Transformons "Larzac 2003" en réalité sociale différente !
Nous vivons, jusqu'à présent, deux sortes d'actions sociales.
L'une, dont on nous parle à longueur de journées, qui coûterait cher, destinée aux pauvres, réalisée en puisant un peu dans la richesse qu'ils créent.
L'autre, dont on ne parle jamais, supposée ne rien coûter puisque supposée ne pas exister, consiste à puiser abondamment dans les richesses communes une manne destinée à confirmer la puissance des plus favorisés.
Dire qu'il n'y a pas d'argent participe d'une gigantesque escroquerie politique à l'échelle de la planète.
Ceux qui affirment aujourd'hui qu'il n'y a pas d'argent, ne sont-ils pas les mêmes qui affirment depuis longtemps qu'il n'y a pas de génocide dans les pays pauvres ?…
Si, brutalement, nous mettions à disposition des peuples tout l'argent rendu stérile ou nuisible par la spéculation -une masse d'argent équivalant plusieurs fois le Produit National Brut de tous les pays de la planète-, nous aurions un grave problème parce que, brutalement, nous aurions trop d'argent.
Les conceptions utopiques évoluent.
Qui aurait pensé, voici quelques mois, que plus de deux cent mille personnes puissent se rassembler aussi dignement qu'à "Larzac 2003" ?
A qui fera-t-on avaler encore longtemps qu'une vie meilleure soit liée aux différents égoïsmes individuels, corporatistes, sectaires ou nationaux ?
La société que veulent les esprits altruistes, qu'on le sache ou non, est fondée sur un principe supérieur de solidarité humaine.
Ce principe supérieur, lorsqu'il est identifiable et compréhensible, en tant que repère permanent, montre la facilité de vivre solidairement en proposant un progrès mieux maîtrisé et accessible à tous.
Ce principe supérieur, en tant que repère, facilite la compréhension du conditionnement humain ; conditionnement au travers duquel, à des fins de pouvoir égoïste, on manipule la pensée humaine en essayant de masquer ce principe supérieur derrière la multiplication perfide des détails.
N'oublions pas que les détails ne sont que des accessoires. Ils n'ont de réelle utilité que lorsqu'ils permettent de mieux construire la vie autour de l'essentiel. Sinon, ils constituent des leurres pour désorienter et tromper les individus et les peuples.
Lorsque nous sommes troublés par des détails, revenons au principe supérieur de référence -le repère-, par lequel nous saurons estimer le degré d'utilité, de futilité ou de nuisance de ces détails.
Il est important, pour la bonne compréhension de la vie sociale, de reconnaître que l'économie n'en est pas l'élément essentiel. C'est la politique, en tant qu'élément directeur, qui contrôle, ou doit contrôler, tous les éléments qui permettent l'évolution de la société.
A ce titre, la politique est responsable de toutes ses stratégies -tous les éléments qui font sa cohérence, dont l'économie-. Faute de cette responsabilité, tous les individus qui gravitent autour de la politique sont soit des escrocs soit des sots. La seule autre alternative étant la lâcheté.
Les dirigeants des diverses tendances politiques actuelles -de gauche, de droite ou du milieu-, malgré quelques variantes insignifiantes, tacitement, sont bien d'accord : rendre les peuples intelligents et responsables, ou même laisser ces qualités se développer, est dangereux pour eux qui s'accrochent au pouvoir !
N'attendons pas, naïvement, que ces individus s'engagent pour un plus grand bien-être de l'humanité. Soyons même vigilants quant à leur présence ! Agissons sans eux !
Les multiples pensées généreuses doivent se retrouver autour d'une action commune, devant conduire à plus de bien-être pour le plus grand nombre, dans tous les pays.
Cette transformation sociale n'est réalisable que par une action politique différente, coordonnée et permanente.
Les problèmes de société incombent à chaque être humain. L'importance de la responsabilité supportée varie selon le niveau de conscience des problèmes, de même que du bon sens et de la bonne volonté mis au service des actions devant les résoudre.
Assumerons-nous toutes les responsabilités jusqu'à l'acte politique le plus noble ?
Assumerons-nous la responsabilité d'un pouvoir politique mis véritablement au service des peuples ?
Les personnes résolument décidées à créer et à faire vivre un mouvement politique différent, fondé sur le principe supérieur de solidarité humaine, sont invitées à se faire connaître.
L'auteur du présent article est auteur, autoédité, du livre
Le Partage
Code de Santé …
…politique, économique, social, scientifique et religieux.
ISBN : 2-9518833-0-7 ; Dépôt légal : décembre 2002
352 pages ; broché ; 23 euros (4 euros supplémentaires de frais de port sont les bienvenus, ou plus pour les DOM-TOM et l'étranger)
Gérard Privat, BP 6, 81310 Lisle-sur-Tarn (F)