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Du riz OGM dans 1,3 milliard de bols ?
ALIMENTATION La Chine est le premier pays à autoriser la commercialisation d’un riz transgénique d’ici à 2006 ou 2007.
RACHAD ARMANIOS/INFOSUD Publié le 14 août 2005 sur 24h.ch
Les cultivateurs chinois s’apprêtent à exploiter un riz capable de tuer des insectes prédateurs, ou de résister à la sécheresse ou à la salinité de l’eau. Les anti-OGM crient au scandale.
La Chine est le premier pays prêt à autoriser la commercialisation d’un riz transgénique, dès 2006 ou 2007. La solution OGM répond à une augmentation de la population, conjointe à une stagnation de la production de riz.
En Chine, on consomme du riz matin, midi et soir, soit pas moins de 90 kilos avalés annuellement par habitant ! Mais la production stagne, ne pouvant, à l’avenir, répondre à la demande. La solution s’appelle OGM (organisme génétiquement modifié) : après quinze ans de recherches, la Chine est le premier pays prêt à autoriser la commercialisation d’un riz transgénique, probablement en 2006 ou 2007, selon le mensuel Science et Vie de juillet. Une vraie révolution .
Or, en devenant le premier aliment de base transgénique directement servi dans les assiettes, le riz chinois réveille les craintes des anti-OGM. Mais en Chine, les voix discordantes restent confinées.
« Nous avons obtenu des riz performants, testé leur innocuité pour l’environnement, on n’attend plus que la décision politique pour avancer vers la commercialisation », s’enthousiasme Gongyin Ye. Ce scientifique est le concepteur d’un riz capable de tuer des insectes (pyrales) causant chaque année pour 1 milliard de dollars de perte, et ce grâce à un gène issu de la bactérie Bt. Résistantes à la sécheresse, à la salinité de l’eau une dizaine de variétés attendent dans les labos chinois.
Quid des risques sanitaires et écologiques ?
Elles sont présentées comme la solution face à la stagnation de la production agricole - due à l’urbanisation et à la déforestation - et au défi de nourrir une population croissante (plus de 1,6 milliard en 2050). De plus, selon une étude parue dans Science, deux sortes de riz Bt permettraient une économie en termes de main-d’oeuvre et de pesticides de 4 milliards de dollars par an. Les OGM contre la pauvreté des paysans et contre les pesticides qui causent maladies et atteinte à l’environnement, voilà qui complète l’argumentaire.
Ce discours fait hurler les anti-OGM, qui dénoncent justement les risques sanitaires et écologiques. Ils craignent une éradication des riz sauvages, contaminés par les variétés transgéniques, et une menace pour des espèces animales (papillons, insectes), « victimes collatérales » potentielles de la toxine Bt. Ils s’attendent aussi à ce que les industriels favorisent des semences que les paysans devront racheter après chaque récolte.
Sur le plan sanitaire, l’enjeu est de taille : la Bt, controversée en Occident, provoquera-t-elle des allergies ? Des millions d’humains l’ont absorbée en faible quantité via des pesticides. Mais en Chine, elle risque de se retrouver dans chaque grain de riz. « Bien qu’une étude réalisée sur des rats n’ait révélé aucun effet négatif, ces travaux ne sont pas suffisants pour décider de nourrir un milliard d’individus de riz transgénique à chaque repas », estime Dayuan Xue, employé au Ministère de l’environnement. Mais sa position semble bien isolée.
C’est que les voix contradictoires, en Chine, se font entendre dans les limites qu’impose l’Etat communiste, commente Science et Vie. Sans compter que les consommateurs chinois, peu intéressés à la nature de leur bol de riz, ignorent tout ou presque des OGM : dans un supermarché de Pékin, seuls 27% des clients interrogés par Dayuan Xue en avaient quelques notions de base.
( En Amérique du Nord, des céréales transgéniques sont cultivées, mais les consommateurs les absorbent en petite quantité et presque uniquement sous forme de produits transformés. A l’heure actuelle, les OGM les plus utilisés concernent des plantes servant à l’industrie, comme le coton, ou à l’alimentation des animaux.)
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Création de l'article : 22 août 2005
Dernière mise à jour : 18 août 2005
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