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Orléans : le verdict, réactions, communiqués |
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2 mois de prison fermes pour Jean-Émile Sanchez, 2 mois avec sursis pour les autres, et 1 000 € d’amende pour tout le monde.
voir :
réaction de Jean-Émile
communiqué de presse des Verts
communiqué de presse de la Confédération Paysanne
communiqué du G10 Solidaires (pdf, 135,5 ko)
communiqué du G10 Solidaires Loiret (pdf, 267,5 ko)
communiqué de la Fédération anarchiste
Une justice de clan
communiqué d’Attac France
Chronique 2 minutes pour la terre du 28 Juin 2006, par Thierry Chareyre (rtf, 6,5ko) ; Thierry Chareyre est animateur radio à France Bleu Berry, chroniqueur à l’Echo-La Marseillaise.
voici la version des copains du sud tour Procès en appel des Faucheurs à Orléans le 16 mai 2006 - Réquisitoire et plaidoiries, aine :
La salle de la cour d’Appel était bien pleine cet après midi à Orléans, même si tous les prévenus ne sont pas venus. Le plein était pourtant fait du côté de la solidarité et chacun serrait les poings en prêtant ses neurones à la traduction de l’enrobage sémantico-juridique du Président du Tribunal.
Quelques murmures dans la salle entre les silences de ceux qui n’y croient pas, ceux qui ne veulent pas y croire et ceux qui ne savent pas quoi croire.
Il faut dire pour la clarté que la sentence est tombée de deux étages pour remonter au premier : une première annonce de prison ferme pour tous (2 mois je crois) et une deuxième annonce d’un sursis pour tous (excepté J.E Sanchez déjà sous le coup d’une condamnation). Apparemment seuls les avocats monsantistes en robes au fond de la salle semblaient avoir déjà tout compris du premier coup en affichant, à l’avance un sourire poussiéreux. (Je viens de repenser à eux en voyant cette affiche "déjà vendu" sur un immeuble).
Faut-il encore ajouter à ce verdict les amendes et, cerise sur le gâteau, des indemnisations pour Monsanto (des "experts" sont désignés pour l’évaluation). Je dis "Mon" santo mais je devrais dire "Leur" santo tant il est apparu que cette décision découlait directement d’un choix politique. On a vraiment le sentiment que, dans cet Appel, la Justice a fonctionné comme une machine qui obéit strictement à des rouages économiques et politiques. Elle avance tout droit et si tu te trouves devant ... c’est vraiment que tu l’as fait exprès ... Bref on a vu une "béance" entre le courage et la conscience individuelle des inculpés et le ronronnement de la machine judiciaire.Rien de nouveau donc mais ma réaction à vif me fait douter que les voies légales sont encore navigables (prochaine étape en cassation... ?).....Notre détermination en tout cas ne prend pas l’eau !
A.B et M.F
Comptes-rendus du procès : Le procès en appel des comparants volontaires du 15 mai 2006 à Orléans, Procès en appel des Faucheurs à Orléans le 15 mai 2006 - Témoins de la défense (1), Procès en appel des Faucheurs à Orléans le 15 mai 2006 - Témoins de la partie civile, Procès en appel des Faucheurs à Orléans les 15 et 16 mai 2006 - Témoins de la défense (2), Procès en appel des Faucheurs à Orléans les 15 et 16 mai 2006 - Déclarations des prévenus , Procès en appel des Faucheurs à Orléans le 16 mai 2006 - Réquisitoire et plaidoiries, Procès en appel des Faucheurs à Orléans les 15 et 16 mai 2006
Documents liés
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Création de l'article : 30 juin 2006
Dernière mise à jour : 30 juin 2006
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La riposte de Greenpeace
29 juin 2006
Les faucheurs sont condamnés ? Greenpeace riposte ! Les "Détectives OGM" partent à la recherche des champs de maïs transgénique
28 juin 2006
Paris, France - 28/06/2006 - Scandalisée par le délibéré de la Cour d’appel d’Orléans qui condamne quarante neuf faucheurs volontaires, l’association Greenpeace lance son réseau de "détectives OGM" dans les campagnes françaises à la recherche des champs où est cultivé cette année du maïs transgénique, en secret et en toute impunité.
La Cour d’appel d’Orléans a condamné mardi 27 juin à deux mois de prison ferme Jean-Emile Sanchez, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, et les quarante huit autres prévenus à deux mois avec sursis. "Il est intolérable de voir ainsi bafoués le principe de précaution et l’état de nécessité reconnu en première instance, s’insurge Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace France. La justice condamne des citoyens aculés à la désobéissance civile, alors que l’Etat laisse les multinationales des biotechnologies commercialiser du maïs OGM hors de tout cadre légal et sans aucune transparence."
Après le succès des "Détectives des villes", qui ont permis de barrer la route à l’introduction d’aliments contenant des OGM dans les rayons de nos supermarchés, Greenpeace lance l’opération "Détectives des champs" et incite tous ceux qui refusent les OGM, du simple citoyen au militant chevronné, à se mobiliser dans les campagnes pour découvrir où le maïs transgénique a été planté. "C’est l’Etat qui devrait fournir aux citoyens une protection efficace et une information transparente sur les OGM, mais il ne fait pas ce travail !, affirme Arnaud Apoteker. Les associations et les citoyens ne font que pallier ces manquements en effectuant leurs propres recherches pour localiser les parcelles transgéniques !"
Sur le terrain, de nombreuses organisations comme la Confédération paysanne, le Collectif des Faucheurs volontaires ou Attac, multiplient les initiatives. Et de nombreux citoyens, opposés aux OGM et rassemblés dans des collectifs locaux, mènent des inspections citoyennes sur des sites de production et de stockage de semences transgéniques Monsanto. "Tous font un travail formidable et nous souhaitons leur faciliter la tâche en leur offrant des moyens : tests, vérification des données et partage de l’information, explique Arnaud Apoteker. Nous voulons mettre en place une véritable machine de guerre citoyenne contre les cultures commerciales de maïs OGM illégales."
Greenpeace met donc à la disposition de tous ceux qui souhaitent devenir "détectives des champs" un véritable kit d’investigation qui comporte trois éléments :
une affiche "OGM Wanted", à coller partout où c’est possible, qui comporte une adresse e-mail et un numéro de répondeur téléphonique prêts à recueillir tout type d’informations ;
des tests qui réagissent en présence de maïs OGM et leur mode d’emploi précis ;
une Carte de France, actualisée en temps réel, qui donne les emplacements précis et tous les détails sur les champs de maïs OGM découverts par les "détectives". Actuellement, deux parcelles ont déjà été localisées !
Visualisez la carte des champs OGM repérés par les Détectives OGM
Téléchargez le manuel et le bon de commande de tests OGM
Téléchargez l’affiche de cette campagne
La page web de la riposte de Greenpeace
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