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Le travail en question (1) |
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DROIT AU TRAVAIL ? QUEL DROIT ? QUEL TRAVAIL ?
Le travail est un droit ou plutôt « serait un droit ». C’est dit, c’est proclamé, c’est rarement contesté, c’est même inscrit dans la déclaration des Droits de l’Homme de 1948 et repris dans le préambule de la Constitution française de 1958, reprenant en cela celle de 1946.
Le travail est un droit pourtant on peut en être tout à fait privé et aucun tribunal ne peut faire respecter ce droit. Alors ?
Alors la chose est plus compliquée qu’il n’y paraît.
Quand on parle de « droit au travail », on fait une confusion. Ce n’est pas réellement du « droit au travail » dont il s’agit mais plutôt du droit à l’ « existence sociale ». D’ailleurs toute société qui se prétend démocratique ne peut pas ignorer ce droit. Le problème c’est que dans la société marchande, l’ « existence sociale » est intimement liée au travail. En effet c’est la possession d’un travail, d’un emploi, qui détermine les conditions de cette existence. Or, l’accès au travail est très problématique et soumis à des conditions particulières.
UN DROIT OU UNE OBLIGATION ?
La société se doit d’offrir des conditions d’existence « décentes » à tout membre de la collectivité. Ceci procède de la reconnaissance d’une éthique sociale imposée au cours des siècles par de multiples luttes et est proclamé dans les différentes déclarations des droits de l’Homme depuis le 18e siècle. Il y a donc bien à cet égard une obligation morale de la société envers chacun de ses membres.
Cette obligation morale de la société est devenue, du côté de l’individu une revendication qui par abus de langage et imprudence de la part de la société, s’est transformée en un droit formel. Or, si une obligation morale est seulement morale et ne peut être exigée, un droit peut demander à être appliqué... un droit est plus qu’une obligation morale.
Se pose alors la question de la réalisation des conditions permettant d’assurer cette obligation transformée en droit. Dans une économie de marché, la condition est claire et précise : c’est par le travail que l’individu s’intègre, acquière un statut social, une reconnaissance sociale et peut profiter d’une partie des richesses produites. Et c’est là que les difficultés commencent.
L’obtention d’un travail, d’un emploi se fait dans des conditions rigoureuses : la force de travail d’un individu n’est qu’un moyen de la production dont la finalité est la valorisation du capital. Il n’y a donc pas forcément similitude entre besoin de travail, pour le salarié, et offre de travail de la part de l’employeur. Cette situation, on le comprendra, rend caduque cette obligation, et a fortiori ce droit. En effet, qui peut garantir que chacun-e aura un travail ? Evidemment personne. Ni l’entreprise, dont ce n’est pas la fonction, ni l’Etat qui non seulement n’a aucune obligation, surtout pas celle-la, à imposer à l’entreprise mais de plus est le garant de ce système.
UN DROIT QUI N’EN EST PAS UN
Un droit qui est en contradiction avec le principe de fonctionnement du système marchand et qui ne peut être garanti par aucune autorité n’est à proprement parler pas un droit. Autrement dit, le droit au travail n’existe pas et ne peut pas exister dans ce système. Le revendiquer c’est ne pas comprendre comment fonctionne le système marchand. Vouloir le faire respecter c’est se donner les moyens de remettre en question les principes de fonctionnement de ce système.
Pourtant, même si l’Etat sait que le droit au travail ne peut pas être respecté, il sait aussi que l’impossibilité pour le système marchand de fournir à chacun-e les conditions de son existence ne peut, à terme, et dans le cas d’une extension importante du phénomène, que générer des troubles sociaux. Or c’est exactement ce qui est en train de se produire.
Tant que le système a pu créer des emplois, les conflits sociaux ont pu se limiter à des revendications qualitatives (salaires, conditions de travail,...). La situation était certes conflictuelle, mais rattrapable... le patronat s’ « achetait la paix sociale ». Le chômage jouait le rôle de « régulateur » en matière d’emploi et pour ce qui était de la concurrence entre salariés. Aujourd’hui avec la mondialisation marchande la situation s’est aggravée. Certes, le chômage joue toujours le rôle de « régulateur », surtout dans la perspective d’une dérèglementation du travail, mais un phénomène plus inquiétant est apparu : la perte massive d’emplois due à l’accroissement de la productivité et à la concurrence de pays « salarialement plus intéressants ». Cette perte structurelle d’emplois a une conséquence déterminante : le déchirement du tissu social sur une grande échelle et de manière durable, une exclusion de masse avec pour conséquence une remise en question du « sens » de l’ensemble du système.
UNE REMISE EN QUESTION DU STATUT DU TRAVAIL
Le travail salarié, élément constitutif du tissu social dans notre société n’est plus à même de jouer son rôle. Que vaut le droit au travail pour quelqu’un qui n’en a pas et qui sait qu’il n’en trouvera pas ? Comment intéresser des jeunes au travail quand ils savent qu’ils ont une probabilité non négligeable de ne pas en trouver ? Comment vouloir maintenir une cohésion sociale, sans parler d’harmonie, quand l’élément essentiel de sa constitution fait défaut pour de plus en plus de citoyens ? (voir l’article « La marchandisation contre la citoyenneté »).
Le statut du travail salarié, critiqué comme moyen d’instrumentaliser l’Homme, a tendance à ne plus remplir non plus la fonction de permettre au salarié de vivre de son travail en touchant un salaire (voir l’article « Décadence »). C’est une véritable remise en question de ce qu’est le travail dans le système marchand que nous sommes en train de vivre.
L’État est bien entendu incapable de poser le problème dans ses véritables termes. Il n’en a d’ailleurs pas l’intention. Il essaye de résoudre le problème par des expédients avec l’espoir de retarder les conflits sociaux et de sauver les apparences.
La question du travail est véritablement centrale en vue de l’alternative politique. Elle conditionne la manière dont doit se poser cette dernière. Elle s’articule avec la critique et le nécessaire dépassement de la marchandise. Les nouvelles formes de relations à la production et à la consommation doivent repositionner la question du travail, dépassant en l’abolissant le cadre salarial pour faire du travail non plus un élément d’aliénation et d’exclusion mais une activité librement consentie en vue de satisfaire des besoins libérés des contraintes marchandes.
Patrick MIGNARD
Patrick MIGNARD
Création de l'article : 29 septembre 2004
Dernière mise à jour : 22 septembre 2004
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> Le travail en question (1)
20 novembre 2004, par
La légitimité (3)
Avant de poursuivre, et ce n’est ni par goût, ni par figure de style, mais pour prévenir certaines méprises très fréquentes et quelques fois fatales pour le triomphe de la vérité ou de la justice (ce qui sous un certain angle est synonyme, ou du moins solidaire), avant de poursuivre donc, nous nous sentons contraints de faire une petite mise au point. La rectitude est louable lorsqu’elle est de principe et non simplement de forme ou d’apparence si l’on veut. Autrement dit, et c’est la complexité de la nature humaine qui l’implique, il est des « rectitudes » qui sont précédées, encadrées et soumises à des Tortuosités qu’elles servent dévotieusement sans que ceci soit forcément perceptibles à tout un chacun. De même, il est des « tortuosités » précédées et encadrées par des Rectitudes d’autant moins perceptibles, qu’on n’en participe que trop peu, « tortuosités » qui ne compromettent donc pas la vérité Il en résulte l’obligation de nuancer, le principe d’acceptation des différences, si souvent évoqué, car, il y a différences et différences ; et si le respect est un principe, le respect est lui-même, le premier qui mérite d’être respecté. Ce qui nous interdit de le vider de sa raison d’être, en prétendant l’attribuer indistinctement à tout et n’importe quoi, offrant ainsi avec désinvolture aux pires incongruités et vulgarités les promotions les plus dangereuses qui soient. Nous payons déjà hélas un bien funeste tribut à l’égalitarisme imbécile et méchant, grâce auquel certains ruinent avec l’intelligence, le maigre espoir que nous ayons de rompre un jour avec notre asservissement à la marchandisation démoniaque de l’existence comme à d’autres funestes égarements. Mon propos je le sais ne trouvera guère d’écho chez plus d’un. Car comment faire comprendre, à ceux qui n’ont jamais eu que des opinions, la distinction entre opinion et point de vue, et l’impossibilité intellectuelle et morale de les traiter sur un pied d’égalité. C’est pourtant ce qu’exige constamment la mentalité démocratique contemporaine. Mais le respect de la Vérité, interdit de satisfaire une si exorbitante exigence ! Pour en revenir aux « rectitudes » et « tortuosités », disons, que nous désapprouvons et luttons avec acharnement contre toute rectitude viciée, voire vicieuse qui transporterait « lumineusement » des ténèbres, et nous acceptons, et même applaudissons aux « tortuosités » auxquelles la rectitude consent, contrainte et forcée, pour évoluer dans un milieu difficile et parfois réfractaire, voire hostile, comme celui que constitue notre époque. Nous en sommes là, l’immense majorité, donc ceux qui ont raison selon la « justice » de ce temps, ceux là vivent dans l’erreur, et de choix en choix, renforcent l’empire que l’erreur exerce sur leurs âmes. Non, il n’est pas facile, et aujourd’hui moins que jamais, il n’est pas facile d’être vrai, ni même d’essayer de l’être et simultanément de plaire à tous ; il est même rare qu’on puisse plaire à quelques-uns. Quoi qu’il en soit, cette exigence est notre, et nous ne voyons pas quels désagréments ou quelles considérations pourraient bien nous en détourner. Ce n’est pas que les discordes soient pour nous peu de chose, ni qu’un monde solidaire nous indiffère mais plutôt que la vérité est beaucoup sinon tout. Par ailleurs, les discordes ainsi que tous les désagréments qui résultent indirectement des exigences de la vérité, sont nécessairement passagers ou alors inévitables, alors que tout ce qui est fondé sur l’erreur, quelque avantage temporaire et partiel qu’il représente, conduit nécessairement à la pire de toutes les discordes : la discorde avec Dieu qui est aussi en fin de compte la discorde avec soi-même. Si donc l’entente fraternelle est un bien ici-bas, et elle l’est, le Bien durable de Dieu est meilleur pour nous. Sans compter que nous sommes extrêmement sceptiques à l’idée d’une solidarité qui commence par se désolidariser de Dieu et donc par manquer de respect à toutes les générations antérieures, et aussi encore à de nombreux contemporains. Respecter était un moyen de connaître. Si le respect diminue, la connaissance est impossible. Or le respect a besoin de lenteur. La technique et l’esprit technique, en ont sonné la mort. La manière de penser a précédé la forme abrégée du langage qui caractérise une certaine jeunesse, et cet abrègement du langage rejaillit lui-même sur la manière de penser. Le rendement et l’efficacité se substituent à l’amour de la vérité et bien sûr à l’amour tout court aussi. Pour discerner la singularité d’une époque, il faut chercher comment le temps y sollicite les âmes humaines et comment celles-ci contribuent à renforcer cette sollicitation. Après le succès des machines à tisser de l’empire britannique, la route de l’humanité s’est décidément infléchie pour la conduire dans l’âge qui se définira comme le règne de la technique. Notre monde est technique. La fin, l’essence de la technique, partout où elle intervient, en prétendant intervenir partout, est d’abréger l’avènement du but qu’elle poursuit, du résultat qu’elle fabrique ; et ce qu’elle souhaite et cherche toujours, c’est de pousser cet abrègement jusqu’à la suppression du temps jusque-là indispensable à la production du résultat. Mais certains « résultats » ont besoin du temps ; la hâte, non seulement ne permet pas de les atteindre, mais empêche même de les envisager, ils lui sont étrangers par nature, la Vérité est de ceux-là. Nous sommes hélas nous-mêmes devenus techniques, notre intelligence et notre sensibilité sont devenues techniciennes, et nous ne respectons plus les conditions requises pour goûter la vérité, moins encore pour y parvenir. Nous avons sombré corps et âme dans la culture ou plutôt dans l’anti-culture de la hâte. Il y a donc, au premier abord, trop de différences conséquentes entre les hommes pour postuler, que nous puissions dores et déjà partager un idéal commun. Sans doute, après réflexion, efforts et renoncements, est-il possible d’envisager une plate-forme commune à laquelle nous accepterions tous de participer. Mais il n’est pas sûr que cela puisse suffire pour créer l’harmonie et engendrer une culture de partage. A moins de saisir le partage, comme la division, la séparation et l’éparpillement, autrement dit le couronnement de l’individualisme, et non comme la jouissance d’un Bien commun, aimé surtout comme symbole vécu de l’Unité. Pour notre part, nous considérons que la confusion régnante est si étendue, qu’il n’y aurait à peu près aucune possibilité pour les gens comme nous de se faire entendre, sans déployer beaucoup, beaucoup trop à notre goût de « manœuvres préparatoires ». Nous nous dispenserions volontiers et vous aussi, de toutes ces longueurs qui n’ont d’autre cause que l’obscurcissement de la conscience contemporaine qu’il faudrait vaincre. La pollution mentale atteint désormais des seuils si critiques, que les problèmes d’écologie spirituelle, présentent une acuité qui fait apparaître la couche d’ozone, les rejets radioactifs, la pollution des eaux... et tout le reste, comme de faibles indices du bourbier intérieur. Il faut hélas reconstruire l’évidence et produire à chaque aube, des efforts herculéens contre la confusion et la fange dont cette « civilisation » immonde constamment nous submerge.
Sortir de l’ignorance ne consiste pas à accroître le volume de son savoir, il s’agit bien moins d’une notion quantitative que d’une notion qualitative. Il ne faudrait pas croire que les livres, n’importe quels livres, nous aideraient. Au contraire, la plupart des ouvrages modernes ne contribuent qu’à la renforcer et à la structurer, lui donnant ainsi l’apparence ô combien dangereuse ! D’une connaissance qui en réalité ne l’est pas. Aussi paradoxal que ceci puisse paraître, il est vrai que l’ignorance peut parfaitement se renforcer du fait de l’extension d’un savoir, et donc qu’il y a aussi une ignorance salutaire pour la Connaissance. Ainsi, celui qui par exemple ne cesse d’étendre son savoir sur les propriétés physico-chimiques de la craie avec laquelle on a rédigé une démonstration ou un poème sur un tableau, sans même soupçonner que quelque chose est écrit, à fortiori, qu’il y a là une démonstration ou un poème, est évidemment plongé dans une terrible impasse. Pour une grande part le savoir contemporain relève de la même illusion, méconnaissant totalement le discours de la nature, qui s’accorde si parfaitement avec celui de la Révélation. Vivre humainement, c’est vivre en Héritier. C’est hériter de la démonstration et du poème plutôt que de la craie. Cette conception de l’Héritage qui n’est notre que dans la mesure où nous la partageons avec ceux qui dans le passé l’ont eu avant nous, et tous ceux qui dans le présent la partagent avec nous, mérite que nous nous y arrêtions quelque peu.
Ce dont nous héritons, et dont il nous plait d’hériter, c’est essentiellement d’une Dette, et notre mission consiste à honorer cette Dette, précisément en la transmettant à notre tour. Si d’aventure, il s’y rattache quelque jouissance ou propriété au sens juridique du terme, nous ne nous y reconnaissons de droit, que dans la mesure où cette jouissance contribue à honorer notre Dette ou pour le moins, ne s’y oppose pas. Autrement, nous ne sommes qu’un voleur et un pillard. Nous sommes héritiers, si nous savons l’Héritage comme une manière d’être, comme la Mission que nous acceptons, qui est de faire vivre en nous l’Héritage et, tel un veilleur de nuit, de monter la garde, contre les pillards et les charognards qui se repaissent de cadavres. Sinon, nous ne sommes hélas qu’un misérable déshérité, et tous les biens de la terre ne nous permettront point de cacher, sous le volume de notre avoir, le néant de notre être.
Avant de conclure, il convient peut-être de préciser pour ceux qui ne l’auraient pas réalisé que La LOI, l’Héritage et l’Homme sont une Seule et même Réalité, même si La LOI apparaît plutôt comme celle qui fait don de l’Héritage à l’Homme qui en est le gardien. Et qu’est-ce que l’Héritage ? Sinon, la forme imprescriptible de l’Homme faite, à l’image de Dieu. En un mot : ignorer La LOI ce n’est ni plus ni moins qu’ignorer l’Homme, renier La LOI, c’est renier l’Homme, car La LOI est l’Homme qui se rappelle à lui-même, et comme lui, est à la fois Une et multiple. Il est évident que nous n’exigeons de personne d’adhérer à une telle conception, mais, qu’il nous soit permis d’espérer que chacun nous autorise à l’avoir, et s’efforce de comprendre quelles réticences et attirances l’accompagnent. Nous disions donc que notre Mission consistait à honorer et à transmettre cette Dette, et c’est dans notre effort d’y parvenir, que nous sommes constamment obligés de « philosopher », sans doute à l’excès selon le goût de certains. Encore une fois, nous savons qu’on ne peut pas plaire à tous, et quant à nous, ce qui nous importe par-dessus tout, c’est de plaire autant que nous pouvons plaire à Celui à qui nous devons Tout, et qui pour nous est Tout...notre Seigneur et Maître...DIEU. Que Sa Bénédiction nous enveloppe et que Sa Grâce inonde chacun de nous !
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> Le travail en question (1)
5 octobre 2004, par
Sur "le marché du travail", on ne recrute que des bêtes de travail, des inconditionnels qui se donnent entièrement à leur travail - ou plutôt au travail qu’on leur donne - et comment appelle-t-on cela ? _ - la servitude volontaire, monsieur. Parce qu’on est formé ainsi, habitués à obéir, et parce qu’on a peur du chef. Etienne de la Boetie
Bonne nouvelle
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> Le travail en question (1) à Pessac du 7 au 9 octobre
4 octobre 2004, par
Dans le cadre de la 3ème semaine de l’économie solidaire de Pessac (33) Le sujet est "Le travail dans tous ses états " à suivre , car je pense que cela ne peut aboutir avec le choix actuel des participants... Cette rencontre est patronné par le SEL GABARE de PESSAC. voir le programme sur http://www.sel-gabare.info/spip/article.php3 ?id_article=70
le site du SEL Gabare
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