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A côté du FSM 2004 et ses 1 200 débats aux sujets divers, se dressait du 17 au 20 janvier le Mumbai Resistance 2004, à Bombay également, s’opposant à l’impérialisme et à la guerre...
Mumbai Resistance a été créé en janvier 2003 lors du Forum social asiatique qui s’était réuni à Hyderabad pour préparer le FSM. Elle réunit 300 organisations - dont 250 Indiennes - et 2 000 délégués. Son but est "d’exposer et de critiquer les tendances erronées du mouvement antiglobalisation, en particulier le FSM".
"Nous pensons que le FSM est un instrument inadéquat pour comprendre et construire la résistance à l’impérialisme et à la guerre", affirme Sai Baba, un des organisateurs, proche du mouvement naxalite (marxiste-léniniste). "Le FSM n’a pas d’agenda pour une action politique, n’a pas de plan pour la consolidation et l’unification du mouvement antiglobalisation. Sa nature n’est pas de combattre la globalisation mais de lui donner une face humaine", ajoute-t-il, précisant que "les forces qui mènent le FSM sont des ONG (organisations non gouvernementales) financées par l’impérialisme et des sociaux-démocrates qui ont abandonné la lutte il y a longtemps".
12 séances de travail étaient prévues :
impact de la globalisation sur les paysans, les femmes, les tribaux, les "intouchables", les étudiants et les attaques contre les droits démocratiques au nom de la "guerre antiterroriste" et tous les aspects liés à la "guerre impérialiste en Irak".
Selon Sai Baba, "le processus engagé continuera avec un plan d’action pour le futur".
Mumbai Resistance prévoit aussi d’appeler le 20 mars, anniversaire du début de la guerre en Irak, à "une manifestation massive" de solidarité avec le peuple irakien.
MR 2004
amélie
Création de l'article : 23 janvier 2004
Dernière mise à jour : 23 janvier 2004
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Discussion associée à l'article.
Cet article a suscité 3 messages sur son forum
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> Mumbai resistencia 2004
24 janvier 2004, par Olivier
Juste une petite réaction par rapport à cet article, enfin plutôt par rapport aux critiques formulées par Sai Baba, proche du mouvement "naxalite"...Dans le contexte actuel, je voudrais d’abord évoquer le fait que la Société Civile (SC), l’ensemble des citoyens, est en fait en train de se chercher, de chercher son cadre d’action, son identité, sa sphère d’origine, son sens, son devenir....Je pense que pour éviter que la SC se trompe de chemins, de directions, il faut dire d’emblée qu’elle a sa place dans la sphère de la Culture, c’est à dire la sphère des idées, des pensées, du savoir, des sciences, de l’art, de l’éducation, de la religion, etc. A partir de cette sphère fondamentale, la culture, elle peut rechercher le sens de la vie, le sens de l’existence, pourquoi sommes-nous ici ?...D’autre part, en réfléchissant à une meilleure économie (solidarité, coopération...non concurrence), à une meilleure politique (place de l’Etat, lois plus justes et plus équitables ne défendant pas exclusivement les élites, les plus riches...mise en place d’une véritable démocratie participative...), à la diversité des cultures, la Société Civile peut engendrer des changements progressifs justement dans le Marché, l’Etat et la Culture... Revenons à l’article ; Sai Baba nous dit "le FSM n’a pas d’agenda pour une action politique, n’a pas de plan pour une consolidation...". Ces propos ne montrent-ils pas que justement au moment où on recherche l’identité de la société civile, c’est la confusion qui règne pour la déterminer ? Le FSM, l’altermondialisation sont des mouvements de la Société Civile, mais des mouvements culturelles et non pas politiques ! Ils peuvent influer sur les politiques ou dénoncer les politiques (la vie juridique, l’élaboration des lois, dans un sens idéaliste et possible) antidémocratiques, totalitaristes, et pourtant son véritable domaine de réflexion, de méditation et d’action est celui de la CULTURE...Ils peuvent aussi dénoncer l’impérialisme ultralibéral économique (mais aussi "culturel" en tant que "pensée unique", politique, militaire, médiatique, conditionnements...). Est-ce compréhensible, acceptable ? A chacun d’y penser et de le ressentir librement.... Il faut aujourd’hui apprendre à remettre en cause les élites, les autorités, les rendre humbles, mêmes si eux-mêmes méprisent les populations...Eux ne tiennent plus compte de l’homme bon...Et nous ? Autres propos de Sai Baba "Sa nature n’est pas de combattre la globalisation, mais de lui donner une face humaine" et que les ONG sont financés par des "pourris"...Je pense qu’en revendiquant une vie plus humaine, un monde plus solidaire, on se place contre la globalisation ultralibérale destructrice (des économies, des politiques,des cultures), par la contestation et la recherche permanente d’alternatives (y’à de quoi faire...). Donner une face humaine à la mondialisation, qui comprend des processus destructeurs ou encourageants, constructifs, est le grand défi d’aujourd’hui ! Mais la Société Civile doit commencer par apprendre à se connaître elle-même. Cela revient à dire que l’homme doit apprendre à se connaître lui-même pour se transformer et participer à la transformation du monde d’une manière consciente, libre, autonome...
Une évolution intérieure, et une évolution extérieure, et les deux à la fois... Toutefois, les ONG et leurs idées novatrices ne doivent pas être récupérées ou étouffées par les institutions élitaires ultralibérales telles que l’OMC, les Nations Unies, la Banque mondiale, le FMI, etc etc. JE CONSEILLE A TOUS ET A TOUTES DE LIRE LE LIVRE DE NICANOR PERLAS "LA SOCIETE CIVILE, LE 3 E POUVOIR ; CHANGER LA FACE DE LA MONDIALISATION" où cet auteur et acteur très intéressant expose le rôle et les fondements de la Société Civile en tant que nouvelle force mondiale à côté du Marché et de l’Etat. Peut être que l’avenir passera par d’authentiques vrais partenariats entre ces trois sphères de l’organisme social mondial(Marché Etat Société Civile)..... Chacun peut y participer, quelque part, dès maintenant....
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> Mumbai resistencia 2004
25 janvier 2004, par
Mais qui en a encore la sincère volonté ?
En bas, à gauche, A.L.
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> Mumbai resistencia 2004
29 janvier 2004, par Olivier
beaucoup de gens en ont la volonté, beaucoup luttent, beaucoup souffrent et galèrent...Mais c’est en reconnaissant la beauté et la diversité de notre monde qu’on pourra l’aimer et participer à son épanouissement...A chacun d’en prendre conscience, dans la liberté. Beaucoup de personnes ont de la créativité...
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