Ce n'est pourtant pas épais, un carton, ça l'est encore moins, un journal, mais ça isole suffisamment du froid et de l'humidité pour essayer de s'endormir. Quand les yeux se ferment, emportés par la fatigue, la peur et l'angoisse les font se réouvrir.
On se rend compte alors, qu'on ne peut s'endormir profondément. Ce serait se livrer au danger permanent de la rue. Ce serait se dénuder complètement de toute protection, de toute sécurité, et laisser le destin contrôler sa vie. Combien sont ceux qui se sont fait agresser pendant leur sommeil ? Combien sont-elles, ces victimes anonymes, ces soldats inconnus tombés aux champs d'honneur de la misère ? Mais coûte que coûte et même la vie, il faut dormir. Il faut soulager sa fatigue, car sinon, c'est elle qui devient assassine. En fin de journée, les pieds font mal. La seule envie qu'on ait, c'est enlever ses maudites chaussures. C'est laissé enfin les pieds respirer. Ca fait terriblement mal d'extraire ses pieds meurtris et enflés de ces souliers trop serrés. Alors, quand on a enfin réussi à les ôter, on les jette par colère pour les repousser le plus loin possible, parce qu'ils émettent une odeur nauséabonde, insupportable, putride. On se couche sur le carton, on s'endort tant bien que mal et au moment du réveil, les vieilles godasses ont disparu, volées par un type qui se moquait bien de leur taille ou de leur odeur. Et, quand cela arrive, et ça arrive toujours au moins une fois, il est trop tard. Tout est perdu. On se maudit d'avoir ainsi causer sa perte. Où peut-on aller sans chaussures ? Nulle part.
On n'avait rien et à partir de cet instant, on a moins que rien, dépossédé, complètement abandonné. Les nuits qui suivent sont pires encore. Les cauchemars fusionnent avec les bruits de la rue. Ils semblent devenir réalité. On se fait taper dessus avec les pieds ou les poings. Des milliers d'injures résonnent dans la tête. Parfois, on se sent aspirer vers le ciel ou plonger vers les entrailles de la terre. A d'autres moments, quand on se réveille, on a l'impression d'être enfermé dans un cercueil. Et, on se met à gueuler : " Laissez-moi sortir, laissez-moi sortir... Je ne suis pas mort, je suis vivant. " Vivant, oui, on est vivant. Et, une question s'installe dans l'esprit telle une tumeur dans une cellule fragile: " Combien de temps me reste-il encore ? " La misère est-elle devenue une maladie incurable ? Au fil du temps, la question a pris de l'importance. Elle se métamorphose, fabrique des métastases qu'elle libère dans le corps tout entier. On ne vit qu'avec cette question, priant Dieu d'être rappelé à lui, lui confiant sa vie, son âme. Et, quand ça ne vient pas, on crie son impatience, on crie à la trahison, à la conspiration, au complot, on le maudit, on l'insulte, le rendant responsable de la situation vécue, on perd l'esprit, on perd toute volonté de se battre contre sa condition, l'amour que l'on avait pour soi, l'espoir. On vendrait son âme au diable. Mais, lui aussi se tait, ne dit rien, n'existe donc pas. Alors si Dieu et le diable n'existent pas, on ne peut donc pas exister. On n'est rien, le néant toujours le néant et rien que le néant.
Réveillons nous …
Réveillons nous !!! Soyons solidaires. Refusons cette société marchande. Travaillons ensemble à assurer l'avenir du plus grand nombre… Aimons nous pour construire un monde solidaire…
Signé : un homme qui a connu cela et qui en est sorti
PATRICK IBAN
Création de l'article : 29 octobre 2003
Dernière mise à jour : 29 octobre 2003
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> Chaud et froid : Question de solidarité ? Question de société ?
4 novembre 2003, par
Je me pose la même question. Finalement, on ne peut pas changer la société sans se changer soi-même. Construire un monde solidaire ne peut être possible que, dans la mesure, où nous sommes nous-même des solidaires. L'essence même du pouvoir c'est d'éviter que les solidarités s'organisent. Alors, mes amis, mes frères et mes soeurs du monde entier, réveillez vous... Unissez vous... Solidarisez vous...
Fraternellement
Patrick IBAN
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> Chaud et froid : Question de solidarité ? Question de société ?
5 novembre 2003
Un mode d'emploi... donnez nous un mode d'emploi pour lutter contre l'indifférence, les regards génés qui se détournent, donnez nous un mode d'emploi pour changer cette société qui refuse de voir les enfants qu'elle même elle engendre, donnez nous un mode d'emploi pour garder espoir, envers et contre tout ce que nous supportons parce que le système est depuis longtemps déficient, donnez nous un mode d'emploi pour comprendre toute cette violence quotidienne qui nous donne envie de crever plutôt que de vivre dans ce monde de dingues et de pourris, donnez nous un mode d'emploi pour avoir l'impression que nous pouvons changer quelque chose parce qu'en fait qu'est-ce que l'on peut faire ? Nous, seuls, ne sommes RIEN face à cette immensité de désespérance.... A.
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> Chaud et froid : Question de solidarité ? Question de société ?
7 novembre 2003, par
Solution que je verrais bien :
1 : Réintroduction CHAQUE JOUR, quel que soit le niveau d'études,AVANT TOUTE AUTRE MATIERE, d'un cours de Morale ou d'Instruction Civique telle qu'elles nous étaient enseignées naguère.
2 : Remise de la majorité à 21 ans, afin de responsabiliser les parents sur les actes de leurs enfants, qu'ils ont un jour désirés.
3 : Repenser la laïcité telle que l'avait perçue, & enseignée Joseph PAGNOL, père de Marcel, & référence publique accessible à tous au travers de certains ouvrages (La Gloire de mon Père, Le Château de ma mère, Jazz, pour les aînés...)
Rappel pour Amélie & Cie : "Le bonheur est dans le pré...."
En bas, à gauche, A.L.
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> Chaud et froid : Question de solidarité ? Question de société ?
11 novembre 2003, par
Je ne pense pas que ce soit d'un cours de Morale ou d'Instruction civique avant chaque nouvelle matière dont nous ayons besoin… Il faut partir à la base : les cours de langues c'est utile, la littérature aussi (culture générale) autant que l'histoire et la géographie, mais toutes ces matières (ne pas oublier maths, physique, chimie, biologie) sont poussées à l'extrême ! Au lieu de nous enfoncer dans le crâne que le logarithme de 2 est égal à 0,69 (ce qui ne risque pas de nous servir dans notre vie future), il vaudrait mieux faire prendre conscience aux élèves des fléaux de l'inhumanité, de les aider à se faire un point de vue personnel sur l'actualité… car toutes les choses qu'on nous fait ingurgiter, rentrent par une oreille et sortent par l'autre juste après le contrôle du professeur… A quoi bon ? Donc la chose qui serait magnifique et très bénéfique, ce serait d'arracher les jeunes au virus de la consommation qui les anime. Comment ? Je ne sais pas, même les plus aptes à changer sont impossibles à faire bouger… et pendant ce temps la société avance avec de nouvelles techniques pour faire consommer… Les dernières à la mode ? Les pubs pour Nike et Universal sur les portes du métro, les prospectus distribués devant les écoles, ou les échantillons ou dégustations du nouveau soda sans sucre ou du nouveau chocolat sans matière grasse, devant les lycées également… Génial ! le pire c'est que ça marche…
Quant au retour de la majorité à 21 ans, je ne pense pas non plus que se soit une bonne idée… car l'âge où l'on devient indépendant n'est pas la cause des actes insensés des jeunes. Un ado en conflit avec ses parents à 18 ans, le sera encore plus à 21 ans ! et je ne pense pas que ce soit 3 ans de plus qui permettraient aux parents d'éduquer leur enfant au mieux, ou de le rendre plus responsable… Car tout cela se construit bien plus tôt…
Pour ce qui est des ouvrages de Pagnol entre autres, oui les faire lire pourquoi pas, mais il faut que les jeunes le lisent vraiment et qu'il y ait un débat autour sinon il n'y aura pas de conséquences…
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Chaud et froid : Question de solidarité ? Question de société ?
10 novembre 2003, par
Un mode d'emploi pour changer la société :
Voila un beau sujet d'articles... On pourrait même écrire des pages et théoriser pendant des siècles sans trouver de solutions. Rien ne vaut que par la pratique de la solidarité au quotidien. La vie "Made in La rue" permet de sentir les choses. Tout dépend de la capacité de chacun à voir les choses et à avoir le courage de s'engager dans une cause.
Pour changer la société, il faut d'abord se changer soi-même. Apprendre à se connaître, à se respecter est un début. Ensuite, on peut faire des choses simples comme :
Discuter avec ses voisins
Rester vigilant aux personnes que l'on croise dans la rue, à leur regard, leur tristesse...
Tenir la porte à la sortie des immeubles à celui qui vous suit même s'il est à 10 m derrière...
Utiliser les "Bonjour", "merci", à bon escient cad beaucoup de fois par jour.
Prendre le soin de demander des nouvelles de sa famille, de ses amis, de ses proches.
Respecter toutes les personnes que l'on croise par un geste, un sourire, une attention particulière.
Ensuite on peut commencer à compliquer les choses :
S'investir dans une cause au service des autres
Militer activement dans des associations de solidarité
Travailler à la mise en place de projets concrets dans le respect du souhait des personnes vers lesquels ils se dirigent...
Assurer sa remise en question et son autocritique vis à vis de ce qu'on réalise...(on peut parfois se tromper, reconnaitre ses erreurs n'a jamais tuer personne)...
Assumer sa responsabilité en cas d'incident pour corriger ses erreurs...
Agir dans la transparence en rendant des comptes si nécessaires.
Favoriser partout où cela est possible les décisions prises démocratiquement dans la concertation et le dialogue.
Savoir accepter de prendre des coups car on ne peut les éviter...
A chacun de s'y mettre, sinon l'indifférence gagnera, l'individualisme triomphera et le monde s'effrondrera..
NE JAMAIS OUBLIER ...
IL EST PLUS FACILE DE DETRUIRE QUE DE CONSTRUIRE...
AMITIES SOLIDAIRES
Patrick
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> Chaud et froid : Question de solidarité ? Question de société ?
4 novembre 2003, par
Une semaine après sa validation, l'indifférence que connaît cet article doit nous amener à nous poser des questions de fond sur le cancer de notre société égoïste !....A.L.
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