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Dans mon pays, il y a des prisonniers politiques
Dans mon pays, il y a des prisonniers politiques. José en est un, n'en déplaise à certains. Réveillons-nous ! Peut-on admettre ce fait dans notre pays, au XXIème siècle ? Quand finirons-nous, tout de même, par reconnaître que cette démocratie à laquelle nous nous accrochons désespérément, à laquelle nous voulons faire mine de croire, n'est plus ? De fait, nous nous sommes dirigés lentement, presque sans nous en rendre compte, vers le totalitarisme. Les "maladresses" concertées du gouvernement Raffarin n'ont fait qu'accélérer les choses. La télé ment, la radio ment, le gouvernement nous ment. Sarko édite ses lois sécuritaires qui remettent en cause nos libertés fondamentales. Raffarin est un mur contre lequel se brisent inlassablement toutes nos revendications. Et Chirac vient jouer les grands seigneurs en accordant généreusement quatre mois de grâce à Bové. Alors, honnêtement, l'heure est-elle encore à la résistance passive, à la recherche d'alternatives constructives, si louables soient-elles ? Quand je cultive mon jardin pour ne plus manger d'OGM, quand je construis patiemment dans mon petit village un monde plus solidaire, est-ce que je ne cherche pas à me donner bonne conscience ? "Au moins, j'aurais essayé de résister...", me dirai-je alors, dans un soupir de résignation. Mon dieu, faites que ce 14 juillet 2003 soit le plus chaud qu'on ait connu depuis 214 ans !
Sarah, 11 juillet 2003
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