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Combat anti-OGM : mensonges d’Etat, mensonges politiques et propagande |
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Voici le compte-rendu de la "bataille de Poitiers" (25 septembre 2004), par Bruno BOYER
Après les actes de violence subis à Solomiac le 5 septembre 2004, j’étais resté dans une colère noire durant plusieurs jours. Pourquoi mobiliser tant de militaires pour défendre 500 m² de maïs ? Pourquoi ces grenades lacrymogènes et autres grenades assourdissantes ? Pourquoi ?
Après l’assemblée générale du collectif, un 4ème rassemblement est prévu près de Poitiers.
BB : I z’on pas pu trouver plus loin ? Poitiers ! Putain ! 600 bornes !
Mais le questionnement « j’y vais ou j’y vais pas » n’a pas été long. Les CRS (Chirac, Raffarin et Sarkozy pour faire court, et sans le « Messieurs » que la politesse ou le respect obligerait, puisque à leur égard, je n’ai plus que dégoût), les CRS donc, bras droits du MEDEF, veulent nous pousser à la faute, nous faire entrer dans la clandestinité, nous faire peur... Que nenni !
J’ai des obligations en ce dimanche 26 septembre, mais je serais à Valdivienne le samedi 25, sur les terre de R pour lui faire savoir, et à CS aussi, que je ne baisserais pas les bras. Mon épouse, ma compagne, Nadia et moi faisons des sacrifices pour éduquer à nos enfants les notions de respect de la nature, de l’environnement, de la famille, des voisins. Face aux certitudes acquises aujourd’hui sur les dangers des OGM, comment ne pas poursuivre ce combat. Ce serait manquer de respect envers les valeurs que je veux enseigner à mes enfants. CRS, entendez ma détermination pour un monde SANS OGM car, pour ma part, mes convictions vont au delà des revendications contre les essais en plein champs.
EN ROUTE
En ce matin du 25 septembre, Nadia et moi nous levons à 6 h 30 du matin pour avaler 550 kms en direction de Poitiers. Nous prenons avec nous Bakou (il à déjà fais 2 heures de route pour nous rejoindre). Après les présentations, nous voilà partis.
Naïvement, je pensais passer une longue journée sur la route, mais je pensais aussi passer une après-midi « festive ». Malgré tout, au fond de moi, je savais que j’allais faire 1100 bornes pour me faire casser la pipe. D’ailleurs, avec Nadia, nous avons pris la décision de ne pas emmener nos enfants avec nous. Les trois séances précédentes suffiront pour l’instant à leur éducation. Le plus petit de nos enfants (3 ans) nous à dis la veille du départ : « fesez atention, en fauchant lé zOGM, pas ce que les gendames y vont vous jeter la fumée qui pète et qui pue ». Bien, il connaît la leçon...
Le long du trajet, nous nourrissions l’espoir que les faucheurs volontaires se déplaceraient en masse pour que CRS voient que nous ne reculons pas à leurs aboiements. A notre arrivée à La Puye, vers 13 h, grosse inquiétude : vingt voitures tout au plus... Mais nous devions être les vedettes de ce rassemblement, ceux que l’on attend, car ensuite, tout c’est mis en ordre de marche. Les motards bleus sont arrivés. Les voitures de militants aussi, par dizaines. Et bien sûr, ce foutu maudit hélico bleu avec sa caméra boule.
C’est donc à quelques 600 militants que vont s’en suivre les traditionnelles prises de parole et consignes de sécurité. Après quoi, le convoi se met en route. Bien sûr, il ne faut pas oublier l’aimable escorte de ce maudit hélico bleu.
BB : Je sais, j’insiste sur « maudit », mais après « Solomiac Now », la présence de cet appareil est irritante, agaçante... et maudissable.
Arrivés à Valdivienne, nous sommes arrêtés par un premier barrage de gendarmes. A mon grand plaisir, une centaine de faucheurs sont déjà sur place. Des enfants dessinent à la craie sur la route. Nous attendrons quelques dizaines de minutes que l’ensemble du convoi soit arrivé avant de franchir paisiblement ce premier barrage. Le mouvement se met en ordre de marche, quelques quarante faucheurs portant brassards rouges passent devant. Ce sont nos guides. Suivent, derrière, une banderole des élus du peuple (sénateurs, députés, conseillers régionaux et généraux, maires), des responsables politiques et syndicaux. Enfin nous tous citoyens pacifistes, avec nos convictions et nos idéaux.
MENSONGES
Midi Libre - 27.09.2004 - Nouvelle escarmouche Les ministres Hervé Gaymard et François d’Aubert, ont condamné la « brutale tentative d’arrachage de plants d’OGM...
L’Humanité - 27.09.2004 - Trois cents militaires pour « accueillir » les faucheurs Les ministres Hervé Gaymard et François d’Aubert ont condamné d’une même voix cette tentative d’arrachage, qu’ils n’ont pas hésité à qualifier de « brutale »...
Libération - 27.09.2004 - Faucheurs d’OGM contre forces de l’ordre Les ministres Hervé Gaymard et François d’Aubert, ont condamné cette tentative d’arrachage qu’ils ont qualifié de « brutale »...
Arrivés à 400 mètres du champs, nous apercevons plusieurs camions militaires et les reflets brillants des boucliers des gardes-mobiles. Deux fusées sont lancées dans le ciel pour prendre la mesure du vent.
Alors que nous sommes encore à 300 mètres au moins, les « forces de l’ordre » (comme le titre Libération !) vont ouvrir un feu nourri de grenades lacrymogènes en notre direction. Jusque là, avec Nadia, nous avancions main dans la main. Le temps de mouiller nos tee-shirts et de les enrouler autour de notre visage, la fumée nous a envahis.
BB : Je n’avais pas souhaité me munir de groins à solvant et autres lunettes de plongée pour me protéger. Bien que je sois plutôt pudique, j’aurais bien aimé que nous avancions nus vers les lobotomisés placés sous la tutelle du gouvernement que dirige le Medef.
Affolement. Avancer ? Reculer ? Avancer jusqu’aux barrières sans se précipiter pour ne pas m’essouffler, et maîtriser ma respiration dans cette fumée. Bordel, sa pète dans tous les sens. Je me retourne pour voir si Nadia est là. Rien que de la fumée. Je perds ma concentration et en repartant de l’avant, je prends une grande respiration dans un nuage d’une opacité, d’une épaisseur telles que mes poumons se remplissent de fumée et que je m’étouffe. J’essaie de cracher, de gerber, mais je n’arrive plus à respirer. Je cours alors face au vent pour essayer de retrouver de l’air pur. Je manque de tomber. J’arrive enfin contre les barrières. Et là, je rencontre mon sauveur qui m’envoie deux giclées de jus de citron dans le bouche. Miracle, je respire à nouveau. Mes esprit reviennent et je décide alors de faire le tour du « propriétaire » pour mesurer l’ampleur des moyens mis en œuvre.
DESCRIPTION DU SITE
Le champ de maïs ( de là, je le vois enfin) fait environ 300 m² et est bordé d’une première rangée de barrières. Devant ces barrières, plusieurs camions militaires verts et bleus. Devant encore ce que j’appelle les piquets mobiles, des « en chemise bleue » qui ont une radio pour recevoir les ordres de ce maudit hélico ou du préfet. Des « en noir » qui vont aboyer les ordres reçus à des noirs équipés de boucliers et encagoulés comme s’il allait y avoir une attaque chimique. Pour protéger tout ça, à 50 mètres de la première rangée de barrières, une deuxième rangée avec en plus des rouleaux de fil de fer (pas barbelé, pas encore !).
HYPOCRISIE DES POLITIQUES
Le Monde - 26.09.2004 - Actions anti-OGM, mariage gay : le retour de la désobéissance civile Revendiqué au nom de la « désobéissance civile », ce type d’action est contesté par des élus de tous bords (...) Le porte-parole du PS, Julien Dray, affirme que « les élus doivent respecter la loi...
BB : Allez-y, élus de tous bords, faites appliquer la loi, c’est là tout ce qu’on vous demande. Le député (UMP) de Paris, Pierre Lellouche : « il faut respecter le fait majoritaire, et attendre l’alternance »...
BB : « faudrait pas confondre avec majorité Monsieur le Louche !
Du même député : « le viol systématique de la loi par les élus n’a pas sa place dans une démocratie qui fonctionne »...
BB : « Excusez-moi, amis lecteurs, j’avais oublié de vous demander de vous asseoir. Une démocratie qui fonctionne... Je vous donne pas mon opinion ?
Dominique Voynet : « une fois passé la phase d’alerte de l’opinion sur un problème », le recours à des « actes d’insoumission » doit être exceptionnel. S’il devait se banaliser, « les élus, chargés de formuler des propositions politiques, courraient le risque d’être considérés uniquement comme des activistes associatifs »...
BB : « Excuse-moi Noél, mais là, à Dominique, faut lui dire de se taire ou alors elle s’est soumise au Medef lors de son passage au gouvernement. Le Medef lobotomiserait aussi les ministres ?
Malek Boutih, du PS va plus loin en dénonçant « les coups médiatiques » sur des sujets « bien éloignés des préoccupations de la gauche populaire »...
BB : Putain, ils ont mis moins de six mois à le mouler à lui. Vite fait de lui enlever l’esprit associatif. I sait déjà plus quelles sont les préoccupations des citoyens ».
Alors vous tous, politiques qui avez été cités, lisez bien les lignes suivantes, qui sont les leçons de la libératocratie que vous prônez avec la langue de bois qui vous est coutumière.
En contournant le champs pour rester contre les barrières et me mettre dos au vent afin que la fumée ne me tombe pas dessus, j’ai été victime des premières grenades que certains dirons « offensives », d’autres « assourdissantes ». Assourdissantes, vu le sifflement que j’ai eu dans les oreilles durant les minutes qui ont suivi, c’est sûr. Je continue mon contournement, les piquets mobiles, ardents défenseurs du maïs à Monsanto, arrosent les champs autour de tirs lacrymo et de grenades sur les intrépides qui s’approchent trop des barrières. Nous parvenons malgré tout avec un petit groupe à nous coller aux barrières. Je tourne le dos au maïs pour voir ce que nous subissons. Je vais rester là pendant au moins 1 heure, sinon 1 heure 30 que durera notre résistance. Durant ces longues minutes, les tirs de grenades assourdissantes feront fuir les personnes qui vont tenter de nous rejoindre. Des tirs tendus de lacrymo seront aussitôt lancés dans le dos de ces personnes.
TEMOIGNAGE
Un piquet noir mobile avec barrettes s’approche de deux piquets fixes. « Les gars, prenez ces grenades. Vous n’en avez pas encore tiré ? Ils approchent... Visez les jambes... ». Y a pas tout le dialogue, parce que à ce moment, les mouvements d’approche sont nombreux et ça pète de partout. Les jambes, ils les viseront bien, une quinzaine de blessés (certains seront hospitalisés à Poitiers) dont un journaliste.
Au bout d’un moment, parce que j’essaie de les calmer, un groupe de trois me montre les dents, pas la matraque, mais une sorte de truc qu’ils tiennent comme une carabine ( ?). Oups, je m’accroupi et leur tourne le dos. J’essaie de prendre quelques photos. Ca pète de partout, lacrymo et grenades. A chaque explosion, je sursaute. Au bout d’un moment, je décide d’aller à l’autre bout de la rangée de barrières. C’est là que sont les piquets en chemise bleue. J’essaie un dialogue pour leur demander de calmer le jeu. En réponse : « alleeeez, va t’en ». C’est qui me tutoie, lui ! Et puis il me prends en photo, plusieurs fois, vu que plusieurs fois je vais l’interpeller. Ben oui, c’est lui le chef identifiable sur place.
BB : « Il prend beaucoup de photos en souvenir pour ces longues nuits lorsqu’il sera à la retraite et que ces muscles dépériront suite à une maladie dégénérative reconnue pour être causée par une ingestion du gène mutant du maïs nk603 breveté par Monsanto qu’il protégeait au demeurant en cette journée. »
DEMONSTRATION DE LA VOLONTE DE FAIRE MAL
De cette nouvelle position que j’occupe, j’entends vaguement au loin « attendez... y a un blessé à évacuer... » Je me retourne et vois effectivement deux hommes qui portent un gars vers le village. J’interpelle alors « chemise bleue » pour lui dire d’arrêter les tirs un instant dans cette direction. Tu penses. C’est pas le respect de l’autre qui les étouffe ces gars là. Ni une, ni deux, une salve de lacrymo en direction du blessé et une ou deux grenades pour bien les faire partir vers le village. Là, je m’insurge et je lui vomis haut et fort : « tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? » Je me permets de le tutoyer, vu qu’il se le permet, et puis José avait dit que c’était pas nos ennemis. Au demeurant c’est vrai. Ce ne sont plus des être humains depuis que leur cerveau a été formaté. Nos ennemis, ce sont les formateurs, mais eux on les voit pas là, ils ont un relais dans l’hélico, et puis ils s’expriment dans la presse. C’est ça le débat démocratique à la française. Donc, je poursuit mon invective à l’égard de « chemise bleue » : « en Russie, Poutine a attaqué une école pour libérer des centaines d’enfants pris en otages par des terroristes. Toi, tu tires sur des centaines de faucheurs venus pour faucher un maïs que 80% des Européens ne veulent pas voir arriver dans leur assiette. Tu ne respectes même pas l’évacuation d’un blessé. Tu te rends compte de la gravité de ton geste ? ». Il met quelques secondes à réagir. Il me regarde fixement, mais le contenu du regard est vide. Je pense qu’il a rien compris parce qu’il me dit « alleeeez... recule... va t’en », et il me prend encore en photo. Il se rappelle pas qu’il l’a déjà fait. Dégoûté, je repars vers une position de piquets fixes. J’aperçois alors la banderole des élus qui approche pour tenter d’ouvrir le dialogue... Et hop, salve de lacrymo et de grenades en direction d’élus du peuple. Je remarque alors que toutes les fumées de lacrymo ont pas la même couleur. Y en a des blanches et des plus jaunâtres. Je fais encore quelques photos pour garder une trace de cette observation. Merde, plus de pellicule.
VIOLENCE ET IRRESPONSABILITE DE L’ETAT
Au bout d’une heure et demi de résistance, on nous fais signe de nous replier. Je le dis aux piquets noirs fixes, mais ils peuvent pas faire remonter l’information. Ca continue de tirer. Alors je retourne voir « chemise bleue ». Mais c’est peine perdue. Pendant que nous nous replions, nous recevrons des tirs tendus de lacrymogène. Avant de quitter la place, quelqu’un m’a dit : « t’es fou, ne leur tourne pas le dos, ils sont foutus de te tirer dessus ! ». Ben oui, t’avais raison, ils le font. Nous savons que ces maïs sont hors-la-loi. Aucune compagnie d’assurance ne veut couvrir les risques que pourraient engendrer ces essais. Pour autant les essais sont autorisés et défendus militairement contre ceux, nous qui voulons faire respecter le loi. Dites moi, CRS, vos gardes-mobiles, ils sont assurés, eux ?
Je retrouve alors Nadia. Elle va bien, et je dois remercier Noël de l’avoir aidée à sortir de la première salve de lacrymo que nous avons essuyé à notre arrivée. Je retrouve aussi Bakou. Après une prise de parole, il est convenu de quitter la place.
S’il en est encore besoin, la saison prochaine, les fauchages se feront clandestinement et seront revendiqués par l’ensemble des faucheurs. Avis au Medef : faudra garder tous vos essais d’armes transgéniques en plein champs du semis jusqu’à la récolte, et ce jour et nuit. Et faudra prévoir les effectifs, parce que cet hiver, nous allons nous occuper de l’autre bout de la chaîne. Nous allons rendre visite aux grandes surfaces pour leur demander de retirer les produits de leurs rayons et informer les consommateurs. Si nous sommes 3.000 aujourd’hui, nous pourrions être plus nombreux dans quelques mois...
En écho à Marie-Christine Blandin, qui s’est inquiétée lors de la prise de parole finale de la composition des gaz lacrymogènes, je souffre depuis ces incidents de crises que je qualifierais d’asphyxie, ma bouche prend un goût poivré, mes avant-bras et mon visage se mettent à me brûler. Lundi 27 septembre, après une nuit difficile, je ne me suis pas rendu à mon travail. Je suis allé voir mon médecin de famille. Après un examen minutieux, celui-ci s’est inquiété de ce que j’avais ingéré et/ou inhalé. Je lui ai fais part de mon escapade bucolique au bord de la Vienne. Il m’a demandé si j’étais sûr que seuls des gaz lacrymogènes avaient été utilisés. Ce à quoi je n’ai pas pu répondre. A défaut, je suis un traitement anti-allergique de trois jours. Si d’autres personnes ont ressenti ou ressentent les mêmes symptômes, je les invite à se faire connaître.
Aujourd’hui, mardi 28 septembre, j’ai repris mon travail. Les crises « d’asphyxie » et de brûlures sont moins fréquentes et moins douloureuses. Ce soir, je termine donc mon compte-rendu sur la militarisation du débat en France. Nous ne sommes plus dans une démocratie. Nous sommes entré en libertocratie (compression libre d’ultralibéralisme et de dictature du pouvoir économique). La croissance infinie est un leurre. Je ne céderais pas à la propagande du Medef car, pour terminer, je dois citer deux articles à analyser dans un prochain papier :
Le Monde - 26.09.2004 - Fauchages anti-OGM : les français très critiques. Sondage CSA réalisé (...) à la demande des professionnels des semences (...) : 56% des Français ne cautionnent pas ces actions...
Midi Libre - 27.09.2004 - OGM, pour ou contre : le débat. Et là, je ne cite que les participants au débat : Philippe Dagneaux (Midi Libre), Philippe Joudrier (directeur de recherche à l’Inra) et Pietro Pifanelli (Chargé de recherche au Cirad).
Pour finir, ironie de situation, à la sortie du champs nous empruntons la rue « René Cassin ». Le pont sur la Vienne est protégé par des CRS. Surnommé “l’homme des Droits de l’Homme”, René Cassin fut le “père spirituel” et le rédacteur principal de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, adoptée par l’O.N.U en 1948.
Bruno BOYER
Gilles Gesson
Création de l'article : 1er octobre 2004
Dernière mise à jour : 1er octobre 2004
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P.S. pour les photos, aller à l’adresse suivante : http://mdh.limoges.free.fr/support/valdiv/index.htm
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