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Bruxelles ne veut plus entendre parler de blé
Soudain la colère me monte. Non seulement la FRANCE encourage BRUXELLES à larguer les agriculteurs FRANCAIS au profit de ceux des pays de l'Est, mais en plus, voilà que nous apprenons de source officielle via les chaînes de télévision publique que bien qu'entrant dans la Constitution Française les régions ultra-périphériques (dont La Réunion, qui m'a adopté) n'étaient pas régies au niveau environnemental par la même interprétation d'un texte UNIQUE. Ainsi cette région a-t-elle vu plus de 65 fois plus d'espèces animales disparaître que la métropole ; sans que nul ministre ne semble s'en soucier. En tout cas, il n'en a rien dit ! Que fait encore cette "égalité" dans notre devise ? Est-ce en se consolant parce que nous savons que nos rares agriculteurs vont bientôt pouvoir pointer à Bruxelles afin de justifier une prime au mérite définie par le copinage avec un de ces technocrates que les espèces animales reviendront à un meilleur équilibre ; sans un grain de blé pour picorer ? J'en doute ! Si la FRANCE doit prochainement passer à table, il serait bon que ses dirigeants actuels abandonnent ça & là les casseroles qui leur chauffent aux fesses ! Comment croit-elle qu'elle va faire son beurre sans blé ? Que mettra-t-elle encore de "Made in France", sans en traficoter QUOI QUE CE SOIT, dans son assiette ? Bon appétit.
Andy LALBA, 1er juillet 2003
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