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’’Il y a deux choses infinies dans le monde, l’univers et la bêtise humaine. Mais pour l’univers je ne suis pas sûr.’’ Albert Einstein
En philosophie, il est souvent fait mention de l’utilité éthique, voire politique, de la guerre, qu’importe qui la déclenche et dans quel but. Les détracteurs de cette thèse disent que l’homme a besoin de faire la guerre, que l’esprit clanique et que les neuro-transmetteurs le force à ainsi agir, pour raison de conditionnement génétique millénaire. Ici mouvement de contre-culture ! En tant qu’étudiant, je me demande souvent dans quel monde je vais devoir me débrouiller plus tard, ou encore juste pourquoi les hommes ont le besoin de se justifier de la guerre.
J’attire votre attention sur le manifeste du Refus Global, qui préconise la libération poétique de la culture, un certain automatisme de pensée et même le non-refus de l’absurde et du surréalisme. Un cynisme humaniste me force donc à réfléchir sur la question ma foi épineuse de la guerre. D’un certain point de vue je peut à la limite concevoir que pour certaines personnes la guerre apparaisse comme une solution à un problème précis. (voir Bush...) Aussi, il faut bien avouer que les guerres ont modelés les frontières et donc permit au États de naitre. Mais réfléchissons deux secondes et voyons de façon lucide la monde. La guerre n’apporte qu’une solution temporaire aux problèmes. Certes disent les uns la guerre aide à combattre la surpopulation qui guette la planète, mais est-ce que des millions d’innocents méritent réelement d’être massacrés au nom de la mégalomanie d’un type ou encore au nom d’idéaux religieux ou culturels ? Ceci se veut un article culturel, et j’arrive à la partie culturelle donc.
C’est que, à mon sens, il faut prendre conscience du fait que c’est l’homme qui a le pouvoir dans le monde, et non la société qui le conditionne. Si nous prenons tous le parti de la non-violence et de la gestion mondiale efficace, qui favorise les relations pacifiques, qui favorise les pourparlers à l’action et qui libère les esprits du carcan des mass medias et qui revalorise la liberté première de pouvoir vivre pleinement sans craindre pour sa vie. Et pour cela, je crois en la culture agissante, je crois au pouvoir des mots et des images et des sons, et je suis persuadé que si nous voulons bâtir un monde sans guerre nous le pouvons. Il nous suffirait alors, passé la prise de conscience générant un chaos de pensée, de tenter de voir objetivement la question de la paix. Mouvement de culture, un courant artistique par définition exerce une certaine influence sur le monde dans lequel il baigne. Ainsi un courant artistique se basant sur la non-violence permettrait de faire réaliser à la masse populaire les absurdités de la guerre, qu’importe son sens premier. En souhaitant que certains comprennent l’importance de s’ouvrir au monde pour mieux vouloir le changer, et ainsi pouvoir réaliser pleinement que la vie sans guerre est possible et plus encore que la guerre est d’une inutilité profonde puisqu’on fond elle ne règle pas les problèmes qu’elle cause par elle-même.
frolll, ce 10 septembre 2004.
frolll
Création de l'article : 12 septembre 2004
Dernière mise à jour : 10 septembre 2004
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