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Dans mon pays, il y a des prisonniers politiques |
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Dans mon pays, il y a des prisonniers politiques. José en est un, n’en déplaise à certains.
Réveillons-nous !
Peut-on admettre ce fait dans notre pays, au XXIème siècle ? Quand finirons-nous, tout de même, par reconnaître que cette démocratie à laquelle nous nous accrochons désespérément, à laquelle nous voulons faire mine de croire, n’est plus ?
De fait, nous nous sommes dirigés lentement, presque sans nous en rendre compte, vers le totalitarisme.
Les "maladresses" concertées du gouvernement Raffarin n’ont fait qu’accélérer les choses. La télé ment, la radio ment, le gouvernement nous ment. Sarko édite ses lois sécuritaires qui remettent en cause nos libertés fondamentales. Raffarin est un mur contre lequel se brisent inlassablement toutes nos revendications. Et Chirac vient jouer les grands seigneurs en accordant généreusement quatre mois de grâce à Bové.
Alors, honnêtement, l’heure est-elle encore à la résistance passive, à la recherche d’alternatives constructives, si louables soient-elles ? Quand je cultive mon jardin pour ne plus manger d’OGM, quand je construis patiemment dans mon petit village un monde plus solidaire, est-ce que je ne cherche pas à me donner bonne conscience ? "Au moins, j’aurais essayé de résister...", me dirai-je alors, dans un soupir de résignation.
Mon dieu, faites que ce 14 juillet 2003 soit le plus chaud qu’on ait connu depuis 214 ans !
Sarah
Création de l'article : 11 juillet 2003
Dernière mise à jour : 14 juillet 2003
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> Dans mon pays, il y a des prisonniers politiques
16 juillet 2003
tout à fait de votre avis Sarah. José Bové a commis des actes de vandalisme répréhensibles il mérite la prison sans aucune discussion puisqu’il a été jugé coupable. c’est un délinquant qui ne respecte plus nos lois. je comprend pas pourquoi certaines personne endormies manifestent sur les routes du tour de France et autre pour faire libérer un voyou casseur, meneur. il a pris 14 mois moins deux mois de grâce présidentielle, il faut qu’il les fasse sans discution.
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> Dans mon pays, il y a des prisonniers politiques
16 juillet 2003, par
Est-ce de la provocation ? Si c’est le cas, ce n’est pas drôle. Si ce n’est pas le cas, alors toutes mes excuses pour ne pas savoir parler/écrire plus clairement. A l’avenir, je serai plus didactique.
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> Dans mon pays, il y a des prisonniers politiques
28 juillet 2003
je suis choqué par ce message anonyme (par manque de courage ?) contre josé .
Peut on être aveugle et inconscient à ce point,et ignorant surtout !!!!!!
cette personne émet elle le même avis sur tout ces politiciens véreux qui sont si souvent mis en cause ?
savez vous madame ou monsieur, qu’à l’époque josé bové n’a pas cassé mais démonté un macdo, pour réagir et alerter l’opinion publique que l’amérique nous imposait du boeuf aux hormones ?
savez vous, Mme, Mr,que ces hormones sont responsables (études scientifiques à l’appui) d’un trés gros pourcentage de cancers ? ainsi que la pilule d’ailleurs...
vous ne dites rien contres ces assassins ?
et pour la relaxe dans l’affaire du sang contaminé,que dites vous ?
c’est drôle votre façon de vous exprimer m’évoque ces gens remplis de jalousie, de méchanceté gratuite,( vous savez ces vieilles commères qui ont pourri notre enfance...qui critiquaient tout le monde, mais qui étaient les premières à aller à l’église,et qui pour la pluspart ont dénoncé et collaboré pendant la guerre...si..si, parfaitement !)
alors avant de casser les gens aussi facilement en invoquant les lois que vous semblez servir aveuglément, renseignez vous comme il se doit sur les tenants et les aboutissants..... et peut être vous rendrez vous compte que si josé bové ne se battait pas pour vous, d’ici quelques années vous ne pourrez même plus manger des produits "du terroir" et autres labels car ceux ci auront été supprimé par les cultures transgéniques !!!
et puis, commencez donc par balayer devant votre porte et vous y verrez plus clair !
à bon entendeur.......
pierre .....de Millau
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> Dans mon pays, il y a des prisonniers politiques
5 août 2003, par
Cher Monsieur,
On voit que vous ne connaissez pas réellement la prison, et les conséquences destructrices des longues peines pour tenir de tels propos. Tous les détenus s’accordent à penser qu’au delà de 5 ans, il n’y plus aucun espoir de réinsertion. A partir de 7 à 8 mois d’incarcération, des problèmes des santé commencent à apparaître chez ceux qui n’ont pas la possibilité financière de "cantiner". Donc, si on veut éviter d’accroître le nombre de paumés dans la société, la justice doit appliquer des peines adaptées au délit constaté. En prison, il a y plus de détenus qui relévent de la psychiatrie que du domaine carcéral !
Pour revenir à José BOVE, la sentence était de mon point de vue totalement injuste. Lisez le Code Pénal, vous constaterez immédiatement que lorsqu’une peine de prison excéde 6 mois, c’est qu’on a commis un délit grave : crime, mise en danger de la vie d’autrui, délinquance financière lésant gravement autrui (abus de biens sociaux, etc...).
Si plus de 600 scientifiques français ont jugé utile de défendre José BOVE, en envoyant récemment une lettre de pétition à Jacques CHIRAC, c’est qu’ils considéraient comme moi cette condamnation comme injuste.
Et puis, ne soyons pas hypocrites, tout le monde sait que les politiciens votent des lois d’auto-amnistie pour couvrir leurs propres exactions. Malgré l’apparente sévérité de Monsieur SARKOZY, je constate que le système judiciaire continue à enterrer certaines affaires qui relèvent de l’abus de biens sociaux. Donc, rien ne change sous le soleil, et Monsieur CHIRAC m’a fait sourir le jour du 14 juillet par ses propos.
Ne vous faites cependant pas d’illusions, José BOVE va rester malgré sa libération sous certaines contraintes administratives jusqu’à la fin de sa peine : justification de déplacement, pointage régulier à la gendarmerie. On ne lui a d’ailleurs pas fait de cadeaux particuliers, chaque détenu a bénéficié de la même réduction de peine à l’occasion du 14 juillet. Le juge d’application des peines a par contre fait preuve de mansuétude pour la mise en liberté conditionnelle, puisque je crois qu’elle ne s’applique pas aux peines supérieures à 12 mois. Peut-être la peine résiduelle était-elle de 12 mois moins un jour ?
En conclusion, oui à l’incarcération des délinquants de haut vol, mais non à une justice partisanne télécommandée par le pouvoir politique par le biais des procureurs de la république. José BOVE a le mérite et le courage d’attirer l’attention des citoyens sur les véritables dangers de ce millénaire, alors que la presse et les médias de communication sont étrangement absents des débats de fond de la société. Sans doute parce que ces sujets complexes font baisser les chiffres de l’audimat. Les OGM ne sont cependant que la partie apparente d’un malaise beaucoup plus profond lié au partage du pouvoir économique mondial.
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