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Communiqué de presse du collectif des faucheurs volontaires |
Les Faucheurs Volontaires revendiquent collectivement le fauchage de deux parcelles OGM le 1er août 2005.
Après les quatre fauchages revendiqués en juillet 2005, les Faucheurs Volontaires se félicitent de l’obligation faite à Monsanto de broyer deux parcelles d’OGM à Valdivienne (87) suite à notre "semis volontaire" effectué en mai dernier. De même, ils constatent que Monsanto a dû broyer deux autres parcelles non autorisées et non communiquées aux élus locaux dans le Loiret et en Eure et Loir au lendemain de notre fauchage du 7 juillet.
Les Faucheurs Volontaires revendiquent collectivement les fauchages effectués le 1er août sur les communes d’Issoire et Le Broc (63) de deux parcelles de maïs OGM de la firme Méristem.
Nous réaffirmons notre opposition à toute culture en champ de plante transgénique même si l’objectif proposé est de fabriquer une lipase gastrique car d’autres moyens existent pour fabriquer ce produit à partir de bactéries ou de levures en laboratoire clos.
Depuis plus de 20 ans, la production de protéines d’intérêt pharmaceutique par transgénèse est pratiquée en laboratoire en utilisant des micro-organismes en fermentateurs. "Les cultures de plantes OGM thérapeutiques en plein champ ne sont pas justifiées si la production des mêmes molécules utiles peut être obtenue en milieu confiné" (Documentation française 2003), affirmait le rapport des quatre sages sur les essais OGM.
La firme Méristem veut faire produire dans du maïs transgénique en plein champ un médicament non homologué à ce jour. Le fait de vouloir faire produire de manière artificielle un tel produit dans une plante alimentaire en milieu ouvert sur des surfaces agricoles importantes est une hérésie scientifique et agronomique. Cela a déjà été remis en cause aux Etats-Unis après la contamination de 500 000 tonnes de soja conventionnel par un maïs OGM produisant un vaccin porcin (affaire Prodigène) ! Aucune production de substance pharmaceutique en plein champ ne peut être parfaitement étanche ni indemne de risques environnementaux et de toxicité animale et humaine.
En conclusion, les Faucheurs Volontaires dénoncent la tentative de Méristem et Biogemma d’imposer les OGM en plein champ par le biais médical.
Aucune justification scientifique ou thérapeutique ne permet la transformation des champs des paysans en paillasse de laboratoire.
La santé est une affaire trop sérieuse pour qu’elle soit instrumentalisée par des intérêts financiers et économiques.
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> Communiqué de presse du collectif des faucheurs volontaires
6 septembre 2005, par
Vous êtes vraiment des activistes primaires. Vous mettez tout le monde dans le même panier. Les risques dont vous parlez sont inexistants, commencez par savoir de quoi vous parlez, savez vous que notre ADN est truffé de multiples séquences accumulées durant l’évolution et le hasard, entre autres, des infections virales (oui, il y a des virus non pathogènes). Les végétaux sont extremement riches en séquences "étrangères", d’ailleurs le mais est héxaploide, et l’insertion de gènes n’a aucune conséquences facheuses sur le biotope, il faudrait vous mettre à jour avec ce qui ce fait. Pourquoi ne pas vous mettre aussi à la paillasse et tenter de faire des recherches qui aillent dans votre sens. On a la chance d’être en France ou les essais sont extremement bien encadrés, bien réfléchis, pourquoi ne pas dépenser votre énergie dans des pays ou il existe des brevets sur des plants et donc des possibilités de dépendance.
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8 août 2005, par
Rebonjour, j’apporte mon avis sur le sujet, qui n’est sans doute pas le votre mais, vous vous faites de la politique moi j’essaie d’aider les malades, s’agissant de l’arrachage d’ogm thérapeutique, il faut savoir : 1-il n’y a pas beaucoup de pays qui font de la recherche sur la mucoviscidose 2- Les essais sont onéreux 3- il y a des malades qui attendent et qui espèrent 4- il y a des pseudo écolo totalement dépourvus d’humanité qui viennet ruiner l’espoir des patients et le travail des scientifiques contre l’obscurantisme des anti-ogm, je n’ai que quelques mots à dire : merci à mes parents de ne pas être aussi con que vous.
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5 août 2005, par
ici se trouvait un message d’insultes et de menaces qui a été supprimé
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> Communiqué de presse du collectif des faucheurs volontaires
5 août 2005, par
Bonjour, je vois que monsieur a des arguments sérieux a apporter au débat, c’est bien ! Mais avant de parler, réfléchi un peu et ensuite passe ton bac ! Tu pourras peut être t’améliorer en orthographe. C’est fatigant de lire des messages, même d’insultes, truffés de fautes !
Lis ça et tu t’instruiras !
Luttons contre les faux alibis de la recherche OGM.
Le Puy de Dôme, avec 25 hectares de maïs transgénique, est devenu le premier département français en terme d’essais OGM en plein champs. Les firmes LIMAGRAIN et MERISTEM utilisent nos champs comme des laboratoires d’expérimentation. Ces deux entreprises privées exercent une pression forte sur les élus régionaux pour avoir des autorisations de culture. La course avec les américains sur le brevetage du vivant leur laisse entrevoir des profits considérables aux dépends des petits producteurs mondiaux. Après maintes mensonges et cachotteries de la part de ces entreprises et de leurs scientifiques, le dialogue est rompu avec les militants anti OGM. Face à la répression et aux coups de matraques dans les champs de LIMAGRAIN, les Faucheurs Volontaires ont décidé d’agir de manière clandestine sur des champs, pour l’instant, à visées thérapeutiques. C’est dans ces conditions que 3 parcelles OGM de MERISTEM ont été fauchées dans la nuit du 01 au 02 août 2005 sur les communes d’Issoire, du Broc et de Neschers(63). Un OGM à visée médicale reste un OGM. Les risques de contaminations croisées (comme au Etats-Unis*) sont identiques. Le principe de précaution doit rester de mise. La recherche ne saurait être une excuse d’autant que l’on est capable de produire les mêmes molécules en milieu confiné. Si rien n’est fait rapidement, en 2006, ce sera 600 hectares autorisés qui seront cultivés en Auvergne. Nous entrons clairement dans une logique de production. La recherche n’est qu’un prétexte. Il est important de demander un moratoire mondial sur les OGM et continuer la recherche sur les risques pour la santé et l’environnement. Les élus régionaux doivent prendre la responsabilité d’interdire les cultures de transgénique en plein champs. Est-il nécessaire de faire courir des risques aux populations et à l’environnement dans le seul but de faire des profits ?
· 500 000 Tonnes de soja ont été pollué par des gènes de mais transgénique plantés l’année d’avant sur ces parcelles (Affaire Prodigen).
M. C.
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9 août 2005, par
ce que tu ne saisis pas c’est que les malades n’ont pas le temps d’attendre, pour eux un moratoire équivaut à un arrêt de mort, alors que l’on cesse de se branler de grands mots et que l’on regarde les problèmes en face, ce n’est pas avec votre attitude infantile que le débat avancera. Le nucléaire maîtrisé sauve des vies, il en sera de même des ogms. Si vous avez mieux à proposer pour aider les malades dites le, plutôt que ces coup médiatiques, qui ressemblent plus à de la pub qu’à une dénonciation des dangers de la science.
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> Communiqué de presse du collectif des faucheurs volontaires
29 août 2005, par
Il est parfaitement possible d’utiliser des animaux comme sources de produits médicaux (il existe des exemples de chèvres dont le lait produit des molécules destinées à la pharmacie). Le fait d’insister sur l’utilisation de cultures en plein air n’est qu’un cheval de Troie. On pointe du doigt les vilains faucheurs qui tuent des enfants en retardant la recherche (dont l’orientation agriculturelle devrait quand même soulever quelques questions), puis une fois discrédités, on lancera les vrais produits OGM, destinés eux à engranger les méga-bénéfices : les OGM alimentaires (semences de riz, de maïs, de blé etc.).
C’est tellement évident qu’il faut vraiment être aveugle (ou incroyablement naïf) pour tomber dans le panneau.
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6 août 2005, par
Les patrons avaient, et apparemment on encore, l’habitude d’utiliser pour faire le sale boulot des "hommes de mains", généralement voyous, délinquants, incultes et sans scrupules... je vois que ces pratiques continuent, même sur le web. Il est excellent que ces individus s’expriment, ça montre au moins le genre d’argument qu’ont les pollueurs... Merci de la prestation.
Steph de Lille
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> Communiqué de presse du collectif des faucheurs volontaires
8 août 2005
je croyais que le moderateur de ce site éliminait les messages d’insulte ! il doit certainement dormir a moins qu’il n’ait une vision unilatérale et manichéenne de l’insulte : quand elle touche les faucheurs elle est insupportable et eliminée quand elle s’adresse au monde de l’entreprise et de la science elle est souhaitée et protégée ! bravo pour la démocratie
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