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Fruit d’un automne québécois où le temps siffle aux blés mûrs.
fulgurance nocturne et sans doute non-virtuelle
l’encre de mon écran le tien a entaché mes yeux
éternellement cœur mon pauvre cœur qui pleure
de n’avoir pas su te toucher
ô ode ici écrite couchant dans le soleil la profondeur de mes sentiments
la pureté pour toi est insuffisante
plus tu vaux plus donc tu exiges
conscient inconscient de la douleur d’amour
Elle est morte l’amour avec l’Atlantique
et ton reflet qui indolent danse
dans ma tête mon cœur mon âme mes jambes mon corps mon être
tu sais non !!! tu ne sais...
que pourrais-tu savoir alors que moi en fait je ne sais pas plus
pas plus que rien
néant vous le néant qui rien n’est ni amour ni savoir
cruauté illimitée de la Providence déshéritée
dans une brèche faille ouverte sur
quoi ? une fenêtre...
la fenestration de moi c’était ouverte pour toi
trop loin tu étais... le métro ne vint pas à mon encontre...
tu seras belle je serais beau la vie par épanchements s’étendra de nos atours bleuis du froid de la morgue risible des coeurs solitaires seuls à deux
alors seul dans le jais noir de ton jade oculaire
dans la marmoréenne splendeur de tes quenottes
il m’arrive encore conscient inconscient de penser
à Toi
frolll
Création de l'article : 16 septembre 2004
Dernière mise à jour : 14 septembre 2004
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