14 décembre 2005 - 14h00
Millau, Aveyron
Des hommes, des femmes, des enfants sont aujourd’hui pourchassés, traqués, empêchés de vivre. Ce sont les sans-papiers, fuyant misère et dictatures souvent au péril de leur vie, victimes de réseaux mafieux qui vivent de la fermeture de nos frontières. Leur seul tort cest de vouloir vivre à toute force et construire un avenir meilleur pour leurs enfants.
Le gouvernement les transforme aujourd’hui en gibier et en boucs émissaires des maux de la société française. À l’arbitraire de la loi s’ajoute celui des pratiques administratives sous la pression d’une « politique du chiffre » ignorant toute humanité. Les drames deviennent quotidiens.
Nous n’admettons plus que ces souffrances s’étalent dans nos villes, sur nos trottoirs ou dans nos écoles. Nous ne supportons plus que des enfants soient embastillés, séparés de leurs parents, expulsés de l’école. Nous sommes révulsés de voir que des familles ont brûlé parce que leurs logements étaient dangereux et qu’on ne voulait pas les reloger.
Nous refusons d’en être complices. Nous appelons, d’ores et déjà, à un moratoire contre toutes les expulsions. Nous en appelons à un large débat démocratique pour construire une autre politique fondée sur le respect des droits et libertés de tous et qui fasse de l’immigré non pas un objet de rejet mais un sujet de droit et de dignité.
Contre l’expulsion d’un sans-papiers
Rassemblement le mercredi 14 décembre à 14h
devant le tribunal de Millau
Collectif des sans-papiers
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> Je ne suis pas d’accord
10 décembre 2005, par Francis
Cette façon de penser est contradictoire avec le reste des idées ici défendues. Choisissez entre ces idées d’une part et tout le reste d’autre part ! Les pays d’émigration ont besoin de garder leur cerveaux et leurs citoyens les plus dynamiques. En forçant les barrières comme vous le faîtes (en irritant la France profonde que vous privez de son code du travail et de ses droits sociaux en renforçant les employeurs et en renforçant la xénophobie qui va faire élire qui on sait, mais ça admettons que ce soit secondaire !), vous videz ces pays de toutes consistance, vous renforcez les gouvernements non démocratiques en les libérant de leur opposition. Non, ils ont une mission à accomplir, ils doivent rester pour changer leur société ! L’autre ligne est "bobo"
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