Fauchages orléanais

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Agriculture OGM

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8 août 2005, par

Je soughaite réagir vivement à l’incivisme dont font preuve les « arracheurs volontaires » et leurs soutiens. Comment peut-on, à haute voix, revendiquer le droit à la « désobéissance civile » et à l’infraction de la loi ? quel exemple pour la jeunesse. Peut-on laisser ainsi un groupe d’agitateur monopoliser la tribune médiatique en revendiquant une violence délibérée ? Sur la question des OGM, je pense que Oui, il y a des questions Oui, il faut les poser mais IL FAUT LAISSER AUX CHERCHEURS LES MOYENS D’Y REPONDRE !!!! Les promesses et espoirs que permet la technique de modification génétique ne peuvent laisser indifférent. Les possibilités de nouveaux traitements, d’optimisation de l’agriculture notamment dans les zones les plus hostiles, ainsi que la diminution de l’utilisation des produits phytosanitaires demandent une solution efficace. Les OGM sont-il cette solution ? Seuls les travaux approfondis des chercheurs pourront permettre de le savoir, alors oui à la LIBRE RECHERCHE sur les OGM. je n’attends pas de réponse de votre part.

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8 août 2005, par

Quand on ne connait d’un dossier que ce qu’en disent les "pouvoirs public", on ferme sa gueule pettit mouton !

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9 août 2005

Mon cher Patrice...

Tout d’abord laisser-moi, vous qui n’attendez pas de réponse,vous féliciter pour l’intèrêt que vous semblez porter à la question ogémique.Serai-ce un pécher.Non certe pas.S’il est une question citoyenne c’est bien celle-là. Mon cher Patrice vous qui vous agitez derrière votre clavier comme d’autre le font derrière leur tiroir caisse soyez assez aimable de considerer nombre de chercheurs et scientifiques techniciens de laboratoires,astro-phisicien,Docteur en je ne sais pas quoi et autres personnes à la bosse des maths bien prononcée,comme des personnes sensées et évidement douées de raison. Laissons les chercher OUI !!! Mais en milieu confiné !!! Comme cela c’est toujours fait. La LIBERTE OH oui de conserver si c’est pas déjà trop tard notre biodiversité. Mon cher Patrice ON VOUS TROMPENT !!! Ce n’est pas en brévetant le vivant CE n’est pas en S’apropriant le bien commun de l’humanité la terre de nos enfants et de nos petits enfants que l’on soigne. Ce n’est pas en affamant les populations du SUD et... du NORD que l’on fait le bien de son prochain. MOn cher Patrice vous qui mettez parfois de l’humanité dans vos propos songez un peu,n’est-ce pas les mêmes qui ont bourrer la planête de pesticides,d’herbicide et autre caca transgénique detruisant ce que DAME NATURE a mis des millions d’années en forme de cadeau pour ce qui suivent. SI on les écoutait, au paradis sur TERRE on y serai déjà.MERCI GEORGES CLAUDE ET LES AUTRES

Roberto’gm pas.

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9 août 2005

Je trouve curieux de la part de Patrice de participer à une discussion et de refuser d’écouter les réponses à ses questionnements et à ses afirmations. Monsieur Patrice : nous ne pouvons pas nous contenter des affirmations des firmes et des laboratoires.

Dommage qu’il n’y ait pas eu de faucheurs d’amiante, de sang contaminés, de farines animales ! Au nom de la "recherche" et du "progrès", via les médias, les cabinets d’experts en communication on veut encore nous faire le coup ; en bien pire d’après des sources scientifiques indépendantes des firmes.

Nous disons : ça suffit.

Je vous encourage Monsieur Patrice à vous rendre sur les différents sites en lien avec les différents articles de monde-solidaire.

Chantal

PS : ne vous inquiétez pas, la jeunesse en 2005 sait ce qu’elle veut et où trouver l’information. Cette jeunesse est inquiète de l’état dans lequel les deux générations précédentes lui laisse son environnement. Elle est en droit de nous demander des comptes.

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31 août 2005, par Jean-François Humbert

En tant que chercheur impliqué dans le domaine de l’écologie et travaillant dans un institut de recherche agronomique, je voudrais apporté une réponse au message de Patrice même si celui-ci n’en attend pas. Non, il ne faut pas laisser se développer les essais d’OGM en plein champ car il y a déjà suffisamment d’arguments pour rejeter cette technologie. Outre les risques sanitaires et environnementaux déjà clairement identifiés et qu’il n’est donc nul besoin d’évaluer in situ, les OGM présentent deux défauts majeurs qui suffisent à leur rejet. Le premier est qu’ils s’inscrivent dans une dynamique de « mercantilisation » toujours plus poussée du vivant avec, notamment, la prise de brevet qui contraindra par la suite fortement les recherches dans certains domaines et qui s’accompagne de la spoliation d’un bien collectif, les ressources naturelles, au profit d’une minorité. Le second est que les OGM s’inscrivent dans une dynamique toujours plus forte d’industrialisation de notre agriculture avec les conséquences écologiques, économiques et sociales qui l’accompagnent. C’est ce type d’organisation qui a par exemple conduit certains agriculteurs à utiliser toujours plus de pesticides et d’engrais mais aussi à épuiser les sols et les ressources en eau. Pour apporter une réponse à ces vraies questions et problèmes, il faut penser une autre logique de développement et non tenter de mettre des rustines sur une chambre à air qui devient irréparable pour tenter d’employer un discours imagé !!! Enfin, en aucun cas, le mode d’organisation actuelle de notre agriculture ne pourra répondre aux attentes toujours plus marquées des consommateurs de pouvoir disposer d’une nourriture de qualité produite dans le respect de l’environnement et des acteurs de cette production, les agriculteurs. De même, il a été déjà largement souligné que l’argument consistant à proclamer que les OGM permettront de résoudre les problèmes de malnutrition dans le monde est fallacieux (je vous invite à lire par exemple le paragraphe figurant à ce sujet dans le rapport du Commissariat général du plan pourtant globalement favorable aux cultures OGM). Voici très rapidement pourquoi je pense qu’il faut s’opposer au développement des cultures d’OGM et pourquoi je soutiens, en tant que chercheur, les actions entreprises par les faucheurs volontaires.

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