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3 poèmes de Philippe Leretre |
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EH ! MEC !
Si ta cigarette pollue mon trottoir
Si ton chewing-gum par terre me colle les boules
Si ton portable envahit mon espace
C’est parc’que tu l’as décidé
Si tes enfants t’ont volé ton pouvoir
Si toute la semaine, c’est pastis et les boules
Si de ta route, tu as perdu la trace
C’est parc’que tu l’as décidé
Si le laid est tout c’que t’arrives à voir
Si ta vie est nulle, qu’elle te fout les boules
Si sur les faibles, tu fonds comme un rapace
C’est parc’que tu l’as décidé
Si la différence, t’as peur de la voir
Si à chaque émotion, tu perds la boule
Si ton quotidien te prend toute la place
C’est parc’que tu l’as décidé
Eh !Mec ! Fais pas semblant de ne rien voir
Ton gâteau d’amour, c’est quand qu’tu l’démoules
Tes envies, tes rêves, sors-les d’ta besace
A toi d’jouer, à toi d’décider
MAIS QU’AVEZ-VOUS FAIT ?
Quand le soleil ne s’ra plus qu’un nuage obscur
Qu’il ne réchauffera plus que Vénus et Mercure
Quand l’eau d’source n’aura plus que le goût d’un murmure
Quand vous aurez cloné tout c’qui bouge, machiavels
Jusqu’à ne plus savoir où est le vrai label
Quand l’être humain n’aura plus rien de naturel
N’espérez pas que je vous pardonne ce carnage
Si je devais créer l’enfer un soir de rage
Je n’aurais qu’à vous copier pour faire des ravages
Quand hommes et femmes seront l’ultime coalition
Disparues les espèces en voie d’disparition
Vous créerez des espèces en voie d’apparition
N’espérez pas que je vous pardonne ce carnage
Si je devais créer l’enfer un soir de rage
Je n’aurais qu’à vous copier pour faire des ravages
Quand vos prophètes seront passés aux oubliettes
Que religions et croisades seront vos seules quêtes
Quand vous serez les maîtres du monde, alors perpét...
N’espérez pas que je vous pardonne ce carnage
Si je devais créer l’enfer un soir de rage
Je n’aurais qu’à vous copier pour faire des ravages
SEUL A CREVER
Je suis seul à crever
Seul dans ce trou paumé
Où mon seul exutoire
Est seulement d’y croire
Y-a-t’il égalité
Où est la vérité
Quand vais-je trouver cette main
Demain, après-demain
Un animal blessé
Du troupeau égaré
Lui vient-il à l’esprit
Que maint’nant, c’est la nuit
Je suis seul à crever
Seul dans ce trou paumé
Où mon seul exutoire
Est seulement d’y croire
La lune peut-elle briller
Sans son amant zélé
La terre serait-elle bleue
Si nous n’avions pas d’yeux
Je suis seul à crever
Seul dans ce trou paumé
Où mon seul exutoire
Est seulement d’y croire
Et moi, je devrais vivre
Seul, sans toi, survivre
Ô, Sainte-Toi, je t’en prie
Chez moi, construis ton nid
Je suis seul à crever
Seul dans ce trou paumé
Où mon seul exutoire
Est seulement d’y croire
Philippe Leretre
Auteurs divers
Création de l'article : 4 février 2005
Dernière mise à jour : 4 février 2005
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> 3 poèmes de Philippe Leretre
17 mars 2005, par
ne te décourage pas philippe, tu es probablement une semence d’étoile. Moi aussi je me sens très seule malgré une charmante famille mais dont la conscience collective n’est pas assez aiguisée. Je te joins un poème (j’en ai d’autres) :
peuple debout
à force de silence, nous acquiessons à la violence ! à force de faire du bruit, même pour dire : non ! nous avons laissé revenir la nuit qui efface les noms ! à force de quiétude, et de pointer du doigt l’autre,nous avons laissé la turpitude s’installer dans nos propres côtes ! où en sommes-nous de conscience aigüe ? où sont les regards clairs pointant vers les nues, sans peur pour leur terrestre avenir ? avenir misérable de larves avortées, si, courbant toujours le dos sous l’adversité, nous laissons se faire l’Histoire sans rien dire ! HISTOIRE : roue incessante des malheurs, qui écrase les peuples mais asseoit les puissances sur des trônes dorés, avec les beaux noms de : "liberté, égalité, fraternité" décorés ! Est-il fatal que tu nrestes inerte, Petit Peuple ? la loi des "grands" nous a-t-elle rendus siveules que nous préférions nous croire impuissants face à un mal qui risque de nous conduire au néant : l’ambition !, que nous fermions toujours les yeux devant l’issue de leur terribles jeux ? faudra-t-il encore et encore nous fier aux menteurs assassins qui nous prive de mener à bien l’heureux destin que nous construirions petit-à-petit, avec l’ardeur vigilante des chercheurs de VIE, sans le tapage de la cour des "rois" françoise lemonnier 29 janvier 1991
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> 3 poèmes de Philippe Leretre
1er avril 2005, par
Merci pour tes compliments et pour le beau poème ! Ca va beaucoup mieux aujourd’hui. Sincèrement.
Philippe
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