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RESISTER A LA PRECARISATION DE NOS VIES
Appel pour les Marches du printemps
Appel lancé pendant le procès des Faucheurs volontaires à Riom
En France, comme dans toute l’Europe, depuis une vingtaine d’années, nos droits sociaux fondamentaux et l’essentiel des biens publics sont la cible d’une offensive ultra-libérale sans précédent.
Tous les droits y passent : droits à la santé, au logement et à la terre, à l’éducation, à l’emploi, à un revenu, à la justice, à une alimentation et à un environnement sain
Le droit des peuples à la Paix : guerre en Irak, en Palestine, Tchétchènie, Amérique latine, Afrique, guerre aux peuples du monde, la guerre est globale et permanente.
Les nouvelles technologies de surveillance et de contrôle nous mettent sous tutelle et marchandisent nos vies.
Avec le RMA, les « contrats d’avenir » et autres travaux forcés, la directive européenne Bolkestein, c’est toujours d’avantage de travailleurs pauvres.
Criminalisation du mouvement des « sans », notamment des sans-papiers, la guerre aux pauvres ne cesse de se durcir. Les discriminations et les inégalités s’aggravent. Les droits de celles et de ceux que le système jette à la rue sont en permanence revus à la baisse.
Les fronts de résistance maintiennent une combativité précieuse : la victoire arrachée lors des derniers procès sur les OGM, ou la victoire de plus d’un million de « recalculés » de l’Unedic, rétablis dans leurs droits, en témoignent.
Résister, c’est créer. Créer, c’est résister. Aujourd’hui, dans chaque ville, dans chaque région, unissons-nous pour une convergence des luttes, riche de nos multitudes.
Marches du Printemps
Consultation sur un projet ouvert autour de l’Euro MayDay (1er mai des précaires en Europe)
Marchons pour nous réapproprier nos vies.
Partons des lieux des luttes.
Marchons sur les chemins de l’autonomie.
Marchons pour conquérir de nouveaux droits : il n’y a pas de politique sociale solidaire sans un mouvement social solidaire capable de l’imposer.
Précaires, sans-logis, nomades, radiéEs des minimas soucieux, Jeunes-des-Banlieues, sans-papiers, prostituéEs, malades, détenuEs, ouvriers, paysans et paysannes, faucheurEs volontaires, fauchéEs involontaires, musiciens et artistes, rmistes, chercheurs, saisonniers, intermitents et interlutants, techniciens, vacataires et autres salariés, nous appelons aux marches du printemps, solidaires de tous les précaires, d’ici et d’ailleurs.
Marches de la désobéissance civique et sociale
Désobéissance à ceux qui gouvernent ce monde d’injustices, de misères et de guerres : « quand le gouverne-ment, vide les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs »
Riom - 14 décembre 2004
P.S.
Merci de nous signaler la constitution d’un collectif pour les Marches dans votre ville.
Contactez nous pour vous rapprocher d’un collectif existant.
Gerard REGNIER
Création de l'article : 19 décembre 2004
Dernière mise à jour : 16 janvier 2005
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