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Des utopies pour imaginer un autre monde, nous en avons tous plein le chapeau. Pourtant, aujourd’hui, l’urgence est là : le monde qu’on nous donne à vivre n’est presque plus vivable. Alors je jette mes utopies à la poubelle, et je tente de trouver une issue de secours. Juste pour ne pas crever tout de suite.
Jeudi 24 juillet 2003, minuit 30. Chaleur étouffante. Quelques infimes gouttes de pluie ont enfin daigné tomber du ciel. Trop peu. La terre reste sèche. Et je me dis encore une fois : comment peuvent-ils continuer à nier l’évidence ? Comment peuvent-ils encore aller chercher dans l’activité solaire et les grands cycles climatiques des alibis à leur aveuglement.
Nous avons tué la Terre. Notre monde meurt à petit feu (à grand feu), sous nos yeux, et nous sommes une poignée d’hommes et de femmes à l’admettre.
J’allume l’ordinateur pour lire les news.
Nathalie Boitaud, les dents fracassées lors d’une charge de CRS à Rouen.
Fin de la rave bretonne. Une main arrachée, quelques minerves, des gardes à vue ...
Chirac Raffarin Sarko, les CRS, ont vraiment décidé de nous pourrir la vie. Retraite grignottée, intermittents jetés à la rue, Sécu foutue bientôt, et cette autre sécu, pas la Sociale, celle qui se donne tous les droits, droit de mettre ma ligne sur écoute, de lire nos mails, de s’infiltrer, de matraquer ... Quand le bâtiment va, tout va : construisons donc des prisons. Puisons dans le porte-monnaie des petits épargnants à livret A quelques milliards pour bâtir quelques cages à lapins...
Et dehors ? rien de mieux... Massacres pour les dernières tonnes de pétrole à sortir des entrailles de cette pauvre Terre épuisée. L’ONU avait bien dit non, mais l’OMC a gagné. L’OMC gagne toujours.
Je coupe. Assez pour ce soir.
Alors, cet autre monde, on s’y met quand ?
Faisons le pari d’un monde parallèle, habité par un peuple parallèle, gouverné par un gouvernement parallèle, enrichi par une économie parallèle. Prenons du temps pour cela. Organisons notre retraite... Je me retire de ce monde, j’en crée un autre, ici même. Changer tout, tout doucement, pour ne plus rien leur donner, pour ne plus rien leur devoir, comme ça, l’air de rien.
Ne plus leur donner de TVA, parce que je n’irai plus dans leurs supermarchés. Tout restera entre nous : entre mes voisins et moi... petit jardin ici, deux ruches là... bricoles et trouvailles pour ne pas passer par la case taxe.
Ne plus leur donner de TIPP, parce que, c’est promis, bientôt on va gagner. On est déjà presque au point, presque prêts pour rouler au tournesol, à l’eau ou à l’air. Et en attendant ? Pédalons, mes frères !
Ne plus leur donner d’impôts, parce qu’on travaillera moins, et qu’on gagnera moins... tant mieux. En attendant le jour où le travail ne sera plus rémunéré qu’en nourriture, en matière première ...
Ne plus rien leur devoir, ne plus devoir ma santé à la Sécu qu’ils s’apprêtent à massacrer sur l’autel du libéralisme. Réapprendre à comprendre ce que la Terre nous a donné, gratuitement, pour nous aider à vivre.
Ne plus attendre l’illusion de retraite qu’ils me préparent, ne plus compter sur leurs subventions, ne plus rien demander ni donner à leurs banques. Esclavagisme déguisé en charité. Contourner, trouver autre chose, autrement, dans la douce confiance de la famille, celle qui nous a vus naître, ou celle qu’on s’est choisie.
Ne plus obéir à leurs lois injustes.
Ne plus les écouter.
Les regarder vivre de loin, de moins en moins nombreux, de plus en plus inutiles, de plus en plus délaissés, accumulant leur pétrole et leurs dollars pour qui ? pour quoi ?
Un peuple immense de fourmis laborieuses prépare cet autre monde. Vous en êtes, puisque vous êtes ici, devant cet écran. Il ne manque plus que l’étincelle qui le fera sortir de terre. C’est pour bientôt.
Sarah
Création de l'article : 24 juillet 2003
Dernière mise à jour : 24 juillet 2003
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> Un monde parallèle
1er juin 2005, par
Mademoiselle Sarah, ne sachant que peu utiliser une messagerie (c’est, de ma vie, le premier message que j’envoie à quelqu’un)j’ignor même si tout cela te parviendra, mais bon... Alors voilà : j’aime le monde que tu nous décrit là. Sait tu, je penssait justement à infléchir mon mode de vie d’après cette idée, si politiquement baptisée décroissance. Hélas, le peu de conscience que j’ai pus acquérir en dix-huit années d’existence, ce peu de conscience me dit que, en aucun cas, tout le monde ne saurais appliquer une telle façon de voir les choses. Comme tu l’a dit, il ne sagit là que d’un moyen de ne pas crever tout de suite, mais sache que toujours, je le crains, il y aura des gens attachés à leurs sous, à leur routine stupide, etc. Et tout en même tant, peut-être, me dis-je, cerais-ce cela, le monde parfait : je sais (à titre indicatif) que si cette sécu que tu critique, ainsi que nombre de laboratoires pharmaceutiques super libéraux venaient à disparaîtres, mes jours, ceux de nombreux diabétiques comme moi, et handicapés de tous poil seraient comptés. Donc, il faut que d’un côté, l’on soit une majorité à revenir à des choses simples (et autant que possible non poluantes...) et que d’un autres, il reste des gens peu soucieux de toutes ces affaires naturel, voiés au progrès pur et dur. Tout cela, je te le dit ainsi très sommairement, mais j’ai le sentiment qu’il en résulterait une forme de synbiose. Peut être à réflechir...
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> Un monde parallèle
14 septembre 2003
Salut ! Le courage et la gentillesse sont des qualités trop raes et trop nobles pour ne pas être respectées, aussi j’ aimerais commencer par te rendre hommage. Les grands de ce monde se permettent ce que l’ on sait ou qu’ ils puissent aller sur la planete ; ils tuent, ils volent, ils détruisent... tout ça pour du pognon. Evidemment, un autre monde est indispensable pour que l’ humanité puisse subsister, pour que notre civilisation survive, pour que Gaîa ne crève pas ! Seulement... Seulement, comme tu l’ as si bien indiqué, ce monde est parallele : une réalité alternative a comencé à voir le jour au début de ce siècle qui s’ éveille ;
Pas forcément le jour de l’ an 2000,
pas forcément le 11 septembre,
pas forcément le crack de la veille de cette date (que bizarement tout le monde a oublié...) ; Ce monde parallele a vu le jour lorsque les puissants de ce monde ont décider qu’ ils se serviraient d’ une boule de cristal pour mieux le contrôler : le 20 juillet 2000 à princeton, le premier signal optique a été envoyé du futur vers le passé. L’ information peut aujourd’ hui remonter le temps et le peuple n’ est même pas au courrant. On a depuis découvert une 10e planète dans le système solaire et le peuple n’ est même pas au courrant. Les Bush et les Ben Laden sont des amis de familles depuis la seconde guerre mondiale et le peuple n’ est même pas au courrant... Qu’ est ce a penser lorsque la démocratie est ainsi insultée par les médias (le loft et autres) avec l’ intelligence du peuple. Lorsque les médias disent des trucs initeressants pour nous cacher les éléments indispensables à la compréhension de notre monde ? Je salue ton courage, ta compassion...
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> Un monde parallèle
14 septembre 2003, par
Ce sentiment exaspérant que de vastes choses se trament dans notre dos, sans que nous en ayons la moindre idée, est en effet de plus en plus choquant. Mille exemples tous aussi différents les uns que les autres me viennent en tête...
Daniel Dingel roule depuis trente ans avec de l’eau dans son moteur, et tout le monde crie à la supercherie.
Le groupe de Bilderberg se réunit chaque année, et assurément, ce n’est pas une conspiration...
Les medias nationaux soutiennent ouvertement le gouvernement, et nous devrions faire semblant de croire à leur objectivité
Pascal Lamy trouve naturel que les négociations de l’AGCS aient lieu à huis-clos, et nous devrions être de son avis ?
Le nucléaire ne présente qu’un danger très limité, et le nuage de Tchernobil qui s’est sagement arrêté à nos frontières en serait la preuve ?
Insulte à la démocratie, dis-tu ? En effet, je ne vois pas d’autre mot.
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> Un monde parallèle
22 décembre 2004, par
Ah bon ! ils ont envoyé un message du futur au passé ? Mais si le peuple dont vous parlés n’est pas au courant alors comment vous le faites pour avoir ces informations ?
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> Un monde parallèle
27 août 2003, par
j’aime commencer mes textes par une citation donc je commence en cédant la place a ce cher vieux aristote " si tu veux changer le monde commence per croire que c’est possible". tant qu’il restera des gens comme vous qui ne veulent pas noyer leurs ames en retenant leur larmes il restera un espoir. ton monde parraléle est assez proche de ce que j’appelle le monde imaginaire la ou je me refugie pour ecrire des contes et des histoires au tout petit d’aujourd’hui futur grand de demain je me dit que si je peux encrer en eux des valeurs comme , partage, amour, justice le monde de demain n’en sera que plus beau. je vois renaud le chanteur a la télé bléssé, vieilli abandonné de ceux qu’ils aimait et dans ma tete sa chanson "société tu m’auras pas " prenez garde a ne pas mettre toutes vos forces dans votre combat. je vais pas ecrire trop tt simplement parceque je suis pas un pro du net et que je suis pas sur que ce message aille la ou je veux l’envoyer ;-) bonne vie a vous et a vos proches
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> Un monde parallèle
21 août 2003, par
Sarah ton idée me plait, parce que c’est aussi la mienne depuis longtemps. Je comprends aussi tout à fait la position de Florent qui vit le monde au travers d’une autre experience. Mais ce que je voudrais dire a Florent c’est que cette dépendance dans laquelle nous mettent tous nos gouvernements n’est pas sans risques. "Ne vous occupez de rien, on s’occupe de tout, n’hésitez pas a manifester ca nous aide a connaitre vos points faibles, on trouvera le maillon qui manque à l’engrenage. Endormez vous sur vos deux oreilles". Qu’est-ce qu’il y a de commun entre la République Tchêque et le monde parallèle de Sarah ? Elle a raison, on pourrait leur dire m... et vivre a notre manière et que notre travail ne serve plus a remplir leurs caisses. Et puisqu’on parle de solidarité où serait le problème de la retraite, de la santé. Dans le monde de Sarah il y aurait des familles, des médecins... qui auraient choisi de vivre différemment ? Merci Sarah de ce petit moment de reve et Florent je partage un peu tes idées pour avoir vécu dans des pays où l’injustice et la corruption règnent en maître, seulement sous prétexte de bien être on va tout accepter ?
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> Un monde parallèle
8 août 2003, par
si tu ne paies plus de taxes et d’impots, qui te paiera ta retraite et ta Sécu Sociale auquels apparemment tu tiens plus que tout au monde ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? et pourqoui n’irais tu pas faire un petit tour dans un monde parallèle, en Corée du Nord par exemple, pour voir si on y vit mieux ? Il paraît que c’est le paradis de l’égalité entre les hommes, pas de classes sociales, pas de propiétaires, pas de capital...
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> Un monde parallèle
10 août 2003, par
Pardon ? J’ai dit que je tenais particulièrement à MA sécu ? à MA retraite ? J’ai plutôt dit le contraire il me semble... Et pourtant, je me suis mise en grève deux mois, et je me remettrai en grève bientôt pour LA sécu et LA retraite des autres, de ceux qui n’ont pas toujours la possibilité de trouver des alternatives à ces systèmes. Parce que ceux qui en ont besoin, ce sont les plus démunis, pas ceux qui, comme moi, ont le privilège de pouvoir s’offrir le luxe de 2 mois de grève, qui ont la chance d’avoir un banquier qui comprend la situation et accepte de gérer le découvert (conséquent pourtant)...
Enfin, je précise que la rubrique : "un autre monde" se présente comme un atelier d’écriture. C’est un lieu où l’on peut faire des propositions, même totalement irréalisables, simplement pour réinventer une autre façon de penser, la valider ou la critiquer. Si tu lis un peu plus bas, tu verras même que je suis aussi capable de m’auto-critiquer.
Et toi, au fait, à part l’insulte, tu as trouvé quoi pour avancer vers un monde solidaire ?
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> Un monde parallèle
14 août 2003, par
Moi je t’ai insulté ? Je ne suis pas un rêveur ou un utopiste, c’est tout. Je trouve qu’aujourd’hui, en France et en Europe de l’Ouest, on vit plutôt bien, malgré toutes les imperfections de notre système "capitaliste". Mais je préfère quand même ce système à un système communiste, et je sais de quoi je parle. Ma femme a fui la République Tchèque en 1984 pour fuir un système totalitaire, pour vivre dans un pays libre comme le notre où chacun peut s’exprimer et avoir ses opinions. J’en ai marre d’entendre certains se plaindre "qu’on va tous crever" ou que "notre monde n’est plus vivable" (vu dans le forum). Ma femme et sa famille,eux, auraient pu crever lorqu’ils ont cresé sous les barbelés pour quitter leur "monde parallèle", en pleine nuit, à travers la forêt, entre la Yougoslavie et l’Italie. Elle avait 7 ans. Aujourd’hui, elle vit en France, elle travaille, a appris notre langue, elle est libre et peut retourner dans son pays lorqu’elle le veut, et constater les ravages de 45 années de "rébublique démocratique socialiste". Allez faire un tour dans les pays de l’ancien bloc de l’Est et dîtes moi si les vestiges de cet autre monde vous font envies. Ne vous contentez pas de visiter les centres historiques des grandes capitales (toutes rénovées pour plaire aux touristes), mais aventurez vous dans les faubourgs et les campagnes, là où l’occidental ne se risque pas. Vous constaterez que ces pays sont gris,noirs, tristes, pauvres, mal entretenu, pollués. Héritage d’un prestigieux passé, qu’il faudra longtemps pour effacer ! Non, non et non, je préfère mon pays, même s’il obéit aux règles de l’OMC, mêmé s’il est capitaliste depuis toujours, et je sais de quoi je parle. Entre deux Mondes, je choisit le moins mauvais, c’est tout. Je profite de ce qu’il m’offre et c’est déjà pas mal. Je suis heureux d’avoir un toit et à manger, de pouvoir lire ce que je veux, de m’exprimer librement, de ne pas connaître la guerre, de vivre dans une Europe en Paix, même si le Monde ne l’est pas encore. Et je précise que je ne suis pas un privilégié, je suis salarié du privé, dans petite boite, je gagne 1450 E par mois et c’est tout. Je travaillerai jusqu’à 65 ans pour que mon père, lui, parte à 60 ans, comme tous ceux de sa génération. Je m’en fiche, lui il a connu la guerre et l’après guerre, il en bavé, pas moi. Voilà, j’ai tout dit, allez - y, défoulez maintenant. Florent.
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> Un monde parallèle
15 août 2003, par
En effet, sur un point nous sommes parfaitement d’accord : nous ne devons pas perdre de vue que nous sommes des nantis, des privilégiés. Que sont nos petits soucis financiers des fins de mois difficiles à côté de l’immense misère humaine ? Que sont nos revendications sociales à côté d’une vie sous un régime totalitaire ?
Et pourtant, je maintiens qu’il faut s’interdire tout sentiment de résignation. Quand on se résigne à laisser nos droits sociaux, notre liberté bafoués, alors on se résigne également devant la misère des autres.
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> Un monde parallèle
14 septembre 2003
Tu n’ as pas tort, Florent lorsque tu dis que les politiques soviétiques et communistes à outrance ont laissé un gros tas de merde dans l’ histoire qu’ on a pas fini d’ essayer de balayer... Mais ça fait partie de l’ histoire de notre monde. C’ est aussi notre monde. Il n’ ya pas deux planètes en une ; et cette société dégueulasse est également le fruit d’ un grave compromis, au même titre que sa soeur jumelle et fraticide qui lui a survécue : la notre. Je ne pense pas que "monde" soit un terme adéquat pour désigner une société et inversement, tume suis ? Je t’ explique : dans la vie, il ta les animaux, les arbres, les plantes, les océanset les étoile et l’ homme qui fait souvent des grosses bétises. Ben ça, l’ homme qui fait de grosses bétises, c’ est la société, et les reste, c’ est le monde. L’ homme a fait des bétises si grosses qu’ aujourd’ hui, c’ est le monde qui est en danger. Tu piges ? Salue très sincèrement ton épouse pour moi. Bast.
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> Un monde parallèle
28 juillet 2003, par
Je vois bien que la société occidentale moderne orientée vers le développement économique et industriel libéral menace la vie sur toute la planète...La pensée unique fait d’énormes dégâts...dans la culture, l’économie, le tiers monde...Et c’est justement pour cela que la société civile doit s’éveiller à la possibilité d’un autre monde que celui conditionné par la merchandisation du vivant et le matérialisme, la technoscience...Mais quel serait cet autre monde ? Pourquoi pas un monde fait d’agricultures biologique, bio-dynamique, paysanne, fermière,naturelle ou sauvage, mais aussi de commerce équitable, d’économie sociale et solidaire...où l’individu est libre dans la vie culturelle, où l’égalité est favorisée par la vie juridique ( dans une organisation humaine quelconque), et où la fraternité guide les différents acteurs économiques conscients et responsables. Ce monde est possible et peut être qu’il germe actuellement au sein des hommes, derrière la grande mascarade actuelle de l’horreur de la guerre économique, industrielle, militaire...L’autodétermination et la liberté, l’éthique... ne sont-ils pas les idéaux de notre époque ? Peut être faut-il alors repartir sur de nouvelles bases et se demander quelle est la place de l’être humain dans le monde ? Est-il exclusivement un corps matériel fonctionnant comme une machine ? Un robot sans âme ? Le penser, le ressentir, le vouloir sont des facultés humaines pourtant...qui peuvent s’harmoniser. Ne soyons pas pessimistes face à l’évolution actuelle du monde...mais résistons dans la patiente et la tolérance. Chacun peut aider l’autre à construire, à produire, à aimer un monde plus solidaire et humain. Le rassemblement du Larzac est l’occasion de semer des graines dans ce sens...Elles pousseront avec le temps...Vive le Larzac 2003 !
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> Un monde parallèle
28 juillet 2003, par
Olivier, vous le voyez bien, ces aspirations à un monde plus juste, nous sommes nombreux à les avoir. Et c’est même là ce qui me chagrine : nous sommes des milliers à vouloir ce monde différent, et ils sont une poignée à nous imposer leurs lois tyranniques : celles de l’ultralibéralisme des multinationales et de l’OMC, de même qu’en France, le MEDEF gouverne derrière Raffarin.
Alors, qu’est-ce qui cloche ? Eh bien c’est peut-être justement notre patience et notre tolérance... à l’égard de cette poignée de dictateurs.
Si nous nous quittons dimanche 10 août sans savoir quelles actions nous aurons à mener partout en même temps pour que ces choses changent, nous aurons perdu bien du temps.
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> Un monde parallèle
28 juillet 2003, par
Sarah, je comprends ton point de vue...mais il n’empêche que l’impatience ne nous fera pas avancer plus vite...Souvenons nous de Gandhi et de son combat, ainsi que du combat de tous les sages...Je ne dis pas qu’il faut tolérer les dictatures (surtout actuellement), mais bien plutôt que la révolution doit passer par la paix et la non violence. Les dirigeants peuvent défendre leurs intérêts d’une manière égoïste...Cela ne doit pas nous empêcher de rechercher la liberté, l’amour, l’altuisme, etc ! Peut être que cela doit passer tout d’abord par une autre manière de penser, ressentir, vouloir.Chaque être humain devrait pouvoir penser librement, en tant qu’individualité autonome. Ainsi, pour ne pas sombrer dans le pessimisme, ne restons pas trop attacher aux monstruosités actuelles, tellement visibles...Il faut bien sûr s’y intéresser pour tenter de les comprendre. Mais si nous voulons construire un autre monde, il faut s’y mettre progressivement, quelque soit les obstacles, et ils seront nombreux....Les solutions existent déjà, elles évoluent avec les hommes, elles sont en mouvement...Nous pouvons les pratiquer à plus grande échelle, et petit à petit un monde solidaire germerait ! Il faut qu’on réaprenne à communiquer, partager, échanger, pour un monde plus vrai, plus authentique. Chacun est face à ses propres contradictions, ses propres manquements...Mais chacun doit essayer d’avancer. Le coeur de l’homme est à redécouvrir et nous pouvons le faire. Seulement la précipitation ne doit pas être notre chemin, elle est déjà depuis un moment celui du libéralisme...Posons nos pensées et nos actes dans ce chaos actuel...c’est possible ! !
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> Un monde parallèle
28 juillet 2003
Je suis d’accord avec tout ce que tu dis, et pourtant... et pourtant ce que tu dis pointe aussi du doigt nos échecs.
"l’impatience ne nous fera pas avancer plus vite..." : mais c’est qu’il y a urgence ! les destructions que l’on autorise en gardant notre patience sont irrémédiables. On ne revient que très difficilement sur les acquis sociaux que l’on a perdus, on ne reviendra jamais en arrière sur la dégradation de notre environnement.
"la révolution doit passer par la paix et la non violence" : tout à fait d’accord à nouveau, mais la non violence n’a jamais été synonyme de passivité. Tu rappelles les luttes de Ghandi. Les positions non-violentes qu’il a prises ont impliqué une réponse violente, parce que le "jusqu’au-boutisme" de son attitude était ressenti comme une violence faite à l’autorité coloniale. Refuser l’industrie textile britannique était proprement un acte de guerre. Et pourtant, sans une once de violence.
"Chaque être humain devrait pouvoir penser librement, en tant qu’individualité autonome" : c’est aussi très vrai, mais également la cause de notre difficulté à agir. Nous sommes, majoritairement, tiraillés entre la volonté de nous rassembler pour être enfin efficaces, et la stratégie de l’escargot, seul dans sa coquille : ce monde est pourri, et je ne veux plus le voir. Mon jardin bio, mon petit cercle d’amis qui me comprennent, dans ma maison énergétiquement autonome... en espérant que les autres feront de même. Je ne jette la pierre à personne (sinon à moi-même). Mais tout de même, je doute que l’on arrive à quelque chose d’efficace en continuant de cette façon.
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> Un monde parallèle
29 juillet 2003
Sarah, j’admets que tu as en partie raison...mais pourtant je maintiens ce que j’ai écrit, car l’urgence serait peut être non seulement de dénoncer les fausses pistes de développement actuel, tellement nuisibles, mais aussi de reconnaître que chacun est responsable en partie de ce qui se passe actuellement...Certains plus que d’autres, mais la masse des gens a de gros impacts...Sans la patience nous ne pouvons pas mieux nous connaître nous mêmes et ainsi essayer de nous améliorer...Chacun peut s’éduquer lui même, étudier par lui même et partager...Chacun peut exercer des actions morales pour le bien de tous...Chacun peut participer à des actions collectives qui ont du sens, tout en étant libre... Ainsi chacun peut participer à l’évolution de l’humanité. Ce n’est pas de l’égoisme, cela dépend de la conception du monde que chacun se fait... D’autre part, si l’organisation de notre société venait a changer (l’Etat, l’économie, la culture...), alors les lois pourraient être transformées...en de meilleures et surtout plus équitables règlements.....Par exemple la garantie d’un "juste prix rémunérateur" pour le producteur agricole (voir le commerce équitable). Notre environnement est grandement pollué aujourd’hui (je fais des études en environnement). Pourtant, il existe des pratiques pour soigner notre terre malade et polluée, notamment en agriculture. Je ne parle pas des techniques industrielles modernes qui ne respectent pas le vivant...La science moderne est peu remise en cause à notre époque...nous avons souvent une foi aveugle en ses découvertes...Pourtant, il serait bon d’évaluer le bien fondé de ces découvertes scientifiques en regard des besoins réelles de l’homme. Ces inventions sont desfois superflues et pourtant elles rapportent beaucoup d’argents...Le sujet est vaste...Non aux OGM ! Sinon je ne vois pas ce qu’il y a de négatif dans le fait de refuser une industrie textile étrangère ! peut être il me manque des éléments de contexte. Mais dans sa démarche courageuse, Gandhi a montré l’exemple, car il a résisté dans la non violence...Je ne crois pas que ce fut de la passivité...Peut être a-t-il commis des erreurs comme chacun...Mais il a agit dans la détermination, et même l’amour je crois...Pas dans la guerre physique. On ne peut accepter ou refuser l’autorité de quelqu’un qu’avec du discernement... Enfin tu parles peut être du problème des groupements aujourd’hui...j’ai l’impression que les hommes se cachent dans leurs groupes fermés...Il y a vraiment un problème de communication entre les hommes aujourd’hui.. les relations sont souvent faussées par les intérêts personnels...Mais on peut très bien essayer d’aimer les autres et s’occuper de soi. L’autosatisfaction n’est pourtant pas le meilleur ami de l’altruisme...Non je parle de se rechercher intérieurement et d’arrêter de gesticuler dans tous les sens pour ne jamais se trouver...J’imagine d’autre part qu’on peut très bien s’organiser pour cultiver un jardin bio, avoir une maison énergétiquement autonome, et rester ouvert sur le monde,la vie,les autres...mais ce ne doit pas toujours être facile. Le tout serait peut être de ne pas s’enfermer en soi même...ce qui n’est pas toujours facile non plus..Surmonter l’égoïme, les petits intérêts personnels, les envies inconsidérées...ça fait bien partie du travail que chacun doit faire sur lui même...En bref je ne vois pas comment on pourrait évoluer si,au lieu de se tourner vers l’intérieur de l’homme, on continuait à ne voir que les éléments extérieurs de l’homme...ou de la femme. Un autre monde est possible, mais avec l’être humain en son centre...non ?
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> Un monde parallèle
5 août 2003, par
...sans rentrer dans la conversation que vous avez avec olivier je suis plus en harmonie avec ce que vous dites ;je trouve qu’il y a non seulement urgence mais que la demeure est en peril et que les familles humaines qui la composent sont également en peril : il y a le feu dans la maison Terre et ses habitants vont être brulés vif alors les paroles doivent laisser place à l’action : il faut vite essayer de sortir de la demeure et d’eteindre l’incendie ; mais on ne peut sortir de la demeure alors il nous faut eteindre l’incendie de l’interieur et il faut aller vite ; mais peut on aller vite ? Et puis, non pas quand commencer ,mais ou commencer et par quoi commencer mais aussi avec qui ? Bien sur le larzac , mais aprés le larzac ? cancun ? et apres cancun ? ...et le temps passe et avec lui notre impossibilite à modifier les evenements , ...... alors , ... alors je ne sais pas ...
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> Un monde perpendiculaire
6 août 2003, par
ici aussi il fait chaud ... et bientot les côtes de l’océan arctique regorgerons de touristes ;
quoi esperer, quand la télé abruti les gens en même temps qu’elle leur donne un socle culturel commun ?, quoi penser quand tu vois un vieux mec tout seul et misérable, apres avoir passé sa vie a vouloir aider les autres et se batir une utopie ?
l’être humain a ses limites : la comprehension de ses contemporains ; sans ca, pas d’espoir, pas d’envie, pas d’action...juste de la colère et de la haine ;
on est tous dans le meme train, les rails sont déja posés et ceux qui ont réalisé cela savent qu’on ne peut pas revenir en arrière...
alors à quoi bon lutter ? à quoi ça sert l’espoir ? ..à part d’éviter de se faire honte à soi-même ou aux gens qu’on aime...à part de pas sombrer dans l’anéantissement moral...
on admire des gens parcqu’ils ouvrent leur gueule mais on détourne le regard quand ils nous interpellent, on sait que le tabac tue mais on continue de fumer... et de s’imaginer qu’on va pouvoir refaire le monde en fumant des pets...
on connait des alternatives au pétrole pour faire avancer nos voitures (il faut en inventer une qui marche à la pollution..), on en entend parler deux fois par an et le reste du temps on fait la queue à la pompe comme des cons,non ?...on prend meme des connexions internet pour lutter contre ceux qui l’ont inventé...
tout ca parcque l’homme a besoin de la femme et inversément, de se sentir soutenu, aimé et compris dans ses moindres méandres, pour EXISTER, et commencer à avoir envie de répandre du bonheur autour de soi..
la solution ? si j’la connaissais, j’aurais pas écrit tout ca...et j’laurais pas cherché sur ce site !
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> Un monde perpendiculaire
6 août 2003, par
La question qui se pose à travers ce discours pessimiste et l’image monde parallèle/monde perpendiculaire est finalement celle de savoir s’il faut lutter à côté ou de l’intérieur. Essayer encore et encore de militer à l’intérieur des institutions, continuer à voter, à travailler, à consommer, à rouler... ou se couper de tout, et vivre autre chose, autrement.
En réalité, les deux solutions ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais la réelle alternative, à mon avis, est d’arriver à les allier. Se construire un monde parallèle, avec les autres : créer nos propres circuits locaux de distribution, renoncer autant que faire se peut à travailler pour engraisser la finance (comme nous le dira bientôt Pierre Carles avec "Volem rien foutre al païs" et "Attention danger travail", ses deux prochains films), renoncer au modèle culturel et social qu’on nous impose et en fabriquer d’autres. Tout ceci fonctionne déjà, de façon morcelée. Nous sommes sur le Larzac pour rassembler un peu toutes ces expériences, et montrer réellement qu’un autre monde est possible.
En même temps, ne pas se couper totalement de la société, c’est continuer à y semer l’agitation, dans les esprits et dans les faits. Enseigner, c’est montrer à nos enfants qu’il y a autre chose que la télé, aller au supermarcher et interpeler sans cesse le chef de rayon (pour lui demander la provenance des tomates, pour lui demander où sont passées les salades bio...) c’est signifier ce que l’on veut, ce que l’on ne veut plus, voter, insulter nos élus par mail, signer des pétitions, organiser des manifs... c’est toujours être dans la société, et lutter de l’intérieur.
En réponse à plusieurs articles publiés sur Monde-Solidaire, ont été postés de nombreux messages assez pessimistes, où revient toujours la question : "Oui mais que faire ?". Je ne voudrais pas avoir l’air d’avoir des réponses toutes faites, mais tout de même, il faut bien garder à l’esprit que le monde est gouverné par tout au plus mille personnes qui détiennent le pouvoir politique et/ou économique, et que face à eux, nous sommes des milliards d’individus.
Cette année, un fait complètement unique dans l’histoire de l’humanité a eu lieu : nous avons réussi à orgnaniser la première manifestation MONDIALE, en opposition à la guerre en Irak. D’accord, nous avons perdu, mais nous savons maintenant qu’une telle chose est possible, que nous pouvons nous mobiliser en même temps, dans tous les pays, sans exception. En France, chaque discours de nos ministres suinte la peur, la peur terrible de ce qui gronde, de ce qu’ils sentent, de ce qui se couve pour la rentrée... Ils s’y préparents, commencent à assurer leurs arrières, restreignent le droit de grève, renforcent la police. Mais que feraient trois cars de CRS contre un million de personnes, qui ont d’ailleurs eu plusieurs mois pour s’entraîner à la situation ?
Et puis, de toute façon, si nous ne bougeons pas, c’est la Terre elle-même qui nous rappellera à l’ordre. Car il est clair qu’elle est maintenant à bout de souffle, et que le réchauffement climatique, encore nié par certains, minimisé par la plupart, a déjà largement commencé, même si la presse continue à présenter la canicule de l’été comme un fait exceptionnel. Et cet hiver, je vous promets des inondations désastreuses dans le sud de la France (je ne crois pas m’avancer trop en disant cela). Encore deux, peut- être trois années ainsi, et plus personne ne pourra nier l’évidence. Le choc, la prise de conscience, si nous ne sommes pas capables de l’amener par notre parole, sans doute, viendra de la Terre.
RezoZeroConso
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à quand le million de personne dans la rue ?
6 août 2003, par
Bonjour sarah, effectivement comme d’autre je suis entrée sur le site pour trouver les réponses que je n’ai pas et surtout me rassurer : nous sommes effectivement nombreux-ses, individus décidéEs mais aussi mortEs de trouille je crois, nous sommes accabléEs autant par l’évidente nécessité d’agir que par la tâche énorme qui semble nous attendre. Je suis d’accord que des débuts de solutions existent, pourtant on ne peut pas nier que ces quelques milles personnes qui décident pour tous/tes nous ont enfermés dans un schéma d’où il est compliqué de s’extirper... cela dit, de nouvelles perspectives s’ouvrent effectivement, si en amérique du sud comme en europe les revendications deviennent les même c’est sans parce qu’il devient évident que les injustices deviennent chaque jour plus criantes... ce qu’il nous manque c’est plus de coordination, je crois que c’est dans ce monde aujourd’hui qu’il faut agir, le transformer, le remodeler... je parle en mon nom mais je sais être l’écho de bien d’autres en disant que ce que nous espérons du Larzac c’est des propositions d’actions précises, que faire, comment faire, quand le faire pour que nous soyons aussi nombrreux au quotidien à faire entendre notre inquiétude et notre colère que nous le serons pendant trois jours... je crois que nous pourrions être encore plus nombreux si tout lemonde pouvait entendre au moins une fois que c’est possible, je veux dire même les gens qui croient TF1 ou qui vivent en s’accrochant à de petits loisirs éphémères, quand nos parents sont profs, comédiens, directeurs d’associations, quand on a été à la fac ou qu’on a voyagé, quand on grandit d’une certiane façon il y a des "prises de conscience" plus facil, et si les gens à un moment donnée accepte d’écouter et de croire au danger du monde tel qu’il existe aujourd’hui ils sont absolument persuadé qu’ils n’y peuvent rien, alors si des actions simples et convaincantes, tout comme des résultats sont mis en évidence de plus en plus souvent, alors on va dans le bon sens... mais nous sommes déjà en bonne voie j’imagine au fait comment fonctionne votre maison autonome énérgétiquement ?
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> Un monde perpendiculaire
8 août 2003, par
Bonjour à tous
J’ai lu ce fil de discussion avec beaucoup d’intérêt et je partage ton avis Sarah sur beaucoup de points avec sûrement une légère modération.
Je pense qu’il faut un peu regarder les chiffres. Qaund on parle de maison autonome, de monde parallèle, nous ne sommes qu’une poigné à y avoir accès.
80% de la population vit actuellement en zone urbanisée dont plus de la moitié dans des grands centres urbains (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux...) et la possibilité de vivre en autarcie pour eux, ne peut même pas être révé.
L’autre point c’est qu’on ne feras pas bouger les gens avec des promesses de malheur. Dire qu’il y a le feu c’est crier une vérité, mais ça ne fait que tetaniser, terroriser, inquiéter les gens.
Il y a les conflits sociaux, la retraite, la guerre, le climat, les OGM, la pollution, ... Comment voulez-vous que le consommateur s’y retrouve, lui avec ses rêves de jardin derrière la maison avec piscine et chien (la famille Kinder) et ses envies d’ailleurs avec ciel bleu et sable fin...
Plus fort que la tête dans le sable, le quidam s’accroche à cette illusion puisque c’est la seule qui le rassure, et que tous les grands groupes commerciaux font tout pour entretenir le mythe.
Ex parisien depuis 1 an, cela fait trois ans que j’essaie de sensibiliser mes contemporains aux problèmes écologiques. Je suis passé devant eux pour un pessimiste, un allumé, un "Cassandre", un dépressif... chacun ayant voulu voir en moi un extravagant de plus, un agité, ou tout ce qui leur permettait de ne pas prêter attention à mes mots ou de me contredire.
Un peu excessif dans mes démonstrations, un peu emporté par ma passion, il est vrai que je n’ai peut-être pas utilisé le bon langage. Et pourtant, le temps qui passe me donne tristement raison.
Aujourd’hui quand je les revois, ils n’ont pas évolué ou à peine et continuent de s’accrocher à leurs dernières illusions, pourtant intimement, sans savoir vraiment pourquoi ils savent que j’ai raison.
J’ai changé de point de vue. Désormais, plutôt que de tenter de les réveiller pour les jeter sans ménagement dans leur pire cauchemard (ce que je faisais avant) je tente d’élaborer des solutions, je cherche à positiver, je veux proposer des alternatives.
Je n’ai pour l’instant pas beaucoup plus de succès, mais j’ai bon espoir que les mois à venir seront plus productifs de ce coté.
L’une de mes solutions est d’organier le commerce parallèle pour offrir autre chose que les produits de sonsommateurs. Je tente actuellement de mettre en place un site internet de commerce de produits régionaux, une sorte de "commerce équitable national", du Max Havelaar hexagonal. Et je rencontre un soucis, les producteurs ne sont pas partants.
Pourtant mon principe était réaliste : une galerie marchande à mes frais où on peut acheter directement chez le producteur, celui que je vois sur le marché local, celui qui fait des produits bios de qualité. Les produits vendus je ne les touche pas, ila partent directement de chez le producteurs. Je ne détaillerai pas plus le mécanisme qui prend en compte tous les paramètres de transport et de paiement en ligne pour ne pas être trop long, mais juste un dernier point : le prix. Pour rester dans le raisonnable, je propose une "comission sur vente" de 20%. On ne peut plus bas.
Si j’ai reçu quelques réponses favorables des producteurs, ce n’est pas de ceux que j’aurais aimé le plus voir dans mes rayons virtuels, les petits, les à taille humaine mais des gros, ceux qui vendent déjà en grosse quantité aux grandes surfaces des produits sans saveur ni qualité car faits pour tirer des marges au maximum.
Le petit producteur me regarde en biais, se méfie (et je peux le comprendre) et m’affirme la plupart du temps qu’il ne veux pas vendre d’avantage, que le marché local lui suffit...
Autre problème, la TVA. Ceux là, ne sont pas assujettis et moi je le serai, ce qui grève tous mes prix d’un 5.5% supplémentaire (voir 33.3% pour les alcools). Pour ce dernier point, j’ai peut-être trouvé la parade : un GIE ou GIC dont je ne serai que membre et amenerai une compétence là ou d’autres amènent des produits.
je ne serais alors plus commercçant revendeur, mais "producteur intellectuel" et les produits resteraient HT. (à vérifier que ce montage juridique est viable).
Hors le fait que je souhaiterai avoir votre sentiment sur ce genre de projet, et pour revenir au fil de discussion, je pense que c’est ce genre d’action qui permettra peut-être de faire décoller le commerce parallèle et présente un versant optimiste au quidam : il n’y a pas que des problèmes, il existe des solutions.
Toujours aussi impliqué dans la lutte contre la pollution ordinaire, je tente par ailleurs d’ouvrir un site de communication pour les solutions de proximité, pour lister les problèmes, mais surtout une ou des solutions pour chacun.
Il y a 3 ans je voulais faire un livre. Hubert Reeves vient de publier ce que je souhaitais faire, et croyez moi, par son nom, Mr Reeves vendra sûrement 100 fois plus d’ouvrages que je n’aurai pu espérer. Mais ça ne me semble malheureusement pas être le best seller de l’été.
Je veux continuer dans ce sens, communiquer, positiver, convaincre en douceur, proposer des alternatives, des sorties de secours (même si elles sont parfois un peu trop loin). Tant pis, ça rassure, et puis une issue de secours, c’est au cas où...
Je pense qu’en listant les actions à faire en cas de problème on est plus écouté qu’en listant les problèmes. Un peu comme le personnel navigant fait une répétition avant chaque décollage : les masques à oxygène sont là, le gilet de sauvetage sous votre siège. Et tant pis si l’avion explose en vol. Essayons de cultiver les passagers pour les autres cas... _
Un peu de passage ici, (je n’ai découvert votre site que très recemment) je resterai anonyme pour le moment mais vous pouvez me joindre sur
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> Un monde perpendiculaire
10 août 2003, par
Attention , mensonges sur le site internet d’un monde-solidaire .org . Je suis une vraie Libre -penseur , et je ne badine pas avec l’idée de VERITE . Quand les auteurs altermondialistes écrivent des articles sur "d’autres mondes possibles " et encouragent le citoyen internaut de leur faire part de ses idées sur la soi-disant tribune libre forum de leur site soit-disant libertaire , ils filtrent en fait tous les courriers qui ne correspondent pas à leur manière de penser . En fait , ils CENSURENT les courriers des internauts qui leur sont défavorables . La meilleur preuve , c’est que plusieurs vrais Libres penseurs ont rédigé des courriers à teneur philosophique qu` ils n’ont pas diffusé sur le site . Leur forum n’est pas un vrai forum , mais une duperie ; et ce n’est pas la peine de faire croire aux naîfs qu` ils ont eu des pannes de gestion de courrier par ordinateurs . Ils peuvent tromper une certaine jeunesse qui n’a pas encore acquis un esprit critique , et prend ses désirs pour des réalités . Ils ne peuvent pas tromper les vrais adultes qui ne vivent pas dans un monde chimérique , mais raisonnent dans le calme et loin des foules de moutons qui bêlent à chaque discours révolutionnaire faisant croire qui vont changer le monde humain . Quand l’esprit est libre , il ne raisonne pas sur des foules ou sur des rassemblements hétéroclites , il réfléchit sur la condition humaine sans écarter les défauts de l’humain . Vous avez aussi des défauts , vous les altermondialistes qui prétendez à tort incarner des esprits libres . L’argument principal qui prouve que vous manipulez les foules naîves est : les autorités républicaines ont toléré légalement votre rassemblement sur le plateau du Larzarc et même contribué à faciliter l’organisation médicale et de sécurité de vos visiteurs , en échange des militants anarchistes critiquaient dans les discours les services étatiques . En outre , les militants soit- disant libertaires ont refusé et même démonté avec rage le stand d’une délégation de jeunes socialistes qui pourtant incarnaient des idées gauchistes . NON , NON , ce n’est pas vrai , vous n’inventez pas un autre monde libre ; mais vous voulez le retour à la barbarie des goulags des penseurs qui ne pensent pas comme vous . UN ESPRIT N’EST NI A DROITE NI A GAUCHE , IL EST HUMAIN ET PERMET A TOUS LES ETRES HUMAINS DE S ` EXPRIMER ET D ` EXISTER EN UN MEME LIEU . je ne salue pas des menteurs , des censeurs , des sectaires qui veulent organiser le désordre mondiale pouvant entraîner une guerre fratricide entre êtres humains .
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> Un monde perpendiculaire
10 août 2003, par
Marie, comment pouvez-vous parler de censure alors même que votre message est publié ?
Par ailleurs, les articles ou les brèves qui sont écrits par les gens inscrits comme rédacteurs (ce qui est peut-être votre cas) doivent être validés par au moins deux personnes du comité de lecture, qui sont effectivement libres de leur choix (ceci est expliqué lorsque l’on s’inscrit comme rédacteur), puis être mis en ligne par l’administrateur. Or tout le monde (ou presque) était sur le Larzac ces derniers jours. Vous avez peut-être publié un article, mais il ne risque pas d’être mis en ligne dans l’immédiat... faute de personnel pour assurer le site.
Pour ce qui est de l’affaire du stand PS sur le Larzac, ne vous inquiétez pas, j’ai bien l’impression qu’on en reparlera, et que chacun aura l’occasion de s’expliquer amplement à ce sujet... dès que tout le monde sera de retour et aura récupéré quelques heures de sommeil...
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> Un monde perpendiculaire
11 août 2003, par
Sarah , l’argutie qui consiste à dire MAINTENANT que la censure n’existe pas dans l’esprit de certains de vos militants ,est trop facile . le fait est qu’un groupe exalté par leur passion ou par leur révolte ou par leur colère s’en est pris à des jeunes socialistes qui ne sont en rien responsables des difficultés à vivre de leurs contemporains . Sarah , vous avez l’air de minimiser cet acte de violence gratuite envers des personnes qui s’étaient déplacées pour participer au débat . Malheureusement , ils se sont heurtés à des censeurs qui de leur propre chef ont ligoté leur droit à la parole . Personnellemnet je n’appartiens à aucune mouvance partisane , mais je ne peux que m’inquiéter quand un groupuscule cherche des boucs émissaires . Les êtres humains raisonnables ne font pas de politique sur un terreau de PEUR , ou de FRUSTRATION d’individus en mal de vivre . La politique consiste , selon moi , à confronter dans le calme toutes les opinions et dégager un programme de réformes susceptibles d’être accepté par le plus grand grand nombre et par la communauté des citoyens français . Je sais que les altermondialistes se revendiquent citoyens du Monde . Il faudrait se poser la question si au XXI ème siècle tous les ressortissants des états de la planète ont cette même aspiration . Je constate que si les militants socialistes ont été dégagés de la plate forme , beaucoup d’altermondialistes ont accepté la présence de délégués du parti communiste français qui n’ont pas eu le même accueil , et pourtant ils ont été au pouvoir et ont actuellement des députés et des sénateurs . Ces élus communistes ont-ils fait des projets de loi pour défendre vos idées altermondialistes ? Posez vous la question du POURQUOI Je ne porte pas de masque comme certains qui trompent leurs électeurs et les poussent au désespoir ou aux utopies . Personnellement , je suis convaincue que LA POLITIQUE DOIT ETRE FAITE PAR DES HUMAINS RESPONSABLES DE LEURS ACTES ET DE LEURS DIRES , ET NON LAISSEE A DES APPRENTIS SORCIERS QUI JOUENT AVEC LE FEU DES PASSIONS ET DES FRUSTRATIONS DES GENS MALHEUREUX . FAIRE LA POLITIQUE C`EST APPLIQUER DES REFORMES JUSTES POUR LE BIEN COMMUN ET NON FAIRE LA REVOLUTION ... lundi 11 Août
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> Un monde perpendiculaire
12 août 2003, par
En fait, je me sens assez mal placée pour répondre à la place de ceux qui ont revendiqué le démontage du stand du PS. Je pense que le mieux serait de prendre directement contact avec eux (No Vox, le DAL, AC ! et Droit Devant), pour en discuter. Ces collectifs ne peuvent d’ailleurs pas être assimilés au collectif Construire un Monde Solidaire.
Voyez également le bref article dans l’Humanité à ce sujet.
Le stand du PS démonté
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> Un monde perpendiculaire
14 août 2003, par
Hé voilà ! J’ai eu un certain nombre de conversations de ce genre au Larzac et ailleurs. Tu te trompes d’ennemis. Nous devrions être heureux de voir fleurir de plus en plus de mouvements altermondialistes ! Quand au démontage du stand, PS si tu étais à la rue durant l’ère socialiste(qui n’est socialiste que de nom)tu comprendrais peut-être pourquoi ils en sont arrivés là ! Après tout le PS pourrait reconnaître ses erreurs,c’est lui qui à perdu les élections !
Nous avons tous nos limites qui se résument bien souvent à nos croyances ! Il est plus que nécessaire de changer d’abord nous même pour voir évoluer le monde et au passage les organisations qui représentent le mouvement altermondialistes.
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> Un monde parallèle ? Non un monde modestement en voie de construction...
14 août 2003, par
"nous sommes des milliers à vouloir ce monde différent"... oui, même plus ! ;o) mais combien à pouvoir le changer ? Plus que des millions je crois. Et plus que des millions de plus informés, conscients, matures... effectivement ça relève de l’utopie là...
Ensuite, deuxième point, j’ai l’impression que des anciens "marxistes" (entre " " tant ce terme est vague) ont pas encore digéré l’échec du communisme "idéal" et des nombreux mouvements "socialistes" des années 60-70.
Donc pour moi, si on postule une nature humaine et une société différente de ce qu’elle est, on va encore et encore droit dans le mur. L’utopie se rêve, mais la réalité se construit avec ce qu’elle est.
Donc pour moi, si "on" veut changer les choses, "on" pourra pas le faire entre nous mais en plantant modestement où l’on vit cette graîne de la maturation "politique". Donc exit ces discours gnagnatisant qui ne touchent que ceux qui les racontent, exit cette douce ignorance du réel, de l’homme tel qu’il est : égoïste, nombriliste, ambitieux, paresseux, lache, menteur, bête comme ses pieds... mais aussi capable du meilleur.
Ce meilleur, je crois qu’il doit se placer d’abord comme sa propre réalisation. Donc pour moi, faire appel a la solidarité n’est pas une bonne chose, en revanche faire appel à son désir de maitriser son avenir, à réveiller sa prise qu’il a sur les choses alors oui !
Les syndicalistes me font doucement marrer, ils pensaient qu’en frondant à 200 000 dans la rue sans se préoccuper d’expliquer leurs actions, ils pouvaient faire changer les choses... Bien sur que j’étais heureux de voir autant de monde dans la rue dénoncer cette politique de tromperie et de foutage de gueule ; bien sur que j’étais étonné par l’énergie mise en oeuvre... mais combien de déception face à la communication réussie du gouvernement et de ses réseaux, combien de réactions surtout se sentant loin de ces enjeux... ne crachant QUE leurs colère face aux désagréments des grêves... Mais pour moi, dix militants actifs valent moins que dix prises de conscience parmis les "gens" de tous les jours... 5 intérêt éveillé pour ce qui se passe dans sa rue, dans l’école de son gosse, dans sa boite... et pourquoi pas 1 ou 2 envie nouvelle de participer à une quelconque initiative collective.
Mais enfin, j’ai trouvé du positif en voyant certaines mines dépitées devant cet échec... pas par plaisir sadique, mais parce qu’il n’y avait que cela pour leurs faire prendre conscience qu’on ne construit pas une société entre soi, avec des slogans, des drapeaux et de beaux discours...
Ne croyez pas que je sois un critique ignorant, je ne compte plus le nombre d’AG, d’assises sociales, de forum, de réunions auquel j’ai assisté, et toujours toujours la même chose... vouloir toujours maîtriser les choses... préserver son petit terrain syndical acquis... rester enfermé dans la logique de son organisation, comme un serpent kafkaïen qui se mort inexorablement la queue...
C’est donc à tous les professionnels des appareils que je m’adresse, à tous les nostalgiques de la révolution prolétarienne, du Mai 68 regardant la larme a l’oeil le défilé gauliste et la CGT se rabattre sur sa nature de syndicat, aux militants sincère mais au discours mécanique et parfois étranger au citoyen lambda...
Je passe sans doute pour un donneur de leçon, mais après tout c’est peut être aussi mon utopie à moi :
"le XXIe siècle sera réaliste ou ne sera pas"
Cordialement.
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> Un monde parallèle ? Non un monde modestement en voie de construction...
27 août 2003, par
Je lis vos articles (de Sarah et d’autres...), je crois hélas que vous omettez tous une variable importante : le conflit Israelo Palestinien. Tant qu’Israel se comportera en envahisseur (engrangeant, par réaction, des assauts de violence), tant que les Américains (ou plus exactement les judéo américains, ceux qui tiennent le monde politico économique) couvriront l’omnipotence juive et couvriront l’envahisseur Israelien,alors tout autre monde sera impossible. Il est important de changer les règles du jeu qui sont actellement faites par les US pour les US (et leur protecteurs).
Tournez la question de l’altermondialisation dans tous les sens MAIS SURTOUT NE PERDEZ PAS DE VUE LE SOCLE SUR LEQUEL REPOSE CETTE QUESTION : le conflit israélo palestinien.
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> Un monde parallèle ? Non un monde modestement en voie de construction...
27 août 2003, par
je ne sais plus quel historien (Russe, je crois) a dit que la maîtrise du monde passait par la maîtrise du Moyen-Orient, et ce depuis la plus haute Antiquité. La guerre de Troie a bel et bien eu lieu, et continue chaque jour de secouer le monde sous ses formes modernes.
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> Un monde parallèle ? Non un monde modestement en voie de construction...
29 août 2003, par
RIEN N’EST PLUS DANGEREUX QU’UNE IDEE , QUAND ON N ’ A QU’UNE IDEE Le philosophe ALAIN citait cette phrase pour mettre en garde contre les fausses interprétations . Les propos du Député européen qui se présente comme tel dans l’anonymat m’ont choquée . Faire des discours , en montrant d’un doigt accusateur un peuple , une Nation , une catégorie de personnes , comme responsables de tous les maux de la planète est , à mon sens , un discours réducteur et simplificateur. Les conflits territoriaux de domination d’un espace existent aux quatre coins du monde . Ils sont tellement nombreux que la liste que je cite n’est pas exhaustive ( conflits au Cachemire entre le Pakistan et l’Inde , en Tchétchénie entre la Russie et les Tchétchènes , au Soudan , dans les Balkans , en Corée etc). Malheureusement , les marchands de canons se réjouïssent de ces guerres pour s’enrichir . Les gens de bonnes volontés au lieu d’être des inquisiteurs agissent pour réconcilier les humains . L’initiative canadienne qui consistait à inviter des enfants et adultes israéliens et palestiniens à manger ensemble , à discuter ensemble ,à partager ensemble des moments de VIE est une BONNE INITIATIVE , car il fait découvrir à des êtres humains traumatisés ,qu’ une autre façon de penser le monde est possible. Qu’ a fait le député européen qui est accusateur , pour réconcilier des victimes ? REFLECHIR C’EST NIER CE QUE L’ON CROIT
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> Un monde parallèle ? Non un monde modestement en voie de construction...
29 août 2003, par
On peut rien faire pour me moment : l’Amérique est la nation la plus forte actuellement avec un potentiel en armement supérieur à l’ensemble des nations réunies ! Dans notre monde soi-disant évolué on ne peut que constater qu’aujourd’hui que seule la force militaire fait loi.
Les israélens (plus exactement les juifs) s’appuient sur leur puissante alliée pour faire exister, en toute impunité, ce qui est aujourd’hui une insulte lancée à la face du monde civilisé. L’irrespect vis à vis du peuple palestinien vivant à l’intérieur comme à l’extérieur d’Israel (dans les pays occupés)atteint des proportions qu’on ne peut imaginer.
Il est vrai que les bonnes volontés de part le monde ne se comptent plus pout tenter de créer du lien entre les deux peuples. Des délégations européennes sont envoyées régulièrement pour faire le point. Sans doute ce combat pour la dignité humaine finira-t-il par payer un jour...
Il ne m’appartient pas ici de développer plus avant une argumentation qui, de toute manière, semblera toujours suspecte à certains. Mais je maintiens que la construction de l’autre monde sera la conséquence du règlement de ce conflit.
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> Un monde parallèle ? Non un monde modestement en voie de construction...
30 août 2003, par
L’INACTION EST TOUJOURS L’AVEU D’UNE FAIBLESSE Personnellement je ne partage pas votre opinion . quand on dispose d’un mandat européen et quand on a du talent en écriture ou une éloquence persuasive , on peut disposer de la tribune du parlement européen pour convaincre l’auditoire à agir en géopolitique . L’inertie ne naît que d’un manque de courage . je suis convaincue qu’un certain nombre de députés européens oeuvreraient pour la résolution pacifique du conflit Israëlo-Palestinien à condition d’avoir une attitude juste et objective ; et tenir compte des réalités du terrain . Tout projet se construit par une mûre réflexion globale des problèmes . Faire des voyages au Proche-Orient pour serrer des mains , ne sert à rien . Par contre , encourager des directeurs d’entreprises occidentaux à investir dans la construction de logements dignes, dans les adductions d’eau et les réseaux de canalisations dans les territoires palestiniens permettraient UNE DETENTE DANS LES RELATIONS ENTRE LES DEUX PEUPLES .Dans les reportages ,on remarque l’état déplorable des quartiers résidentiels des palestiniens qui ont un sentiment d’injustice au vue de leurs conditions de logement et leur cadre de vie . D’un autre côté , les israëliens n’ont pas les financements pour réaliser ces travaux d’intérêt général , et après les multiples massacres de leurs populations civiles , ils ont peur de s’aventurer dans ces zones de peuplement hostile . Le Proche - Orient a réellement besoin d’une aide extérieure car le fossé entre ces deux peuples est en ce moment très grave . D’autre part , les européens ont une certaine idée de la laïcité qui pourrait être profitable à cette région où coexistent diverses religions . Cependant toute intervention nécessite de la part des protagonistes des concessions . Ce qui fait blocage actuellement , c’est qu’aucune des deux parties ne se fait confiance , et malheureusement , ce sont les populations civiles des 2 côtés qui sont victimes . En ce qui concerne la DIASPORA du peuple palestinien , c’est un problème mondial qui affecte nombre de peuples victimes de guerre ( par exemple , les rapatriés d’Algérie ou Pieds-noirs français , les tibétains , les serbes du Kosovo , les tchétchènes etc).Ces diasporas de populations sont consécutives au manque de tolérance des êtres humains vis-à-vis d’autres êtres humains , et cela dépasse le cadre politique . TOLERER L’AUTRE DANS SA DIFFERENCE C’EST RECONNAITRE L’AUTRE DANS SON EXISTENCE .
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> Un monde parallèle ? Non un monde modestement en voie de construction...
31 août 2003, par
Je crois que les choses sont plus simples que ça ! !Il te l’a dit le député : les américains ils sont les plus forts du monde ! (et depuis l’effondrement des soviétiques il sont champion olympiques ! !)Tant que t’auras pas pigé cette triste réalité,t’auras rien compris de la façon dont les choses fonctionnent.
Les américains sont partout là où il y a un intérêt. Et contrôler le moyen orient par l’intermédiaire de juifs ça les arrange ! ! ! Les américains sont les plus forts ! ! regarde en athlétisme même, au championnat du monde ILS ONT LEURS PROPRES LOIS (Règlement des départs, liste de produits dopants autorisés...) ! ! ! ! Et les français , en ce moment on est dans le collimateur. C’est pas dit qu’un jour ils nous déclarent pas la guerre ! ! ! Alors profil bas, tout le monde.
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31 août 2003, par
CA va très mal en effet en Palestine. La faute aux Américains ? Sans doute. Mais l’heure est a l’action, il faut stopper les voeux pieux et les belles incantations ! Or l’ONU demeure résoluement impuissante ! ! VOici un article du Joural "La terre" :
En quelques jours, les espoirs suscités par la " feuille de route " sont retombés dans un nuage de poussière et de sang, ne laissant plus subsister que le doute. Certes personne, ni en Israël, ni dans les territoires palestiniens, ne se berçait d’illusions après le sommet d’Akaba, qui avait vu le Premier ministre Israélien Ariel Sharon et son homologue palestinien Mahmoud Abbas, s’engager à mettre en œuvre le plan de paix élaboré par le " quartette " composé des Etats-Unis, de l’ONU, de l’Union européenne et de la Russie. Mais le changement d’attitude des Etats-Unis, symbolisé par l’engagement personnel d’un George W. Bush jusque-là réticent à intervenir, pouvait laisser espérer un renouveau des pourparlers de paix dans la région.
Ariel Sharon s’est chargé de dissiper ces espérances. Dès le 6 juin, deux activistes du mouvement islamiste Hamas étaient abattus en Cisjordanie, relançant immanquablement ce qu’on appelle un peu vite une " nouvelle flambée de violence " - comme si, finalement, le cycle des attentats et des " raids " israéliens dans les territoires occupés se relançait sans qu’aucune responsabilité puisse être imputée à quiconque... Deux jours plus tard, donc, le Hamas se vengeait en attaquant une position militaire israélienne dans le nord de la bande de Gaza, tuant quatre soldats. Quarante-huit heures de plus et le 10 juin, moins d’une semaine après Akaba, des hélicoptères israéliens surgissaient de nouveau dans le ciel de Gaza, lâchant en plein cœur de la ville sept missiles censés viser l’un des principaux chefs militaires du Hamas, Abdelaziz al-Rantissi. Celui-ci s’en sortait presque indemne, mais cet acte terroriste causait trois morts (dont une femme et sa fille de trois ans) et vingt-cinq blessés parmi la population. Dès lors en Israël, il n’était plus question de savoir si ce raid serait suivi d’un attentat-suicide, mais seulement de se demander quand, et où. La réponse est venue dès le mercredi 11 juin : dans un quartier populaire de Jérusalem, un kamikaze se faisait sauter dans un bus, tuant seize autres personnes, et fournissant du même coup un prétexte en or au gouvernement Sharon pour annoncer son intention " d’écraser totalement " le Hamas en le combattant par " tous les moyens ". Depuis, les raids d’hélicoptères se sont succédé presque quotidiennement, visant en particulier des militants du Hamas et signant en cela la reprise de la politique dite des " assassinats ciblés ". Une stratégie qui fait surtout des victimes parmi la population civile : au cours de la semaine qui a suivi le sommet d’Akaba, plus de 50 personnes ont été tuées de part et d’autre.
Néanmoins le dialogue n’est pas encore tout à fait rompu. Depuis la fin de la semaine dernière, plusieurs rencontres se sont ainsi déroulées entre responsables palestiniens et israéliens, avec des médiations tantôt égyptienne, tantôt états-unienne - l’émissaire américain John Wolf est en effet arrivé à Jérusalem samedi 14 juin à la tête d’une équipe de 12 observateurs, avec pour mission de veiller à l’application, dans ce contexte difficile, des premières mesures prévues par la feuille de route. Ainsi Washington persiste-t-il dans sa volonté de maintenir à l’écart ses partenaires du " quartette ", déjà absents du sommet d’Akaba. Sans soulever, il faut le souligner, de protestations véhémentes de la part des concernés. Ainsi Dominique de Villepin, le ministre français des Affaires étrangères, a-t-il déclaré le dimanche 15 juin que la constitution d’une force d’interposition internationale pouvait être envisagée à la condition expresse que " l’ensemble des parties le souhaite ". Etrange restriction, alors que la feuille de route prévoit explicitement cette mission, et qui semble signer l’effacement du " quartette " au profit des seuls Etats-Unis. Malgré tout, on évoquait lundi la possibilité d’un cessez-le-feu, Israël acceptant de mettre fin aux raids sur Gaza et de se retirer de la seule ville de Bethléem en échange de l’arrêt de toute activité terroriste. Une hypothèse qui bute sur les difficultés éprouvées par Mahmoud Abbas pour négocier une trêve avec les organisations qui, au sein du mouvement palestinien, refusent d’abandonner la lutte armée et les attentats. Non seulement le Premier ministre n’a pas les moyens matériels de veiller à l’application d’une telle trêve, en raison de l’anéantissement de ses services de sécurité, mais en outre il se trouve en position de faiblesse face à des mouvement radicaux que chaque bombardement israélien renforce en ravivant la colère et le désespoir de la population. C’est toute la stratégie de prise en tenaille de l’Autorité palestinienne, déployée avec constance par Ariel Sharon, qui se trouve mise en évidence. De fait, la présence sur le terrain d’une force impartiale, chargée de veiller objectivement à la réalisation concrète des premières mesures de la feuille de route - impliquant notamment, pour la partie israélienne, le gel de la colonisation - paraît plus que jamais vitale. Qu’attendent donc l’ONU, l’Union européenne... et la France, composante majeure de ces deux membres du " quartette " ?
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> Un monde parallèle ? Non un monde modestement en voie de construction...
23 octobre 2003, par
LE MURBeaucoup de pays de l’ONU ont condamné la construction du mur entrepris par l’Etat israélien , mais sans avoir le courage d’expliciter les motifs de ce désavoeu.Le mur en cours d’édification suscite bien des interrogations quant au devenir de la Terre Sainte prisonnière entre quatre murs dans un lieu, désormais clos.Le peuple israélien traumatisé par les multiples actes terroristes , a intériorisé jusque dans sa conscience cet enfermement , ce repli sur soi , cette ghettoïsation des esprits .Pour eux , ce mur est considéré comme un rempart , une muraille salvatrice contre les attentats meurtriers des kamikases .Le mur est une réponse à la peur permanente subie par les populations civiles qui croient se préserver de la mort dans l’urgence .Pour les palestiniens , ce mur est ressenti comme une ligne de démarcation , de ségrégation raciale qui délimite une frontière bien visible entre deux peuples qui ne se supportent plus et dressent devant eux , des barrières infranchissables afin de rompre tout dialogue , toute parole , toute négociation .Pour la communauté internationale , ce mur est un obstacle qui sépare , qui isole un peu plus ces deux peuples croyants pourtant à une religion monothéiste !...Tout le monde politique se cogne la tête contre le mur , désespérant de parvenir à une solution pacifique .Israéliens et Palestiniens , frères ennemis ,sont le dos au mur , comme les condamnés attendant leur exécution. Triste symbole du XXI ème siècle qui reproduit un nouveau rideau de fer , une nouvelle ligne de fortifications , une nouvelle ligne Maginot qui marginalise deux cultures .Après les murs prisons des ghettos ,le mur de la honte de Berlin , le Moyen Orient chemine vers les dérapages de l’Histoire de l’Humanité . A qui la faute ? L’ONU , L’Europe , et la Curie romaine , sont face à leurs responsabilités , ils sont au pieds du mur de la discorde entre Palestiniens et israéliens qui épellent les noms des maryrs innocents . Terre Sainte ou Terre de Sang , ce lieu n’est plus divin car il emmure des âmes dans un enfer inhumain où la mort se fait gloire , se fait adorer comme but ultime de la Vie...
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