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Présidentielles 2007 : que veulent-ils vraiment ? |
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Que veulent ils ? faire avancer un projet partagé par le plus grand nombre
Que veulent ils ? permettre un changement profond et durable
Que veulent ils ? veulent ils etre seulement élus, parce qu’ils aiment le pouvoir,
Ou bien veulent ils être élus parce qu’ils aiment leurs congénères.
Ils veulent le pouvoir ! et rien d’autre : Triste évidence !
Allons chez les écolos ?
Dominique Voynet, au charisme discutable, ne songe qu’à sa propre réussite, et mènera les combats pour la défense de l’environnement avec la fougue qui ne la caractérise pas, préférant tenter de rassurer ses concitoyens, et administrés de la non gravité d’une marée noire, pour ne pas arrêter ses vacances. Dérisoire, troublant, pour ceux qui l’ont choisie.
Nicolas Hulot, quitte le terrain du petit écran pour défendre l’environnement, d’une façon démagogique : nous sommes seuls responsables,-(nous les petits), du gachis écologique qui nous frappe. Il faut faire dix gestes pour sauver la planete ! mais "quid" des gros, des industriels, des décideurs qui s’en foutent et massacrent allegrement notre planète pour leur plus grand profit ?! et aucune déontologie ne vient l’arreter : bien sur, on peut défendre (d’apres lui) l’environnement et etre en meme temps sponsorisé par un des plus gros pollueur du pays (EDF : dechets nucléaires enterrés, énergie nucléaire relancée comme en 40 ! et vive l’EPR !!!)
Allons à gauche, une vieille machine rouillée, incapable de remettre en question son idéologie et de se rendre compte que son analyse est vacillante. Autiste de la réalité, capable de se réunir pour fabriquer un programme, sans avoir interrogé ceux qu’ils veulent défendre ! et attaquant avec une fougue inhabituelle un de leurs représentants, pour la seule raison qu’elle est « une » et non pas « un », quelle misère.
Un Jospin drapé dans sa fierté fait payer à ses partisans sa non présence au deuxième tour, gâchant irrémédiablement le score des législatives qui suivaient ! et le revoilà 5 ans après qui tente de revenir, avec sa mine de clown triste. On croit rêver.
Allons au centre, un premier de la classe, (tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil) plongé dans un américanisme banal, sans trop comprendre ce qu’il y a derrière, se réfugie derrière une pseudo démocratie sociale, et une rentabilité raisonable, mettant l’entreprise, la réussite au cœur du débat ! mais le débat est il encore là ? alors qu’un peuple en débandade lutte d’un côté pour grapiller quelques substantielles augmentations, ou d’un autre peuple qui, croyant aussi à la démocratie, (même s’il la souhaite plus directe) prône une autre direction, imaginant que l’argent n’est pas tout.
Et puis à droite, un débat digne de l’almanach vermot, où un vieux président, toujours menacé d’une épée de damoclès judiciaire, toujours vert, une bière à la main, le cul d’un vache tout proche de l’autre main, suit une logique qu’il cultive (comme dans les autres partis) prendre le pouvoir, et lorqu’on l’a, le garder, peu importent les moyens utilisés.
Alors, le nain sarko, comme un napoléon d’opérette joue les redresseurs de torts, loup qui essaye de passer pour un agneau, soufflant le froid, la rigueur, la sécurité, pillant sans vergogne la poche de Le Pen, et puis, devant la menace féministe et ségoléniste, travaille le chapitre de la douceur, du calme, (difficile pour un agité stressé perpétuel) et fait semblant d’aimer tout le monde : tout est bon pourvu qu’on le croie.
En fin de compte, presque tous, (mais je peux me tromper) ne sont obnibulés que par une seule cause : le pouvoir ! et son corrolaire « gagner ».
Alors s’en viennent des aberrations l’invisible marie georges buffet, le facteur chic révolutionnaire, ( du 16ème quand même) et quelques autres, soi-disant voulant œuvrer pour le bien de tous, décident contre vents de sondages, et marées de pronostics, proposer leur candidature, pour leur seul petit égo !, sachant pertinemment que le seul qui a des chances de l’emporter s’appele José Bové !
Et que fait ce candidat capable de permettre un changement, parce qu’il est à l’écoute, a de la jugeotte, n’est pas intéressé par le pouvoir, et irrémédiablement a toujours préféré être sur le terrain ?
Il retire sa candidature devant un tel bordel
Une seule réponse devrait se faire à nous !
Refuser ce système peu démocratique puisqu’il ignore les votes blancs, puisqu’il ne permet aucun contrôle des promesses tenues ou non des candidats, puisqu’il n’y a aucun garde fou juridique pour démissionner ceux qui ne les tiennent pas !
Système qui autorise à salarier un ex ministre le restant de sa vie, pendant que 4 millions de ses concitoyens souffrent de la pauvreté.
José, revient s’il te plait, ils sont tous devenus fous !
J’ai fait un reve !
Dans un pays nommé France, le vote est obligatoire, les votes blancs sont comptabilisés et s’ils sont majoritaires sur tous les autres scores, d’autres candidats sont appelés à se présenter, ils n’auront comme salaire qu’un smig, leur frais de fonctionnement pris en charge par l’État et rien d’autre ! un tribunal juge les promesses non tenues et sanctionne ceux qui en sont responsables, le partage et la solidarité prennent le devant de la scène, l’intelligence, la compréhension et l’écoute de l’autre etouffent l’arrogance des belliqueux, des « gagnants », des véreux, des cons...
Olivier CABANEL
olivier cabanel
Création de l'article : 6 décembre 2006
Dernière mise à jour : 5 décembre 2006
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Et si c’était lui ?
10 décembre 2006, par FredSud37
Si vous ne l’avez pas encore vue, je vous invite vivement à regarder la vidéo du discours tenu par Jean-Luc Mélenchon le 17 novembre dernier à Montpellier et qui est disponible : ICI.
Pour la République Sociale
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Présidentielles 2007 : que veulent-ils vraiment ?
8 décembre 2006
Dominique Voynet avide de pouvoir ? Alors, je crois qu’elle a pris la mauvaise méthode. Il aurait beaucoup plus simple d’adhérer au PS et de dire qu’elle allait écologiser ce parti en contrepartie d’un poste à vie.
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Présidentielles 2007 ...et Les BRUITS DE CABINET...
7 décembre 2006, par fred
Le CABANET NOUS DIT, je cite (estraits) : « Dominique Voynet, au charisme discutable (...) et administrés de la non gravité d’une marée noire, pour ne pas arrêter ses vacances. ... » (sic)
EN REPONSE AU BRUIT DE CHIOTTES DES « ROUGE-BRUNS » ET A LA MALHONNETE INTELLECTUELLE DE CE MONSIEUR OLIVIER CABANEL , LIRE LES COMMENTAIRES (CI-DESSOUS) D’UN FAUCHEUR VOLONTAIRE :
LA MINISTRE, LA CATASTROPHE ET LE SYMBOLIQUE
Donc voici la ministre Verte convaincue d’insouciance, d’insensibilité face aux catastrophes écologiques, pire, de lèse-catastrophe nationale. Lancée par l’opposition, l’accusation enfle dans la presse, alimentée par un refus têtu du sensationnalisme, une impavidité agacée de médecin de bloc de réanimation. La Bretagne est tétanisée, elle part à la Réunion et ne revient qu’à l’heure H ?
La dynamique d’une telle " faute politique " est complexe à reconstituer. Elle nous en apprend beaucoup cependant sur la politique française, ou plutôt métropolitaine, la place qu’y tiennent les femmes, la demie-conversion des élites à l’écologie, le prisme des médias.
Ah, les médias ! " Toujours leur faute ! " Je connais. Au lendemain de sa nomination, j’avais répondu, agacé, à un journaliste qui me félicitait de l’arrivée d’une Verte au gouvernement, : " Mais le PRG en a 3, on ne tient aucun compte de notre représentativité, nous sommes humiliés ? " Ce qui se retrouva dans une dépêche AFP sous la forme " La nomination de Voynet : une humiliation pour les Verts ". Malgré un rectificatif dont seul Le Monde tiendra compte, et France 2 qui téléphona pour vérifier, je dus subir la douche de tous les quotidiens du lendemain, du surlendemain, puis des hebdos, sur le thème shakespearien " drame de la jalousie ".
Dure leçon. Un : contrairement à ce que croit Bourdieu, la télé recoupe parfois mieux ses sources que la presse écrite. Deux : il faut toujours considérer que le journaliste connaît son métier. Il sait ce que le public veut entendre à tel moment, inutile d’ergoter à contretemps. Trois : le journaliste a l’oreille fine. Derrière notre rationalité politique, il entend la fibre personnelle ? Le comportement de Dominique Voynet et de son ministère fut, dans cette affaire, impeccablement professionnel, quasi-clinique. Le diagnostic posé (par elle, sur place, dès le 15 décembre), il n’y avait plus qu’à laisser les préfets organiser les moyens du bord ? et prier les vents. À l’âge du portable et de l’Internet, la ministre n’avait rien à faire sur place, sinon préparer la contre-offensive : s’attaquer aux causes.
J’ai eu le privilège de suivre ce débat sur la liste Internet improvisée entre les responsables écologistes (dont le cabinet, les élus Verts de l’Ouest, les porte-parole nationaux, un spécialiste de la marine marchande, etc.) Pour nous, la cible était Total, et, au delà, le principe même du pavillon de complaisance, des certifications de complaisance ? Que faire, quand Total-Fina était déjà sous le coup de l’appel à boycott pour sa complicité avec la junte esclavagiste de Birmanie, quand la globalisation s’accompagne (comme pour la surveillance vétérinaire britannique) d’une privatisation de la fonction de contrôle ? La catastrophe plongeait encore plus loin ses racines, en amont du naufrage de l’Erika, avec le choix du tout-auto, donc du tout-pétrole et donc aussi de l’effet de serre, qui n’est sans doute pas étranger aux terribles tempêtes qui commencent à ravager l’Europe tempérée ? et tuent les coraux tropicaux.
Vers ces coraux menacés, avec la pêche et ceux qui en vivent, s’envola donc la ministre, pour un voyage organisé de longue date. Erreur gravissime. QUELQUE PART, DANS L’INCONSCIENT FRANÇAIS, UN MINISTRE DE LA REPUBLIQUE EST DAVANTAGE MINISTRE DE LA BRETAGNE QUE DE LA REUNION. On ne l’oubliera pas dans les DOM-TOM. Et puis, me dit une amie peu suspecte de racisme, une marée noire appelle plus la présence qu’un phénomène équivalent (la mort de la faune, de la flore marine et de la pêche) mais de longue durée. Car " la fonction du politique, c’est le symbolique ".
Or, c’est bien justement cette conception du politique qui exaspère les écologistes, et particulièrement Dominique Voynet. S’agiter devant l’image, au lieu d’agir sur le pernicieux. Et, quitte à juger des paroxysmes, à la question " Est-ce la plus grande catastrophe écologiste du siècle ? ", pourquoi fallait-il qu’elle répondît : " Non, la tragédie du Venezuela est bien plus grave " ! La sanction fut immédiate : " Voynet dit que ce n’est pas une catastrophe écologique. "
Les journalistes savaient, eux, ce dont le public avait besoin : de compassion nationale, pas de cours sur les malheurs du monde. Et surtout ils avaient l’oreille fine : ils avaient deviné la colère de la mère qui avait fait la promesse à sa fille de passer trois jours avec elle, pour elle, tant que rien ? si ce n’est le symbolique ? ne la retenait au loin. On vous l’avait bien dit ! Et l’Église, dans sa sagesse, a cent fois raison d’interdire le " ministère de l’universel " aux femmes, ces êtres trop dédiés à des êtres particuliers : leurs enfants. Face aux vents déchaînés, il fallait un homme, droit dans ses bottes. La parité, ça ne marche pas, sauf pour les femmes qui sont comme les hommes, pas celles qui pleurent de rage quand on les nomme ministres.
Sauf que ces hommes, les gestionnaires du symbolique, ont conduit le monde là où il est. Et que ce monde a aujourd’hui besoin de femmes, masquant leur souci intime de l’autre derrière le détachement professionnel et l’ironie du médecin.
-Source : Alain Lipietz
http://lipietz.net/spip.php ?article222
HISTOIRE DE BRUIT DE CABINET...
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Présidentielles 2007 ...et la gauche de la gauche anti-libérale
8 décembre 2006, par Anti-couillons
Mort de rire (ou envie de chialer) avec la gôgôche anti-libérale !
Voir l’article sur le Blog de Franck écolo du 93 :
« LA GAUCHE QUI FAIT TRAVAILLER LE DIMANCHE »
Extrait :
« Mon attention a été attirée ce matin sur Inter sur le problème de la question de l’ouverture des magasins le dimanche. J’apprends à cette occasion que, dans certaines villes, les magasins seront fermés les 24 et 31 décembre, pas dans d’autres. Je prends donc deux exemples, et je pars du principe que, dans les villes antilibérales, la position est juste, de gauche, de la gauche qui s’assume, tandis que dans les villes sociale-libérales, elle est par définition erronée, de droite.
Je vais sur le site d’une grande chaîne de grandes surfaces, et je repère, au hasard, deux villes, Saint-Denis, dans le 9-3, et Nantes.
Pourquoi ce choix ? A Saint-Denis, Patrick Braouezec a été maire, il est président de la communauté de communes. Candidat à la candidature antilibérale, ce qui est fait dans sa ville est donc la juste ligne de gauche. Le maire de Nantes est Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée nationale, proche de Ségolène Royal, donc assurément un social-libéral de la pire espèce.
A Saint-Denis, la grande surface sera ouverte les 24 et 31 décembre, ainsi que la mairie l’a autorisé. Faire travailler des salariés le jour d’un réveillon, ne poser aucune contrepartie sociale à une multinationale, est donc un principe antilibéral, 100% à gauche, de la gauche qui en a et qui s’assume... »
source : http://naturellement.typepad.fr/franck_naturellement/2006/12/les_deux_gauche.html#comments
Foutage de gueule avec la gogôche anti-libérale
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