|
La répression s’abat sur les manifestants |
|
Les cortèges sauvages sévèrement réprimés par la police à Paris.
par Karl LASKE
La police devient nerveuse. La manif « sauvage » prévue vendredi soir à Paris n’a pas pu faire plus de 500 mètres. Elle s’est soldée par quarante interpellations, auxquelles il faut ajouter une trentaine de personnes arrêtées « préventivement » autour de la station de métro Arts-et-Métiers (IIIe arrondissement), le rendez-vous initial. L’un des manifestants aurait été « reconnu » comme l’auteur d’un jet de pavé le 16 mars, à Paris. Arthur Cheysson, étudiant en classe préparatoire à Henri-IV (et par ailleurs petit-fils de Claude, ancien ministre des Affaires étrangères), a été déféré dimanche, après vingt-quatre heures de garde à vue et une nuit au dépôt. Il est convoqué pour comparaître, le 18 mai.
Libération - lundi 10 avril 2006
Partis de Beaubourg, les manifestants anti-CPE, qui s’apprêtaient à « réveiller Paris » de manière festive, ont été stoppés net au métro Saint-Paul. Ils remontaient la rue de Rivoli à contre-sens, quand les gendarmes mobiles sont apparus, matraques levées. Dix manifestants ont rapidement été collés au sol près du métro, dix autres dans la ruelle voisine et dix autres encore devant Pier Import. Quelques minutes plus tard, c’est au tour de badauds indignés d’être cernés et, pour une dizaine d’entre eux, embarqués.
Blouson sur la tête, un étudiant menotté est placé devant un car pour y être fouillé. Un gradé annonce que « celui-là » doit être « mis de côté » au sujet de « la manifestation du 16 mars ». C’est Arthur, placé en garde à vue au commissariat de la Goutte-d’Or. « Comme si un policier pouvait se souvenir d’un jeune parmi des centaines d’autres lançant une pierre le 16 mars ! » s’indigne Me Irène Terrel. L’étudiant aurait pu être déféré dès samedi, mais « la brimade pure et simple » a été choisie, accuse son avocate. « Il n’y avait plus d’investigation, ni d’interrogatoire depuis 11 heures du matin, samedi. On l’a retenu dans une cellule du commissariat, un véritable cloaque, puis on lui a imposé une nuit au dépôt. »
Samedi, un nouveau mot d’ordre a circulé parmi les jeunes. « Le but, c’était de mettre un bâillon et d’aller marcher devant l’Elysée, raconte un jeune. Si possible en s’étant écrit des slogans anti-CPE sur le corps. » Dès 15 heures, les policiers ont procédé à des interpellations « préventives » dans le quartier des Invalides.
Auteurs divers
Création de l'article : 10 avril 2006
Dernière mise à jour : 10 avril 2006
Page visitée 230 fois (2)
|
|
Discussion associée à l'article.
Cet article a suscité 1 messages sur son forum
Vous pouvez réagir à cet article ; le contenu n'est filtré ni par l'auteur de l'article, ni par le collectif, dans la limite du respect de certaines règles :
- pas de messages injurieux
- pas de message raciste, sexiste, xénophobe, homophobe, ...
- les messages trop longs pourront être supprimés : ce forum est une discussion sur l'article ; si vous voulez publier un texte conséquent, rendez-vous dans l'Espace rédacteurs et proposez un article ; si vous voulez publier un texte sans rapport avec cet article, trouvez un forum adapté ...
- de même, les messages se réduisant au copié-collé d'un article publié ailleurs seront supprimés ; les citations ne sont pas interdites, mais le forum est un espace d'expression personnelle.
Répondre à cet article
|
-
La répression s’abat sur les manifestants
12 avril 2006, par
ps :bien venu a tous sur mon blog,pour débatre et metre en place la continuiter de la lute anti liberal rejoignier moi sur : http://arnaud197.skyblog.com/ la lute continue au dela la rue anticipons l’échgéance de 2007 en fesant aussi des "proposition" viable et crédible. je reste ouvert au débat d’idée pour offrire et conssevoir un réel programe a la gauche anti-libéral
bon vent a tous arnaud chauvin
|