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Les victimes de l’amiante veulent faucher avec nous, allons manifester avec elles ! |
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15 octobre 2005 - 14h00
Paris, Paris
Bonjour à tous,
Nous avons été nombreux à être touchés par le témoignage des membres d’ANDEVA lors de l’assemblée du 16 septembre et, notamment, par le témoignage de Josette, des liens qu’elle faisait entre leur lutte et la nôtre, jusqu’à nous dire qu’ils seraient présent sur les futurs fauchages.
Tous ensemble pour faucher !!!!!!
ANDEVA organise une manif à paris le 15 octobre. J’ai pris contact avec eux. Voilà leur réponse :
"Bonjour,
Vous êtes effectivement les bienvenus à cette manifestation du 15 octobre.
Je vous envoie en PJ. Le tract pour cette manif.
N’hésitez pas à m’appeler en cas de besoin.
Hélène BOULOT
et leur tract :
POUR LA JUSTICE, CONTRE L’OUBLI
Imposons un procès pénal de l’amiante
Cela fera bientôt dix ans que les premières plaintes ont été déposées par des victimes et par l’ANDEVA, l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante. Pourtant, à ce jour, aucun procès pénal n’a eu lieu, aucun responsable n’a eu à rendre compte de ses actes devant la justice pénale.
C’est pour dénoncer ce second scandale de l’amiante que L’ANDEVA ORGANISE
le samedi 15 octobre, à 14 heures,
UNE MANIFESTATION NATIONALE A PARIS
de la Place Saint-Augustin (métro Saint-Augustin)
jusqu’aux abords du Ministère de la Justice (angle de la Place Vendôme)
Nous voulons dire haut et fort à l’opinion publique, au pouvoir politique, au pouvoir judiciaire, notre colère et notre indignation face à ce déni de justice.
Des instructions bloquées, des procureurs de la République passifs, des magistrats spécialisés en santé publique sans aucun moyen et totalement débordés, une loi Fauchon sur les délits non intentionnels, votée en juillet 2000, dont l’objectif était clairement d’amnistier les responsables dans les affaires mettant en jeu la santé et la sécurité des citoyens ... Voilà ce à quoi nous avons assisté depuis bientôt dix ans.
ÇA SUFFIT !
Sept ans après le dépôt de la plainte pénale, le juge de Dunkerque a rendu un non lieu. Sept ans après il n’avait trouvé ni responsable ni coupable. La Cour d’appel de Douai a confirmé cette scandaleuse décision.
Face à ce déni de Justice s’est organisée une formidable mobilisation : 140 veuves de l’amiante de Dunkerque, soutenues par l’Ardeva du Nord - Pas-de-Calais, par l’Andeva et par toutes les associations de son réseau ont lancé un appel.
Une marche des veuves et des victimes « Pour la justice et contre l’oubli » a rassemblé, toutes les trois semaines depuis le 15 décembre, souvent près d’un millier de personnes autour du tribunal de Dunkerque. Des délégations sont venues de la France entière pour soutenir ce mouvement dont la presse et la télé ont parlé et qui a ému l’opinion.
De nouvelles plaintes pénales ont été déposées dans d’autres villes contre Eternit et la Direction des Chantiers Navals.
Des manifestations ont eu lieu à Cherbourg, Toulon, Bergerac, Albi, Clermont-Ferrand, Aulnay-sous-Bois ...
Cette mobilisation a produit un premier résultat : le Garde des sceaux a enfin décidé la transmission des instructions en cours aux deux pôles judiciaires de santé publique de Paris et Marseille. L’Andeva a estimé que cette décision allait dans le bon sens, à condition toutefois que ces deux instances spécialisées disposent des moyens suffisants pour mener à bien leur instruction.
De l’avis même des magistrats impliqués, c’est loin d’être le cas aujourd’hui, d’autant qu’ils ont en charge l’ensemble des affaires de santé publique (sang contaminé, Creutzfeld Jacob, hormone de croissance, etc.)
Alors, nous sommes certains que chacun d’entre vous aura à cœur de faire de ce 15 octobre un temps fort de lutte des victimes de l’amiante pour davantage de justice.
Nous comptons sur vous, sur vos familles, vos amis, toutes celles et ceux que vous connaissez et qui sont concernés de près ou de loin par ce drame pour réclamer, ensemble :
 UN PROCES PENAL DE L’AMIANTE,
LES MOYENS NECESSAIRES POUR LES MAGISTRATS DES DEUX POLES DE SANTE PUBLIQUE,
UNE REVISION DE LA LOI FAUCHON.
Si vous êtes adhérent(e) ou en contact avec une association locale de défense des Victimes de l’amiante, adressez-vous à elle pour avoir le rendez-vous du départ collectif pour la manifestation à Paris.
Si vous êtes adhérent individuel, adressez-vous au siège de l’Andeva à Vincennes
Nous lançons un appel à tous nos amis syndicalistes, mutualistes, associatifs, à tous les élus, à toutes les personnes éprises de Justice et émues par le drame de l’amiante :
venez défiler le 15 octobre à Paris, aux côtés des veuves et des victimes de Dunkerque et de toutes les régions de France !
Andeva
Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante
22, rue des Vignerons 94686 VINCENNES Cedex
Tél : 01 41 93 73 87 Fax : 01 41 93 49 23
E-Mail : / site Internet : http://andeva.free.fr
Il nous reste 15 jours pour nous organiser. Mettre en place une liste de personnes intéressées, se mettre en lien avec ANDEVA pour le convoiturage, établir des banderoles qui fassent le lien entre les 2 luttes,etc.. J’attend vos propositions
Pascal Filippozzi
filippozzi
Création de l'article : 28 septembre 2005
Dernière mise à jour : 1er octobre 2005
Evènement signalé dans l'agenda à la date du 15 octobre 2005
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Les victimes de l’amiante veulent faucher avec nous, allons manifester avec elles !
30 mai 2006, par evelyne
je suis evelyne Geoffroy .l edf a tuer mon Mari a l age de 55 ans j ai eu la faute inexcusable de l employeur mais j ai toujours la haine et je viendrais a la manifestation car pour moi je dois continuer le combat contre tous ces tueurs qui ont tuer nos Maris alors qu ils allaient simplement travailler pour nourrir leurs famille
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Les victimes de l’amiante veulent faucher avec nous, allons manifester avec elles !
12 janvier 2006, par
Ma famille et moi même venont d’apprendre que mon Papa a un cancer de la plèvre et des poumons lié à l’amiante. Il a 68 ans et était tuyauteur dans la réparation navale à Marseille. Je n’arrive pas encore à exprimer la haine que j’ai aujourd’hui. Mon père a été licencié trois fois quand la réparation navale ne se portait pas très bien.Il a en souffert aussi bien financièrement que physiquement et aujourd’hui il pensait qu’il avait droit à un repos bien mérité. Mais non. Son métier le rattrappe même à la retraite.
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Les victimes de l’amiante veulent faucher avec nous, allons manifester avec elles !
11 février 2006
Mon mari est décédé à 62 ans en 2003 d’un cancer du poumon reconnu en MP. Afin de toucher sa retraite à taux plein, malgré sa fatigue et les conditions de son travail très pénible (mécanicien de four à ITON SEINE à Bonnières dans les yvelines) il voulait travailler une année de plus. Pourquoi ? la maladie a été diagnostiquéE 3 mois avant sa mise en retraite à 61 ans. Maintenant j’ai une rente et plus de mari. Je me suis retournée contre l’employeur, soutenue par la FNATH ; J’adhère à l’ANDEVA, au FIVA. Je veux que l’employeur SOIT RECONNU COUPABLE DE SA MORT au TASS. Puis j’attaquerai au PENAL, même toute seule. J’ai tout mon temps, j’ai 58 ans et notre fils 23...Je ne sais pas si j’ai de la haine, je crois que c’est encore plus fort que ça.Mon mari aurait 65 ans cette année, il n’est plus là mais toujours présent. C’est pourquoi il ne faut pas baisser les bras.
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Les victimes de l’amiante veulent faucher avec nous, allons manifester avec elles !
11 février 2006
Je n’ai pas signé : je m’appelle Franceline BENAYAD ;
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