Votre navigateur n'utilise pas javascript.
Les menus ne sont donc pas disponibles.
Pour accéder aux articles, utilisez la page
Plan du site
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire mais parce que nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles. SENEQUE
Du même auteur
B.C.
cet auteur n'a pas écrit d'autre article
Réflexion sur la pédagogie indemnisant l’agriculteur volontaire... suite à l’AG des Faucheurs Volontaires à Cournon en juillet 2006.
Dans les faits il fut question, sur une proposition de José, d’indemniser l’agriculteur -volontaire- pour ne pas maltraiter la terre par de la semence O.G.M., en contre partie il sera indemnité pour ce geste. Cet acte à un caractère pédagogique selon José. Quand bien même il le serait au regard du fauchage, ne soyons pas oublieux de l’hier, eu égard à toutes celles et ceux qui fauchèrent la turpitude que soutiennent ces agriculteurs qui, complaisamment corroborent les orientations prônées par le gouvernement totalitaire actuel laissant librement les laboratoires agir en toute impunité, alors même que la France se doit de payer une forte amende pour non-respect de la directive européenne 2001/18/CE et par la même obligerait les faucheurs de payer leurs actes de citoyen responsable. De plus, le parlement français n’a toujours pas, à ce jour, voté pour la légalisation de culture O.G.M. en plein champs. Certes, la démarche pédagogique avancée par José semble louable, puisqu’elle déterminerait une autre approche de l’acte des faucheurs, qui eurent maille à partir avec le citoyen lambda ne comprenant point que l’on puisse s’en prendre à l’agriculteur dont l’unique ressource demeure celle de la terre qu’il travaille. Néanmoins, tous les agriculteurs ne sont pas identiques il y a ceux, oeuvrant avec un souci biologique du respect de la terre, ils sont une minorité en France ; il y a encore ceux qui usèrent du N.P.K. et ne perçoivent nullement la nuisance que représenterait les O.G.M., ces derniers représentent l’avis évolutif d’une amélioration productiviste ; il y a ceux enfin qui incarne la valeur économique par des infrastructures énormes, mise en oeuvre sous la forme de gigantesques hangars, l’immensité de terre arable mais également par des engins mécaniques imposants, tout cela à un coût, aussi il faut le rentabiliser. Venons en maintenant à ce dimanche matin du 16 juillet 2006 et cette indemnisation de l’agriculteur, pour le moins audacieuse. Voici posé la dualité émise lors de l’A.G. :
v Il a été proposé de substituer des semences O.G.M. par des semences relevant de l’agriculture biologique. Il faut savoir qu’une terre souillée ne se transforme pas en quelque mois par une terre saine. Est-il fondé que ce soit le collectif des faucheurs, cherchant à raisonner celle ou celui qui dérogea au principe de lutte contre les O.G.M., de venir donner des semences à ceux-ci qui, soutenant les laboratoires, deviennent ainsi la vitrine commerciale des industriels de la semence ? Il faut savoir qu’une terre souillée par tant d’années dévastatrices de N.P.K. ne modifiera nullement l’attitude de l’agriculteur qui, depuis l’avènement des O.G.M. se conforte dans un choix où la propagande fleure bon les champs. Exploitant ils sont, à des fins de rentabilité pour un meilleur, selon eux, éludant de cesse le pire. Ne serait-il pas aberrant de payer ou bien de fournir des semences à ceux qui ne respectent, n’écoute pas la majorité de citoyen français ? Selon les sondages 78% des français sont opposés à la culture O.GM. en France, cependant combien sont-ils, les agriculteurs, à refuser catégoriquement ce funeste devenir agricole ? La bonne parole d’un jour du citoyen ne prévaut le bel acte du lendemain ! A savoir que seul un référendum aurait permis de connaître avec exactitude la position du peuple. Il ne faut pas omettre que l’agriculteur reçoit de l’argent pour l’acceptation, sur ses terres, de culture transgénique. Dès lors, est-il juste de le rémunérer de nouveau pour aller à l’encontre de sa décision passée ? Devrions-nous payer ou fournir des semences bio chaque année, à cet agriculteur qui n’eut cure de savoir si la terre méritait plus d’attention qu’il n’en accordait jusque là ? Soyons sérieux, et considérons que ceux qui prirent le chemin de la déraison agricole ne rebrousseront point devant le pouvoir économique autant qu’hégémonique des laboratoires aux caractéristiques très industrieuses. En somme ces agriculteurs aux exploitations courtisées sont des « EXPLOITATEURS », pardon pour le néologisme, assurément ils exploitent à toutes heures les sources de financement nouveau, d’une agriculture en déperdition sociale.
v Il a été proposé de poursuivre la lutte par l’arrachage de culture en plein champ de plants génétiquement modifié. Il est clairement avéré qu’une culture soumise aux semences O.G.M., qu’elle soit cultivée ou arrachée les conséquences en sont que le sol ne peut s’en sortir indemne, aussi, la contamination est établie par les deux. La voie qui s’ouvre serait de rencontrer ses agriculteurs au cas par cas et leur faire montre des résultats scientifiques reconnus, du préjudice inscrit par la polénisation et dont les abeilles sont porteuses. Du coût considérable que représente les procès, de l’infamie inique de la justice qui condamne, voire terrorise celles et ceux risquant la prison mais surtout la saisie, quelle soit bancaire, salariale, ou encore sur les biens immobiliers. Faire valoir le marasme économique sur la paysannerie en Amérique du sud, qu’engendrent les gouvernements de ces pays avec le soutien inconditionnel de l’O.M.C., et dont le porte parole serait issu d’une de ces terres sacrifier sur l’autel du profit des exploiteurs terrien, au sens de la sujétion. Il fut évoqué lors de cette assemblée généreuse du 16 juillet 2006, la désobéissance civile. A y réfléchir, il est fort édifiant de constater que les faucheurs bien plus que de désobéir alertent l’opinion, d’autant qu’aucune loi ne légifère le droit à la culture des O.G.M...La volonté de maintenir la position de désobéissance civile vaut également pour le gouvernement DE VILLEPIN par son refus de faire appel au peuple pour un référendum, permettant ainsi un affranchissement de l’opinion dans son ensemble. Cela prouve, s’il en est besoin, que nous sommes soumis à un régime totalitaire. Revenons sur le dialogue qui, à défaut de surdité, pourrait s’instaurer entre les contres O.G.M. et les pour O.G.M. ! Croyons-nous vraiment que le changement radical de ceux qui sont pour prendrait une autre tournure que celles entamer voici 10 années, déjà, afin de convaincre de l’effet nuisible, récurrence d’un désastre annoncée irréversible, et qui se confirmera dans les années à venir ? Ou devrons-nous mener une lutte de nos droits du sol sur les terres de l’abjection agricoles ... Que chacun des collectifs anti O.G.M. soumettent à ses membres cette dualité et renvoient une réponse représentative de SA décision, au collectif de faucheurs volontaire à Millau. La démocratie passe par le plus grand nombre d’avis d’acteur solidaire, instaurant une légitimité reconnue par tous.
B.C.
Création de l'article : 30 août 2006
Dernière mise à jour : 30 août 2006
Page visitée 719 fois (1)
Discussion associée à l'article.
Cet article a suscité 1 messages sur son forum
Vous pouvez réagir à cet article ; le contenu n'est filtré ni par l'auteur de l'article, ni par le collectif, dans la limite du respect de certaines règles :
pas de messages injurieux
pas de message raciste, sexiste, xénophobe, homophobe, ...
les messages trop longs pourront être supprimés : ce forum est une discussion sur l'article ; si vous voulez publier un texte conséquent, rendez-vous dans l'Espace rédacteurs et proposez un article ; si vous voulez publier un texte sans rapport avec cet article, trouvez un forum adapté ...
de même, les messages se réduisant au copié-collé d'un article publié ailleurs seront supprimés ; les citations ne sont pas interdites, mais le forum est un espace d'expression personnelle .
Répondre à cet article
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire mais parce que nous n’osons pas les faire qu’elles sont difficiles. SENEQUE
1er septembre 2006, par arnaud chauvin
la solution réside peu etre plus en amon an démontrant les lien de coruption qui peuve exister via des soit dit en "loge" en realitée des sectes,qui regroupe et influance ses juges pouri jusqu’a la moual !!!!!!! ses pourquoi je demande a tout ses ipothétique "adepte" qui on réelement la foi de dénoncer ,ce qui ce rende coupable d’autan d’obsurentisme. arnaud chauvin