Juste quelques mots : j'ai tâché de lire tous les articles de ces derniers jours : passionnant +++, rien que pour ça il faut continuer ! Sous quelle forme ? à mon avis le collectif peut être le lieu du réseau efficace manquant si on s'assure que les partenaires sont d'accord pour que cela soit ainsi, ou alors un autre collectif, une autre association a-t-elle vocation à le faire : mieux ? plus facilement ?... par exemple je suis membre d'attac et je m'interroge qu'à attac on n'ait pas su mieux relayer la campagne auprès des élus pour stopper les négociations sur l'agcs, dans le rhône on s'y est mis en juillet 2003 ... un peu juste ! ! ! ce n'est pas un reproche mais un constat d'impuissance et de lourdeur, (je n'ai pas eu de récents échos d'attac notamment d'Arles).
Comment être plus efficaces, gérer les priorités ? accepter d'agir là où il faut, quand il faut, en se posant des questions en amont mais en faisant confiance à ceux qui se les sont posées sans se mettre en avant quand on raccroche au dernier moment et qu'on n'a pas tous les éléments. Par exemple j'avais du temps à donner au Larzac parce que c'était les vacances, je me suis trouvée responsable d'un des groupes du service d'ordre, j'ai appliqué les consignes préparées par d'autres (un grand merci à eux) et quand il a fallu assurer parce que certains trucs avaient été oubliés j'ai tâché de le faire au mieux en en référant aux organisateurs, le but était que ça fonctionne avec tout ce monde, qu'il n'y ait pas de pépins, il ne s'agissait pas de créer des problèmes avec des polémiques à ce moment là. Maintenant on peut analyser après coup : pour la rave quand José et d'autres sont partis négocier tous les bénévoles n'ont pas été informés tout de suite : il y avait des priorités ! et certains se réunissant le dimanche soir ont voulu aller manifester, bloquer l'autoroute, faire un barouf alors qu'il y avait un boulot monstre à faire sur le site (démontage, rangement...), pour moi si José et cie n'avaient pas appelé au secours à ce moment là c'est qu'ils pouvaient se débrouiller, nous on avait autre chose à faire... S'il y a eu des ratages de communication très bien rattrappés je pense que c'est d'abord parce que la confiance a fonctionnée après les instants d'énnervement et je pense que ça c'est un bel atout pour le collectif et une belle leçon d'organisation : on en est capable parce qu'on a un vécu, un passé de réflexion et d'action ! continuons cette coordination.