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La décentralisation prend le maquis
En arrêtant Yvan COLONNA, à deux jours des élections en Corse, nul n'ose voir là autre chose qu'une supercherie prévue par le pouvoir de longue date ; sauf quelque politiciens, bien sûr. Comme il serait bon ton de montrer un président fort. Qui pourrait croire, -l'heure de la "garden-party" arrivée, que le pouvoir ne dissimule rien d'autre que de bonnes intentions ?...Quand on pense que le même groupe politique crie ça & là qu'un département 3.5 fois plus petit (La Réunion)que la Corse doit être divisé en 2, & qu'en moins d'en an il prône l'unité Corse, où est la mascarade ? ...La retraite, la sécu, au diable ces dossiers !...Que l'on espère même oubliés (du petit Peuple) d'ici Septembre ! Qui oserait venir dire que les partisans du "oui" ont bourré les urnes ? Qui oserait seulement se souvenir qu'en 1982, ce fut déjà au nom des spécificités Corses & de la première vague de décentralisationque la Corse fut coupée ? Déjà, à peine dans les filets de ceux qui prenaient l'anisette quelques jours plus tôt avec ses ex-proches, le pouvoir se gargarisait de l'interpellation du plus grand criminel de tous les temps, au prétexte qu'il n'a jamais été suffisamment fliqué depuis le 23 Mai 1999... ...Cela donne , d'une part, une idée certaine de la liberté restreinte que peut être celle du commun des mortels ; quoi qu'il en dise. Ce ne sont que des banalités ; certes. Mais si ces banalités ne finissent pas par être décriées, le Pouvoir aura le pouvoir, mais ne se sentira plus aucune obligation envers la Raison d'Etat ! Merci à ceux qui, à l'instar de José BOVE, nous ouvrent les yeux, afin d'assurer à nos enfants un monde meilleur. P.S. Courage José, la lutte continue !
Andy LALBA, 5 juillet 2003
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