Déclaration de José Bové

Il y a six mois, j’ai fait savoir que j’étais disponible pour incarner, sur le bulletin de vote de l’élection présidentielle, notre rassemblement unitaire de la gauche anti-libérale.

J’ai immédiatement précisé que, pour créer les conditions d’une dynamique populaire et électorale autour d’une stratégie et d’un programme communs, il convenait de mener une campagne collective rassemblant, sur une même tribune, toutes les forces qui avaient contribué au succès du « non de gauche », le 29 mai 2005, de la Lcr aux socialistes anti-libéraux. Et j’ai ajouté aussitôt que ma démarche n’était pas personnelle mais que, pour garantir l’unité la plus large possible, il ne pouvait être question de se ranger derrière le porte-parole de telle ou telle composante de notre rassemblement. Comme d’autres, en tant que syndicaliste et acteur du mouvement social anti-libéral, je pense pouvoir servir d’accélérateur à une dynamique de rassemblement qui a un objectif plus ambitieux que de faire un simple score de témoignage.

Mots-clés
Communiqué

Six mois plus tard, force est de constater que les forces de la division l’ont provisoirement emporté sur les forces de l’unité.

Le Parti communiste veut imposer Marie-George Buffet comme candidate et ne lésine pas sur les moyens pour parvenir à ses fins. Il a multiplié la création de collectifs qui ne représentent, localement, que la sensibilité communiste. Il mène campagne de manière autonome, en parallèle de quelques grands meetings unitaires. Il se livre à des pratiques d’un autre âge en refusant, par exemple, de valider le procès-verbal d’une réunion de notre collectif national au cours de laquelle l’écrasante majorité des participants a fait savoir que Marie-George Buffet ne pouvait pas incarner, sur le bulletin de vote, la richesse de notre rassemblement.

La Lcr, de son côté, vient de confirmer son engagement dans une campagne autonome avec Olivier Besancenot comme candidat. Elle multiplie les arguments pour justifier un prétendu désaccord de fond sur notre orientation commune. Elle pratique l’unité à la carte, un pied dedans, un pied dehors, sans rechercher les voies et les moyens d’une campagne réellement unitaire. Elle préfère se mesurer électoralement au Parti communiste plutôt que de répondre, de manière collective, à l’espérance née de notre succès commun victorieux dans le combat contre le projet libéral de Constitution européenne.

Le Parti communiste et la Lcr ont pris la responsabilité de casser la dynamique unitaire et, par voie de conséquence, de renoncer à répondre aux attentes des couches populaires les plus frappées par les dégâts de la mondialisation libérale.

Je le regrette profondément. Acteur du mouvement social et du combat altermondialiste depuis de longues années, je considère qu’il est temps de traduire nos mobilisations dans l’espace politique et électoral. Notre responsabilité fondamentale reste en effet de ramener dans le camp de la gauche les millions d’électeurs et d’électrices qui, déboussolés par vingt-cinq ans d’alternance sans changement fondamental de leurs conditions d’existence, ont progressivement choisi de déserter les urnes ou de disperser leurs voix jusqu’à l’extrême droite. Le 21 avril 2002, la gauche a perdu parce qu’elle n’avait pas su répondre aux attentes des citoyens et citoyennes les plus touchés par la précarisation sociale généralisée.

Toutes celles et ceux qui souffrent socialement n’attendent pourtant qu’une seule chose : une perspective crédible de changement qui ne se résume pas à quelques aménagements du système économique. Sans remise en cause radicale des logiques économiques libérales qui, des décisions de l’Omc jusque dans la vie quotidienne, conduisent à la marchandisation des services publics, au dumping social, à la croissance vertigineuse des inégalités, il n’y a d’autre issue que le renoncement à changer vraiment la vie. Entre la simple alternance et la véritable alternative anti-libérale, il existe un fossé qui nous sépare d’une gauche plus encline à gérer le pouvoir qu’à engager la transformation sociale.

Pour donner sens à ce combat pour une alternative anti-libérale, il nous faut impérativement créer les conditions d’une dynamique populaire et électorale. C’est mal parti.

Les difficultés pour rassembler des courants, des sensibilités, des personnalités engagés dans notre combat commun sont compréhensibles. L’unité est un combat. Mais force est de constater que le processus engagé débouche aujourd’hui sur une impasse. La multiplication des candidatures aboutit à brouiller plutôt qu’à clarifier notre perspective, prêtant le flanc à des critiques ironiques de la part de celles et de ceux qui ont parié depuis longtemps sur notre échec. En s’enfermant dans la méthode dite du « double consensus », le collectif national a pris le risque de donner une image plus groupusculaire que populaire de notre rassemblement. Il a beaucoup trop tardé à dire ouvertement que la candidature de Marie-George Buffet était incompatible avec une logique unitaire.

J’ai proposé, sans succès, que nous mobilisions toutes celles et tous ceux qui se reconnaissent dans notre démarche pour choisir le candidat ou la candidate la mieux à même de porter notre message dans le cadre d’une campagne collective. Il ne s’agissait nullement de désigner des vainqueurs ou des vaincus mais de faire participer activement les citoyens et les citoyennes à la dynamique unitaire. C’était, aussi, une manière de construire un rapport de forces populaires. La résistance à cette proposition - qui prend pourtant d’autant plus de sens après que le Parti socialiste a su désigner, à sa manière, sa propre candidate - témoigne d’une incompréhension des attentes citoyennes en matière de participation active aux choix politiques.

Pour l’heure, et sous réserve d’événements qui changeraient profondément la situation actuelle, j’ai donc décidé de retirer ma proposition d’incarner notre rassemblement sur le bulletin de vote de l’élection présidentielle.

Je n’entends pas, en effet, continuer de servir d’alibi unitaire à d’autres desseins, partidaires ou personnels. Je n’entends pas non plus semer des illusions auprès des amis et des camarades qui viennent, toujours très nombreux, soutenir la démarche de rassemblement dans les meetings. Je n’entends pas m’engager pour autre chose qu’une démarche unitaire et populaire visant à modifier durablement, à l’occasion de l’élection présidentielle, la donne électorale à gauche.

Je poursuivrai naturellement le combat avec vous toutes et tous, sur les bases stratégiques et programmatiques qui sont les nôtres. La création des collectifs unitaires est le signe d’une volonté de construire un espace politique nouveau, après la victoire des collectifs du « non », il y a dix-huit mois. Nous trouverons ensemble, j’en suis sûr, les voies les plus adéquates pour participer activement aux prochaines échéances électorales législatives, municipales et cantonales, à l’occasion desquelles nous espérons bien porter haut et fort le message de la gauche anti-libérale.

Déclaration de José Bové

28 novembre 2006, par

c’est pas fini !

une pétition est en cours sur calle-luna

Pour le retour et la désignation de José Bové

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Déclaration de José Bové

26 novembre 2006, par

haut les coeurs, gardons la tête froide et l’esprit clair nous sommes les pions et les acteurs, si nous le decidons de cette partie de poker menteur :

c’est pas fini ! des centaines de réactions l’attestent sur le ouebe, dans les discussions à la base...

un appel est en cours, il faudra réveiller le peuple, pour qui josé est le seul candidat possible

quand aux oui-ouistes, qu’ils gardent leurs sarcasmes, on va faire comme en hollande, l’unité et on gagnera

hollande : quand le ps est à gauche (en bas d’article)

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Déclaration de José Bové

20 décembre 2006, par

ce soir, nous apprenons le retrait du PC de l’Alternative Unitaire. Mais tout n’est pas fini, il est encore et presque plus facile d’envisager une candidature bové/besancenot avec le soutien de l’AU, et de nombreux communistes de base, qui seront effondrés d’apprendre que les ultras du PC obligent MGB à partir seule, au risque de faire 3%

Alors, José Reviens !

José reviens

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Lettre à José BOVE

25 novembre 2006, par Gérald

Jose,

Je pense que le retrait (provisoire) de ta candidature est trés mal venu et j’espère que tu vas revenir sur ta décision. Pourquoi ?

La situation politique en France est trés tendue, le peuple est à bout, nous avons besoin de changement, de nouveauté. Si cela ne vient pas nous risquons de passer d’une situation de crise à plus grave, on ne sait quoi ? Pays en déroute, répression forte, escalade de la violence, pollution agravée,..., Révolution ?

Tu es à mon avis, parmis les candidats potentiels de la Gauche anti-libérale le seul à pouvoir passer le 1er tour avec entre 12% et 18% au 1er tour et pouvant être élu président au 2ème tour. Ta désision risque de disloquer la gauche anti-libérale déjà trés peu , ou pas encore, unie. Par exemple, une partie des élécteurs non communistes qui auraient pu voter pour Marie Gorges Buffet si elle avait été choisie, risquent de ne plus le faire. Les enjeux sont de taille, et que tu le veille ou non tu as pris une place charnière dans l’échéquier politique et ta place est importante. Puisse-tu la reprendre ! Elu président, tu sera bien entouré par les partis "d’extrème gauche" et nombre de militants altermondialistes d’ATTAC et d’ailleurs. Je pense que tu as les capacités pour réussir, c’est pourquoi j’ai soutenu ta candidature et de te demander aujourd’hui de reconsidérer ta position actuelle. je te cite : "Pour l’heure, et sous réserve d’événements qui changeraient profondémént la situation actuelle, j’ai donc décidé..." Tu as peut être un peu craqué, tu en a eu marre, depuis plusieus mois, de tout ces militanteux qui font de la cuisine politique, je te comprends. Bien évidamment que tu es au dessus du lot en criant pendant des mois "unité et choisisons ensembles", mais ce choix, c’est le 10 décembre et a cette date, peu être que tout les individualistes saboteurs du PC et de la LCR aurront tord et que tu sera choisi. Voila pourquoi une fois de plus je te demande humblement de reconcidérer ta position au regard des enjeux et de ta capacité à être élu. J’ai envie de croire à ton retour, au choix des militants pour toi le 10 décembre et espère que nous serons suffisament nombreux à influer dans ce sens.

A bientôt, respectueuses salutations

Gérald Faucheur en PACA

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Lettre à José BOVE 2

29 novembre 2006

Jose,

Je pense que le retrait (provisoire) de ta candidature est trés mal venu et j’espère que tu vas revenir sur ta décision. Pourquoi ?

Elu président, tu sera bien entouré par les partis "d’extrème gauche" et nombre de militants altermondialistes d’ATTAC et d’ailleurs. Je pense que tu as les capacités pour réussir, c’est pourquoi j’ai soutenu ta candidature et de te demander aujourd’hui de reconsidérer ta position actuelle. je te cite : "Pour l’heure, et sous réserve d’événements qui changeraient profondémént la situation actuelle, j’ai donc décidé..." Tu as peut être un peu craqué, tu en a eu marre, depuis plusieus mois, de tout ces militanteux qui font de la cuisine politique, je te comprends. Bien évidamment que tu es au dessus du lot en criant pendant des mois "unité et choisisons ensembles", mais ce choix, c’est le 10 décembre et a cette date, peu être que tout les individualistes saboteurs du PC et de la LCR aurront tord et que tu sera choisi.

Voila pourquoi une fois de plus je te demande humblement de reconcidérer ta position au regard des enjeux et de ta capacité à être élu. J’ai envie de croire à ton retour, au choix des militants pour toi le 10 décembre et espère que nous serons suffisament nombreux à influer dans ce sens .

A bientôt, respectueuses salutations

Gérald Faucheur en PACA tel : 06 86 33 37 42

Si vous partagez mon avis,merci de me répondre et d’écrire à José BOVE, à la LCR et au PC en vue du rétablissement de Jose BOVE comme candidat de la gauche Anti-libérale.

Il est le mieux placé pour gagner.

Les désisions sont prévues pour le 10 décembre, Il reste 10 jours !

Tout est possible, si on y croit.

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Déclaration de José Bové

25 novembre 2006, par

José, 15 Heures France Inter, Je suis dans ma voiture , la nouvelle tombe... toutes les heures reprise sur la radio et je passe la Presse ce matin samedi, souvent peu fidèle à ta lettre !

Je reviens à vendredi 15 h : Mermet annonce une rediffusion de 1996 de Cornelius Castoriadis , je ne suis pas très concentrée mais je crois entendre que ce grand monsieur qu’était Castoriadis dit que des idées pour ne pas les appliquer en accédant au pouvoir , ça ne sert à rien ! Pourquoi Castoriadis chez Mermet aujourd’hui même ? A réécouter sur le site de Lasbas.org pour ceux qui ne l’ont pas écouté.

José , je ne suis pas encartée, je suis dans un collectif initié par des cocos, oui . Trop de cocos ou pas assez d’autres personnes ? Pour ma part j’essaie de rassembler en écrivant autour de moi , ça avance, doucement mais ça s’ouvre sûrement ...

Ta décision va encore diviser chez nous en France mais aussi elle risque d’avoir des effets très négatifs chez nos amis d’Amérique latine, d’Afrique .

Tu sais bien que le nom du président importe peu dans notre programme (changement des institutions ). La LCR, ta participation (avec ta spécialité ) comme celle de tous les anti libéraux est nécessaire. , la planète ne peut attendre ! tu pouvais attendre la 10 décembre ...

Et même si je préfère te retrouver dans les champs, devant chez Monsanto ou pour le « DROIT au REVENU » des paysans (j’étais à Vienne ) et d’autres combats ... tu n’as pas le droit de décevoir au moment où la dynamique unitaire grandit . (j’étais à Montpellier)

« Faut travailler pour qu’il y est une résurgence d’une critique puissante ; une participation des gens » dit Castoriadis c’est ce qui se passe dans nos collectifs, une renaissance de l’espoir d’une vrai gauche anti libérale.

José, autre chose : ce matin je reçois la facture VEOLIA !! nous devons gagner pour se réapproprier les ressources naturelles de notre terre !

Anita de l’AUDE , AMG et faucheuse d’OGM volontaire

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Réponse de Franck (écolo du 93)

24 novembre 2006, par Vu et lu

Vu sur le site d’un écolo du 93

24 novembre 2006, POURQUOI BESANCENOT A RAISON ?

Titre en forme de provocation, quoique...

Je l’ai souvent dit ici,(1) l’idée selon laquelle il y aurait deux gauches s’appuie sur des données purement artificielles qui, en dernière analyse, font le jeu de la droite. On ne construit rien sur de l’anathème, en décrétant que telle personnalité, tel parti, tel courant de pensée, serait « sociale-libérale », « blairiste », personnifiant une supposée dérive droitière.

Or, force est de constater que la « gauche du non » ne s’est construite, jusqu’à présent, que sur du négatif (« non » au TCE, gauche « non » libérale...) et non sur du positif sur lequel il serait possible de se confronter. Certes, me rétorquera-t-on, les collectifs ont accouché d’une plate-forme programmatique. Comme je l’ai dit ici,(2) nous partagions tous, à gauche, le principe d’un catalogue de mesures à prendre dans les années à venir. Nous sommes tous pour un meilleur partage des richesses, tous pour abattre les cancers de la pauvreté et du chômage, tous favorables à un vrai équilibre nord-sud, en mettant fin ou post-colonialisme, tous pour des régulations en fonction des intérêts de tous les habitants de cette planète et non, comme c’est le cas aujourd’hui, de ceux de quelques pays (et pas que les Etats-Unis) ou de la rentabilité financière, nous sommes tous pour abattre les frontières faites aux mouvements des femmes et des hommes... Or, qui peut affirmer sérieusement que ce catalogue, qui consisterait à réformer l’ONU, le FMI, l’OMC, imposer un nouveau traité européen (ou quitter l’Union), et réorienter fondamentalement les politiques fiscales et sociales en France, qui peut donc sérieusement affirmer que tout ce catalogue pourrait être mis en œuvre en 5 ans ?

Là où donc il doit y avoir débat, au sein de la gauche (et je ne mets pas « à gauche » celles et ceux qui ne partageraient pas les objectifs cités plus haut) c’est sur le rythme, la méthode et les priorités ! J’ai la faiblesse de penser que s’enfermer dans une démarche « antilibérale », décréter une série de mesures catalogue sans jamais essayer de se confronter à d’autres, et sans jamais hiérarchiser les priorités, est somme toute très confortable, et guère constructif. Sauf si l’on pense qu’il est possible, par un vote en France, de modifier à ce point le rapport de force qu’il est possible de tout faire, tout de suite...

Si là est le débat, alors, oui, il y a deux gauches, une gauche qui n’accepte pas de se lier les mains par la réalité des rapports de force actuellement existants, partant du principe que vouloir c’est pouvoir, et qu’il suffit de vouloir changer pour pouvoir changer, une gauche qui au contraire prend en compte la réalité des rapports de force, et qui estime que, pour pouvoir, il faut composer en fonction de ce rapport de force-là. Bref, une vraie et belle césure volontarisme / pragmatisme.

Dans ce cadre-là, Besancenot et les siens ont raison, il ne saurait y avoir d’accord de gouvernement possible entre ces deux gauches, une qui refuse le compromis, l’autre qui l’accepte. Ils ont raison d’aller jusqu’au bout de leur logique, et, comme le fait Philippe Corcuff dans Libération de ce vendredi, jusqu’à refuser de choisir entre Ségo et Sarko (je cite : "pour le second tour annoncé, laissons chaque électeur décider si les petites différences réelles entre Royal et Sarkozy sont suffisantes, sans consignes de vote".).

Tous les débats auront été repoussés par la gauche du « non » : débat sur le/la candidatE à la présidentielle, débat sur l’inscription dans la gauche de gouvernement ou non, débat sur la hiérarchisation, ou non, des priorités... il est donc logique, qu’à l’approche de l’heure de choix, le rassemblement se délite, à l’exemple du « je m’en vais sauf si vous me retenez » de José Bové (dont je vous invite à lire le courrier : pas un mot sur l’écologie, l‘environnement en trois pages... et on voulait nous faire croire qu’il pouvait être porte-parole des écologistes !).

Une élection, c’est toujours un moment de clarification, d’une manière ou d’une autre. Il ne reste pas qu’à savoir comment les autres forces du « non de gauche » vont se positionner, en refusant de choisir entre Ségo et Sarko, en appelant à voter Ségo mais sans soutien à son gouvernement, ou alors en acceptant de participer à nouvelle coalition à gauche, à laquelle, pour rappel, Les Verts se sont toujours dits disponibles.

(1) http://naturellement.typepad.fr/franck_naturellement/2006/03/le_monde_roulet.html

(2) http://naturellement.typepad.fr/franck_naturellement/2006/06/bov_se_lance.html

100% OK avec Franck !

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Vive la censure ! Vive le plan B B B !

25 novembre 2006, par Passant

Je m’inquiète pour le jour où, dans 10 ou 15 ans, ma fille me demandera :-« Papa, tu faisais quoi quand ils ont censuré la liberté de la presse sur Internet ? »...N’est-ce pas « Monde-solidaire » !

L’ARTICLE CENSURE PAR NOS « AMIS » ALTERS( ?) :

L’EUROPE, TELLE QUE NOUS L’AVONS PERDUE

Personne en France n’a osé le rappeler. Pas le moindre colloque ou cérémonie. Pourtant, ce 1er novembre 2006, le Traité établissant une Constitution pour l’Europe devait remplacer l’actuelle constitution de Maastricht-Amsterdam-Nice. Hélas, la règle était claire. Même si la majorité des pays, représentant la majorité des Européens, a approuvé ce traité, même si les citoyens des 4 pays ayant voté par référendum ont largement donné la majorité au Oui (55%), le Non d’un seul pays aurait suffit à tout bloquer. Or, ce fut le Non de deux pays fondateurs de l’Union, la France et les Pays-Bas....

(...)

Un tel schéma permettrait de sortir de l’enlisement intergouvernemental de Maastricht-Nice dans le courant de la prochaine mandature du Parlement européen, c’est-à-dire d’ici 2013. Cela paraît infiniment long aux victimes de l’Europe actuelle...mais déjà une menace pour ceux qui refusent obstinément le passage à une Europe fédérale. C’est la raison pour laquelle les dirigeants souverainistes du Non ( de Villiers, Raoul-Marc Jennar dans L’Humanité, Bernard Cassen sur le site d’ATTAC...) se sont farouchement opposés à cette idée de Parlement constituant.

Qu’il me soit permis de leur dire qu’en cela, ils s’opposent profondément aux aspirations de ceux qui les avaient suivis...

http://lipietz.net/spip.php ?article1944

Publié dans le Monde

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PLAN A+ POUR UNE RELANCE DU PROCESSUS CONSTITUTIONNEL EUROPEEN.

25 novembre 2006

MERCREDI 29/11/06, SUR LE SITE DE L’EURODEPUTE VERT GERARD ONESTA : PRESENTATION DU PLAN A+, POUR UNE RELANCE DU PROCESSUS CONSTITUTIONNEL EUROPEEN.

http://www.onesta.net/

PLAN A+

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Déclaration de José Bové

24 novembre 2006, par Frédo

Encore une fois ce n’ est pas dans les partis politiques qu’ on peut se retrouver (quelqu’ il soit), où les petits chefs font leur gueguerre pour savoir qui ira le plus haut...cf les Verts, LCR, PCF. Mais plutôt dans le monde associatif, c’ est lui qui est près du peuple et c’ est vers lui qu’ il faut se tourner... Pour terminer juste ce petit mot de Renaud : Si les élections ça changeait la vie, ça fairait longtemps que ce serait interdit...

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Déclaration de José Bové

26 novembre 2006, par fred

Salut Frédo,

juste pour ton info, Renaud va voter en 2007 pour Dominique Voynet, la candidate de l’écologie politique.

PS : voir la déclaration de Renaud au Monde et sur le Blog d’Alexei :

http://alexei.prokopiev.free.fr/index.php/2006/10/03/112-renaud-va-voter-dominique-voynet

ici

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Déclaration de José Bové

26 novembre 2006

Pour info cette parole de chanson date de la grande époque de Renaud...et pas de 2007... Ceci dit il a raison...mais pas de voter Voynet...comme un bon BOBO... Maintenant José a peut être bien fait de ne pas rentrer dans le jeu des hautes sphères du PC et des autres qui ne cherchent que le pouvoir. Et comme je l’ ai dit plus haut ne comptons pas sur les élections pour changer notre monde, mais plutôt localement, chacun de nous doit s’ investir pour le changer...Bref ce n’ est pas par le haut , mais par le bas et pourle bas qu’ on changera le monde... cf : la consomm’action, l’ utilisation du vélo, le fauchage d’ OGM, utiliser que ce qui nous est nécessaire (et par conséquent éliminer la télé et autres futilités)...Bref LA REVOLUTION PAR LE BAS et encore une fois pas avec ces politiciens de l’ extrème gauche à l’ extrème droite qui ne recherchent que le pouvoir et leur petit confort de bourgeois. C’ est à nous et uniquement à nous de construire cet autre monde.Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes. Bravo José.

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Sur la déclaration de Renaud

26 novembre 2006, par Fred

La déclaration de Renaud a été publié le 01 Octobre 2006 et reprise le 3/10/2006 sur le blog d’Alexei (nous sommes en décembre 2006) et la déclaration du chanteur concerne bien son positionnement pour les élections de 2007.

Je constate que les néo-staliniens, adeptes des défaites, des coups foireux et de l’intox ne changent pas.... C’est vrai que c’est à pisser de rire !

Allez une p’tite dernière sur « le foutage de Gueule de José » (l’Homme de l’année hyper-médiatisé et faux écolo.) et de ses copains pro-nucléaires et pro-productivistes, voir le très bon article de Franck écolo du 93, publié le 17 mai 2006 : « L’antiproductivisme selon José Bové » : http://naturellement.typepad.fr/franck_naturellement/2006/05/lantiproductivi.html#comments

« PLOGOFF UN COMBAT POUR DEMAIN » - Extrait du blog de franck, écolo du 93 :

« ...pour José, c’est quoi une politique antiproductiviste ? C’est, texto donc, je n’invente rien encore une fois, je lis l’épître de José dans Le Monde, un moratoire sur les OGM et le projet d’EPR. Mazette ! Fichtre ! Quel culot politique !

UN MORATOIRE SUR LES OGM !!!

MORATOIRE !!!

Ce qu’avait obtenu Voynet quand elle était ministre ça, non ? Je me trompe ? Oui, non ?

DEUXIEME POINT : UN MORATOIRE SUR LE PROJET EPR !!! Pas même la sortie du nucléaire, notez bien. Juste un MORATOIRE ! C’est à dire que l’on discute sur le projet EPR, que pendant ce temps on ne le démarre pas et qu’à l’issue de la discussion, on peut LANCER le projet EPR si on le trouve bien. C’est une position courageuse, ça, c’est celle de CAP 21 de Corinne Lepage, c’est dire si c’est radical !

Donc voilà, l’illustration même du "mot-valise".

José Bové se ballade avec une superbe valise où il y a écrit dessus "antiproductivisme". Quand il ouvre son "mot-valise", il n’y a rien dedans, du vent, du foutage de gueule pour les militants écolos. Mais ça l’fait dans la gauche dite radicale, qui de toutes façons n’ira pas au-delà du moratoire sur l’EPR.... »
Source : http://naturellement.typepad.fr/franck_naturellement/2006/05/lantiproductivi.html#comments

Renaud

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Déclaration de José Bové

24 novembre 2006, par

Merde !

On a pas réellement besoin du PCF et de la ligue pour y aller, d’autres pistes peuvent etre explorées...

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Déclaration de José Bové

25 novembre 2006

nous avons besoins de tous les antilibéraux qui se respectent et ne cherchent pas à s’exclure entre eux !!! Michel Cialdella

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Déclaration de José Bové

25 novembre 2006, par DRIIIING , DRIIIIIN ! Gaston y’a téléphone...

Ouai ! On a même besoin de ceux qui ont fait échouer le vote sur la taxe Tobin , voir ici :

http://lipietz.club.fr/CD/CD_TobinPolitis.htm

ou, également, de l’aide de ceux qui bourrent les urnes à ATTAC ou ailleurs... comme ici :

http://endehors.org/news/3364.shtml

ou ici...

http://yonne.lautre.net/article.php3 ?id_article=1905

DRIIIING , DRIIIIIN ! Gaston y’a téléphone...

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