Menace de licenciement pour des idées à Chambéry |
IL NE FAUT PAS LAISSER FAIRE ET C'EST URGENT
COMITE DE SOUTIEN
Nous avons pris connaissance des grandes difficultés rencontrées par des collègues travailleurs sociaux traités avec mépris et une violence inouïe. Nous croyons savoir que l'actuel directeur des centres sociaux et culturels de Pugnet, des Combes et de l'Escale, directeur de l'Espace Jeune à Chambéry ainsi que le coordinateur jeunesse viennent de faire l'objet d'une mise à pied conservatoire et de l'éventualité d'un licenciement pour faute grave.
CETTE DECISION EST INADMISSIBLE
Selon nos informations il semblerait que soit à l'origine de cette abattage une lettre personnelle co signée par les intéressés à Monsieur Louis BESSON.
ECRIRE AU MAIRE DE SA COMMUNE EST-IL PASSIBLE DE LICENCIEMENT ?
D'autres sources nous ont rapporté la venue le 3 novembre à l'Espace Jeune d'administrateurs de l'Union des Centres Sociaux de Chambéry le Haut qui devant le regard médusé de salariés non informés sont venus retirer clefs et badge d'accès du directeur et qui lui ont saisi son ordinateur, comme si ce dernier était passible d'un crime !
ECRIRE AU MAIRE DE SA COMMUNE EST-IL PASSIBLE DE LA PIRE DES SANCTIONS PREVUES PAR LE CODE DU TRAVAIL ? NOUS AVONS LA LETTRE, A VOUS DE JUGER
"Monsieur Besson, Nous sommes signataires de ce courrier, à la direction fonctionnelle de l'espace jeune et coordinateur jeunesse au sein de ce même lieu. Depuis une année de fonctionnement, nous avons pu développer une dynamique autour de ce site qui permette de faire croître le principe d'initiative, tout autant en direction de diverses associations du territoire de chambéry le haut intéressées par le développement de la jeunesse, qu'à l'égard des jeunes eux- mêmes. Ce principe a des limites que nous avons identifiées au niveau organisationnel de l'équipement.
En effet, la jeunesse est bien souvent considérée comme une manne à subvention. Les conflits engendrés par la course aux fiches projets pilotés par des professionnels deviennent endémiques et détournent de son objet le devenir de l'espace jeune. les administrateurs associatifs trouvent là le point d'ancrage facilitateur de toutes leurs difficultés à faire ensemble. La distanciation et la rigueur nécessaire à la considération des questions de jeunesse, à la gestion de l'argent de la jeunesse fait cruellement défaut. Preuve en a été donnée quant à la difficulté des centres sociaux à signer les derniers contrats d'objectifs. Ces faux semblants et ce climat d'escroquerie réciproque pénalisent l'action de la ville mais aussi de l'ensemble des financeurs et plus encore l'image de "la politique".
Notre analyse a conduit vers une exploration des modes organisationnels possibles et le fruit de nos travaux est le suivant : il nous semble aujourd'hui que le système de la société coopérative d'intérêt collectif à but non lucratif soit le plus opportun pour répondre à un véritable envol de la jeunesse au travers d'un dispositif qui lui serait destiné. Nous résumerons là quelques pertinences en direction d'une telle proposition
1)la présence dans la société d'une collectivité (ville de chambéry, agglo) à hauteur de 20% du capital un mode d'accès à la gestion par l'accès au capital de la société par collèges (salariés, usagers, associations) et selon un mode coopératif (un homme = une voix)
2)une participation par la seule porte d'entrée de l'intérêt porté aux affaires de la jeunesse quelle que soit l'origine de domiciliation
3)les principes de développement offerts aux sociétés
4)l'accès aux subventions de fonctionnement et d'investissement, aux emplois aidés réservés aux associations
Nous sommes à votre disposition pour évoquer de vive voix et plus en détails comment et pourquoi une réponse sur la forme enrichirait le fond de ce que vous projettiez, nous semble-t-il, quand à la vocation de cet espace architectural de chambéry le haut. Formule de politesse"
CETTE LETTRE VAUT-ELLE L'APPLICATION DE LA SANCTION LA PLUS GRAVE PREVUE DANS LE CODE DU TRAVAIL ?
Collègues travailleurs sociaux, taisez-vous, n'ayez plus d'idées, n'écrivez plus...vous risqueriez d'être licencié version hard
Faites connaître votre désaveu quant à de telles méthodes, totalitaires et arbitraires, auprès de M. Louis BESSON, illustre ancien ministre du logement et des administrateurs de l'Union des Centres Sociaux en ré-expédiant ce mail au bureau de l'Union des Centres Sociaux
gisele.sismondini@tiscali.fr (présidente)
l.neme@free.fr (vice président)
Francis.Blanc@i-carre.net (vice président)
et surtout à Monsieur BESSON chambery@mairie-chambery.fr
merci de faire suivre ce mail auprès de tout ceux qui ont encore l'énergie de la lutte pour la défense des droits fondamentaux humains.
Enfin pour clore amis d'un monde solidaire, il n'y a peut être pas de hasard mais une expression aussi banale que celle ci dessus présentée coûte cher et j'en suis la principale victime puisque le directeur en question et auteur de la lettre n'est personne d'autre que votre serviteur, signataire d'un certain nombre d'articles dans la rubrique sociologie et psychanalyse, et des articles "Sarkozy l'a dit", "Sarkozy le dit encore".
Il vous reste 24 h pour m'apporter votre vif soutien, car la solidarité, j'y crois, et arrêter l'emballement de la machine. Mercredi auront lieu à 14h et 15h au centre social et culturel des combes les entretiens préalables au licenciement. Merci à tous, pour un autre monde possible cliquez juste.
Benoît COMTE
cbenoit
Création de l'article : 20 novembre 2003
Dernière mise à jour : 20 novembre 2003
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