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860 grenades lacrymos et 690 autres munitions et explosifs |
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MC Blandin, sénatrice Verte du Nord vient de (me) faire part de l’avis de la Commission nationale de déontologie de la sécurité, présidée par Pierre TRUCHE, suite au recours qu’elle même avait déposé le 30 septembre 2004 auprès de cette commission avec Martine Billard et Noël Mamère, suite aux manifestations de Solomiac et Valdivienne en septembre 2004.
La Commission constate qu’en ce qui concerne la manifestation du 5 septembre 2004 à Solomiac, les dispositions réglementaires avaient bien été respectées.
En ce qui concerne la manif du 25 septembre à Valdivienne, la Commission a constaté que les forces de l’ordre avaient utilisé environ 860 grenades lacrymogènes de diverses catégories, ainsi que 690 autres munitions et explosifs ( !!!) “Mais il est constant que l’usage de la force a bien été précédé des sommations réglementaires”.
“enfin l’importance de l’utilisation de grenades lacrymos ou autres munitions et explosifs ne permet pas d’affirmer que les journalistes présents au milieu des manifestants, dont l’un muni d’un masque à gaz, aient pu être délibérément visés par un ou plusieurs fonctionnaires de police”... ;
“Dans le strict cadre de sa compétence, la Commission n’a pas relevé de violation des règles de déontologie.”
Auteurs divers
Création de l'article : 30 juin 2006
Dernière mise à jour : 30 juin 2006
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P.S.
Voici ce qu’on peut lire sur le site de « Reporters sans frontières » :
FRANCE - RAPPORT ANNUEL 2005
(...)
Par ailleurs, Georges Bartoli, photographe pigiste pour l’agence de presse Reuters, a été blessé aux jambes par des éclats de grenade, le 25 septembre, alors qu’il couvrait une manifestation de militants anti-OGM dans la Vienne. Selon lui, il était clairement identifiable comme photographe, portant un brassard de presse et deux appareils photo autour du cou, et se tenait à distance des manifestants, quand une grenade assourdissante a été lancée dans sa direction. Le photographe a été superficiellement blessé aux jambes. Alain Darrigrand, journaliste reporter d’images pour France 2, et Christophe Garnier, des chaînes privées LCI et TF1, ont également affirmé avoir été délibérément pris pour cibles par les forces de l’ordre pendant cette manifestation.
(...)
voir Combat anti-OGM : mensonges d’Etat, mensonges politiques et propagande, et des photos
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860 grenades lacrymos et 690 autres munitions et explosifs
5 juillet 2006
Bonjour,
Je suis de Paris, retraité, 66 ans, et j’étais présent à Valdivienne.
Je confirme l’essentiel de l’article et les conclusions de la commission avec 2 exceptions de taille : 1) Il n’y a eu aucune sommation : Les lacrimogènes ont été lancées au fusil à grenades et ont commencé à tomber sur nous alors que nous étions encore à plus de 100 m du cordon de police. La manifestation était pacifique et il y avait quelques enfants (ce que je n’approuve pas) et quelques handicapés dont un en chaise roulante, tous très loin du cordon de police, et les grenades tombaient néanmoins à proximité d’eux. 2) certaines grenades assourdissantes, lancées à la main, étaient lancées directement sur les manifestants. C’est sauf erreur (j’étais tout près, mais le témoignage dans ces cas là...) la cuillère d’une telle grenade, capable de crever les tympans dans une pièce fermée qu a blessé à la cuisse le photographe qui était avec nous. Personnellement, je n’en avais plus vu depuis l’Algérie.
Sur ces 2 points au moins les dispositions réglementaires n’ont pas été respectées, à moins que nous ne soyons plus en régime de droit.
On pourrait parler aussi du temps qu’ont mis les pompiers, bloqués pas la police, pour arriver, alors que les grenades avaient allumé des incendis dans la friche voisine et qu’il y avait des blessés.
Claude Layalle
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