Bjr à tous,
Excellent de faire des synthèses de tous les forums k'on a raté pask'y faisait trop chaud et k'on cherchait l'ombre ))
Mes références en éco-économie sont les mêmes que Ben, et le concept d'économie du cadeau me semble très intéressant : au lieu de chercher à gagner sur l'autre négociant, on cherche à faire le plus de cadeaux possibles tout en satisfaisant les besoins mutuels.
J'aimerais revenir sur la notion de « perte de niveau de vie », et sur sa définition : si on entend par là uniquement le niveau de consommation, ou aussi le niveau de qualité de la vie ? Prenons un consommateur européen moyen, il vit en ville et supporte les pollutions de toutes sortes, subit la surdose visuelle et publicitaire, l'agressivité ambiante, etc… alors même si c'est un consommateur de biens et de services, il me semble que tempérer le niveau de vie par celui de la qualité de vie ouvre d'autres horizons possibles )) Qu'allons nous lui proposer à notre consommateur moyen, pour rétablir l'équilibre des 20% qui mangent 80% du gâteau ? Mutualisons les biens matériels et immatériels : combien de foyers comptent une machine à laver à usage occasionnel ? avec une machine à laver collective on économise des fonds pour acheter équitable par exemple, pour financer solidaire. Et on retisse du lien humain, de solidarité. Sans perdre l'accès à certaines commodités. Alors on perd en terme de possession individuelle, mais pas en qualité de vie.
Nous devons sans aucun doute reprendre pied avec des réalités planétaires, et remettre en adéquation notre niveau de consommation avec les ressources planétaires, ainsi qu'avec les notions de solidarité, de fraternité, d'humanité. Mais notre consommateur moyen, nous devons le convaincre, que le système économique qui fait des affamés au sud et des obèses au nord n'est bon pour personne. Nous devons lui montrer qu'il sera gagnant au bout du compte, sur d'autres plans que la possession individuelle de biens mutualisables, et que ce gain là peut se traduire en bonheur.
Est-il réaliste de penser que nous pouvons nous organiser pour vivre maintenant, ou dans un proche avenir, une mutualisation volontaire de biens et de services ?