|
Lettre expédiée à Vil pin |
|
En privilégiant les intérêts de vos amis ou de vos maîtres de l’OMC, grands groupes industriels et financiers multinationaux, vous n’hésitez pas à mettre la vie des habitants de ce pays en danger.
Vous n’avez rien retenu des scandales de l’amiante, des essais nucléaires soit-disant sans conséquences sur les autochtones, du sang contaminé, de l’ESB...
A l’image de votre président, vous n’imaginez jamais devoir en répondre un jour devant le peuple.
Mais nous nous chargeons de réunir les éléments qui un jour permettront à nos enfants de demander des comptes à tous ceux qui auront sacrifié leur santé, leur avenir sur l’autel du profit au dieu pognon, OGM, Poncho-Mai, EPR...etc
Le moment venu vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.
Si vous aviez une conscience vous ne laisseriez pas un buissereau autoriser le Poncho Mai, encore plus dangereux que le Régent qu’il interdit "tout en le laissant sur le marché".
Si vous aviez une conscience vous ne laisseriez pas un buissereau faire fi du principe de précaution le plus élémentaire en matière de recherche sur les OGM.
Si vous aviez une conscience vous n’auriez pas accepté d’être le premier ministre d’un homme qui prêche la tolérance zéro ... sauf pour lui !
Nous faucheurs, avons le courage d’assumer nos actes, j’ai déjà eu l’occasion de le faire remarquer à Bernadette lors d’un entretien.
Nous faucheurs refusons de laisser nos amis payer seuls les conséquences de nos actions.
Si vous aviez une conscience, vous n’ accepteriez pas de sièger auprès d’un nostalgique de Vichy, qui prend le risque de précipiter la France dans une sorte de guerre civile pour satisfaire à sa mégalo.
Si vous aviez une conscience, vous n’accepteriez pas de couvrir les dérapages de "sa" police.
Si vous aviez une conscience, vous n’accepteriez pas de voir ce pays chuter de soixante ans en arrière.
Il est vrai que de tous temps les gouvernements ont menti au peuple, alors ne nous demandez pas de vous faire confiance car la confiance çà se mérite.
Quand une minorité élitiste impose son modèle de société à une majorité de fait, celà se nomme totalitarisme, quand la classe politique se fout des coups de semonce que lui adressent naïvement les électeurs celà s’appelle totalitarisme.
La seule différence, importante je vous le concède, avec une forme de fascisme, est le fait que je peux encore prendre le risque de vous adresser un tel courrier.
Pour combien de temps si vous laissez le petit nicolas sautiller sur les terres brunes du fn ?
Je rompt là abruptement car je n’écris jamais que ce que je pense.
Bakou
Bakou
Création de l'article : 7 novembre 2005
Dernière mise à jour : 3 novembre 2005
Page visitée 356 fois (2)
|
|
Discussion associée à l'article.
Cet article n'a encore suscité aucun message sur son forum
Vous pouvez réagir à cet article ; le contenu n'est filtré ni par l'auteur de l'article, ni par le collectif, dans la limite du respect de certaines règles :
- pas de messages injurieux
- pas de message raciste, sexiste, xénophobe, homophobe, ...
- les messages trop longs pourront être supprimés : ce forum est une discussion sur l'article ; si vous voulez publier un texte conséquent, rendez-vous dans l'Espace rédacteurs et proposez un article ; si vous voulez publier un texte sans rapport avec cet article, trouvez un forum adapté ...
- de même, les messages se réduisant au copié-collé d'un article publié ailleurs seront supprimés ; les citations ne sont pas interdites, mais le forum est un espace d'expression personnelle.
Répondre à cet article
|
|