|
|
Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue |
|
Le texte ci-dessous résulte de recherches historiques et philosophiques conduites dans les années 1980, qui ont fait l’objet d’une thèse soutenue en 1991. Il a été diffusé en août 2000 pour commémorer le 55e anniversaire des bombardements de Hiroshima et Nagasaki. Trois ans plus tard, à la veille de leur 58e anniversaire, cette analyse reste plus que jamais d’actualité : les faits historiques qu’elle mettait en évidence sont demeurés incontestés ; et les inquiétudes exprimées en conclusion se sont malheureusement vérifiées...
HIROSHIMA, NAGASAKI : une histoire méconnue et des leçons plus que jamais d’actualité
Au moment où l’humanité soucieuse de son passé comme de son avenir commémore le cinquante-cinquième [aujourd’hui le 58e] anniversaire des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki, il est bon de se rappeler les circonstances de ces tragiques événements, même s’il paraît exclu d’en dégager en quelques lignes tous les tenants et aboutissants.
Comme on sait, le 6 août 1945, à 8 heures 15, heure locale, l’équipage du bombardier américain « Enola Gay » larguait sur Hiroshima la première bombe atomique utilisée sur une ville. Baptisée « Little Boy » (« P’tit Gars »), il s’agissait d’une bombe à l’uranium en unique exemplaire, dont le modèle n’avait encore jamais été expérimenté. La première estimation de l’armée américaine chiffra à 78 150 le nombre des tués, mais il faut multiplier ce chiffre approximativement par trois pour approcher de la réalité, soit entre 200 000 et 300 000 victimes immédiates ou différées, sans parler des survivants (« hibakusha »), marqués à vie dans leur chair, leur esprit et leurs relations sociales.
Ce que l’on sait moins ou que l’on tend à occulter, c’est que l’opération avait été conduite comme une véritable expérience scientifique.
Depuis près d’un an, une unité spéciale (le 509e groupe spécial de la 20e flotte aérienne) s’entraînait exclusivement à ce nouveau type de bombardement, et depuis la mi-janvier 1945 -décision prise avant même l’échec de la contre-offensive allemande dans les Ardennes- le faisait sur des distances impliquant que l’objectif ne serait pas l’Allemagne, mais le Japon. La commission chargée de préparer l’opération avait recommandé de la conduire « sur des villes populeuses » et « sans avertissement ». Le 16 avril 1945, quatre des plus grandes villes japonaises après Tokyo (ravagée par des bombardements classiques et incendiaires, dont celui du 9 mars) avaient été retenues comme cibles potentielles et interdites de tout bombardement, afin de pouvoir attribuer à la seule bombe atomique les dégâts observables. Par ordre de « préférence », il s’agissait de Hiroshima, Niigata, Kokura et Nagasaki ; un scrupule « humaniste » avait écarté de cette liste la ville de Kyoto, vieux centre culturel et religieux. Le 6 août, trois avions éclaireurs précédaient l’« Enola Gay », pour lui signaler dans un code convenu l’état météorologique au-dessus de trois des villes-cibles, car le bombardement ne devait pas se faire au radar mais « à vue », afin d’obtenir un maximum de précision. L’exceptionnel beau temps -au demeurant prévu dès le 16 avril par un météorologiste norvégien spécialiste du Japon- qui régnait ce matin-là au-dessus de Hiroshima (visibilité : 10 milles), la confirma comme une cible idéale. Deux avions d’observation suivaient à distance l’« Enola Gay », l’un pour larguer des appareils de mesure au-dessus de la ville bombardée, l’autre pour filmer et photographier. En tout six B-29, volant pratiquement hors de portée de la DCA ; mais pour dissuader de prendre l’air les rares avions de chasse japonais encore en état de le faire et pour déjouer les mesures de défense passive, les villes-cibles avaient été régulièrement survolées les jours précédents par des avions isolés qui ne les bombardaient jamais. L’heure du bombardement ne devait rien non plus au hasard : les habitants habitués aux fausses alertes vaquaient déjà à leur travail.
« L’exécution » fut « un succès complet », et lorsqu’il l’apprit au milieu de l’Atlantique sur le vaisseau qui le ramenait de la Conférence interalliée de Potsdam, le président Truman s’exclama : « C’est le plus grand jour de l’histoire ». Revenu aux Etats-Unis, dans un discours radiodiffusé à la nation américaine, il put remercier Dieu d’avoir donné sa préférence aux Américains.
Le 9 août au matin, ce fut le tour de Nagasaki. Entre-temps, la météo s’était gravement détériorée, mais c’est encore elle qui détermina le sort de cette autre ville.
L’annonce d’une grosse dépression arrivant sur le Japon incita l’état-major spécial du général LeMay, établi sur l’île de Guam auprès du Q.G. du général Spaatz, à décider le matin du 8 août ce second bombardement, en l’avançant de deux jours et sans en référer à Washington ni solliciter un nouvel ordre du président Truman : la « fenêtre météo » avait toute chance de se refermer définitivement. Pour le général du génie Leslie Groves, qui avait dirigé le « projet Manhattan » après avoir construit le Pentagone, comme pour ses proches collaborateurs présents sur place et pour la vingtaine de scientifiques qui se hâtaient d’apprêter la troisième et dernière bombe disponible, il ne fallait surtout pas laisser filer la « chance » de l’utiliser avant la capitulation japonaise. Baptisée « Fat Man » (« Gros Mec »), elle promettait encore mieux que « P’tit Gars », car elle était du même type que celle au plutonium brillamment expérimentée le 16 juillet à Alamogordo, dans le désert du Nouveau Mexique.
L’une des cibles étant déjà rayée de la carte, cinq B-29 seulement participèrent à cette nouvelle mission. Le mauvais temps et les tempêtes traversées furent à l’origine d’une série de déboires : des dérives, une consommation excessive de carburant, un rendez-vous manqué, une panne de radio... A l’arrivée au-dessus de l’île de Kyûshû, le « Bock’s Car », qui portait la bombe, se dirigea d’abord sur Kokura, sa cible principale, au-dessus de laquelle il tourna vainement car elle était masquée par un plafond nuageux. Aux commandes de l’appareil, le jeune major Sweeney dut prendre le chemin du retour, en passant par Nagasaki. Au moment où son radar lui permit d’identifier la ville, le « Bock’s Car » ne disposait plus d’assez de carburant pour rejoindre sa base de départ dans le Pacifique, l’île de Tinian, ni même Iwo Jima, plus proche. Sa seule chance d’éviter un crash en mer avec une bombe atomique à bord était d’atteindre l’île d’Okinawa -c’est ce qui eut lieu, avec les dernières gouttes de carburant- mais à condition de se débarrasser de la bombe amorcée, qui pesait cinq tonnes. Livré à lui-même, Sweeney consulta rapidement trois membres de son équipage, et à eux quatre ils décidèrent de larguer la bombe au radar, contrairement aux ordres. Il était 11 heures 01, heure locale. Ce bombardement approximatif et la topographie vallonnée de Nagasaki expliquent que « Gros Mec » ait finalement fait moins de victimes que « P’tit Gars ». Une déception. Mais ce qui explique en fin de compte le malheur partagé par cette ville, c’est une petite défaillance technique supplémentaire : une réserve de 600 gallons de carburant aurait pu éviter la décision du major Sweeney ; malheureusement le carburant ne coulait pas... Ainsi les morts de Nagasaki doivent-ils leur destin à un vulgaire tuyau bouché.
Quant aux « grandes raisons » de ces deux grands massacres, on en a évoqué principalement deux, pareillement discutables.
La première est qu’il s’agissait d’écourter la guerre nippo-américaine et d’épargner ainsi des vies de soldats américains (les autres important moins). C’est celle qui fut évoquée par le président Truman dans son discours du 9 août, ou encore par l’aumônier des équipages américains dans une version religieuse (« ramener la paix au plus vite ») destinée à leur enlever tout scrupule (de surcroît, ils ignoraient à peu près tout du premier engin qu’ils transportèrent, y compris sa nature atomique). Mais sur le plan militaire, le recours à la bombe atomique n’était pas nécessaire. Hostile à l’opération qu’on lui avait imposée et dont il s’acquitta néanmoins avec efficacité, le général Curtis LeMay, grand organisateur des bombardements du Japon, estimait pour sa part que quelques bombardements « classiques » de plus, comme celui du 9 mars réalisé avec 279 forteresses volantes et 1667 tonnes de bombes, suffiraient à « mettre le Japon à genoux ». Il l’estimait encore quarante ans plus tard. D’autres militaires de haut rang, comme le général Eisenhower, étaient également hostiles à l’emploi de la bombe, sans parler de certains savants qui, tels Albert Einstein et Leo Szilard pourtant à l’origine de l’effort nucléaire américain, avaient fait remettre à Roosevelt, dès mars 1945, un mémorandum prônant le non-emploi. Sur le plan diplomatique, avant même l’ouverture de la Conférence de Potsdam le Japon souhaitait capituler. Les Américains le savaient depuis le 13 juillet : en possession du chiffre japonais, leurs services de renseignement avaient intercepté et décrypté un échange de messages entre le gouvernement japonais et son ambassadeur à Moscou, qui le prouvait formellement. La seule condition mise était que cette capitulation se fît dans l’honneur, et que l’empereur Hiro-Hito, personnage sacré, fût conservé sur son trône -ce qui eut lieu finalement. Parlant de « capitulation sans conditions », l’ultimatum des Alliés anglo-saxons et nationaliste chinois, lancé au Japon le 26 juillet depuis Potsdam, ne pouvait que fermer cette voie, tandis que Truman avait ordonné précédemment l’emploi des bombes disponibles « dès que possible à partir du 2 août » (ordre du 17 juillet). Ainsi, ces deux bombes, transférées et préparées dans la fièvre, n’ont pas hâté la capitulation japonaise mais au contraire contribué à la retarder, et ce en pleine connaissance de cause.
L’autre « grande raison », invoquée après coup par certains historiens, serait que le président Truman aurait voulu par là empêcher l’expansion soviétique en Extrême-Orient, et faire étalage de la puissance américaine en vue de la future « guerre froide », qu’il aurait pressentie et préparée. Il s’agit là d’une illusion rétrospective. La « guerre froide » débute véritablement en 1947, et ses prémisses dans l’esprit de Truman ne remontent guère en deçà de janvier 1946, où l’on observe de sa part un revirement à l’égard « des Soviets », peut-être motivé par une « sortie » brutale et insultante de Staline à son encontre, fin décembre 1945, dont Khrouchtchev fait état dans ses mémoires et dont Truman aurait eu connaissance par son ministre Byrnes. Jusque là, il n’est pas du tout dans cet état d’esprit. A Potsdam et dans les mois qui suivent, il considère « oncle Joe » (Staline) comme un ami personnel (en septembre, il lui écrit : « Je conserverai toujours votre image comme un souvenir heureux de notre très agréable collaboration à Potsdam » ), et politiquement comme une sorte de tsar tout à fait « maniable » pourvu qu’on reste ferme. A Potsdam, loin de dissuader Staline d’entrer en guerre contre le Japon, comme cela avait été prévu à Yalta, Truman le pousse à le faire au plus tôt. La bombe d’Hiroshima y aura également contribué : c’est dans la nuit du 8 au 9 août que l’Union Soviétique déclare la guerre au Japon et lance immédiatement son offensive éclair contre la Mandchourie. Il est aussi remarquable que le ministre de Truman alors le plus hostile à l’Union Soviétique -le secrétaire à la Marine Forrestal-, le plus lucide peut-être tant sur la nature réelle du régime de Staline que sur les conséquences à terme de l’emploi des bombes atomiques, en ait été un adversaire déclaré.
Les raisons véritables des bombardements de Hiroshima et Nagasaki se situent plutôt ailleurs. Elles sont de trois ordres. D’une part, les Américains avaient des compte à régler avec les Japonais. C’est d’ailleurs par là que Truman commence son discours du 9 août, le souci affiché d’abréger la guerre et d’épargner des vies américaines ne venant qu’en seconde position : « Nous avons utilisé (la bombe atomique) contre ceux qui nous ont traîtreusement attaqués à Pearl Harbor, contre ceux qui affament, maltraitent et exécutent les prisonniers de guerre américains, contre ceux qui violent toutes les règles internationales. » On peut oser le terme : c’était une affaire de vengeance. D’autre part, les bombes étaient là, elles avaient mobilisé quelque 150 000 personnes, exigé un effort financier, scientifique et militaire considérable, qu’il convenait de justifier : il fallait donc les utiliser. Enfin, last but not least, la pure et simple volonté de puissance, tant comme affirmation d’une écrasante domination de l’autre que comme maîtrise quasi-divine (par délégation en quelque sorte) et en fait diabolique (puisque sous forme destructrice), de la nature physique, a certainement joué un rôle déterminant, quoique inavouable.
Ce serait une erreur de croire que les témoignages poignants des « hibakusha » -par exemple celui de Keiji Nakazawa : J’avais six ans à Hiroshima (Le Cherche-midi éditeur) ou celui du Docteur Shuntaro Hida : Little Boy, Récit des jours d’Hiroshima (Comité Hiroshima-Nagasaki, Ed. Quintette)- puissent vacciner à jamais tous les dirigeants politiques et militaires du monde contre les tentations de renouveler l’expérience. Il faut pourtant les lire. Mais trop d’intérêts et de passions -volonté de puissance, goût de l’exploit, haine de l’ennemi, peur, désir de vengeance...- sont en jeu pour que l’on puisse faire confiance à la sagesse humaine. Un universitaire français établi aux Etats-Unis écrivait récemment dans Le Monde : « Quel chef d’Etat victime d’une première frappe, prendrait par une seconde frappe vengeresse le risque de mettre fin à l’aventure humaine ? » Sans doute n’avait-il pas lu ces phrases du président Giscard d’Estaing : « Quoi qu’il arrive je ne prendrai jamais l’initiative d’un geste qui conduirait à l’anéantissement de la France. Si sa destruction [nucléaire] était entamée par l’adversaire, je prendrais aussitôt la décision nécessaire pour la venger. » Il est vrai que ce dernier ajoutait : « Mais autrement, je veux laisser à son paysage (...), à la fidélité (de ses habitants) à leurs convictions alors cachées [du fait de la présence d’un occupant], l’ultime chance de faire revivre un jour une culture française. » (Le pouvoir et la vie, T. II, 1991, p. 210). On peut donc espérer qu’il ne s’agissait, sous la plume de l’ancien président de la République française, que d’une « phrase », ultime reliquat de la « posture dissuasive » destiné à protéger au moins la France d’une attaque nucléaire que son propre statut de puissance nucléaire risque justement d’attirer sur elle, à défaut de pouvoir éviter une défaite et une occupation réalisées par des moyens « conventionnels ». Mais le complexe de Samson (« périssons tous plutôt que de laisser survivre nos ennemis ! ») est répandu bien au-delà d’Israël, à qui nombre d’observateurs ont pu l’attribuer, entre autres le général Georges Buis.
Erreur aussi que de se fier à la technique. Les accidents -sous-marins nucléaires disparus corps et biens, bombardiers s’écrasant ou s’abîmant en mer avec leurs bombes atomiques, fausses alertes déclenchées par des radars et des ordinateurs confondant un vol d’oies sauvages ou des phénomènes météorologiques avec une attaque nucléaire, etc.- sont nombreux. Quand un tuyau bouché peut décider du sort d’une ville, comment peut-on se fier à la technologie informatique et nucléaire ? Etrange retour des choses : au printemps 2000, le vaste complexe de recherches nucléaires de Los Alamos où furent précisément conçues et construites les premières bombes atomiques, a été ravagé par un gigantesque incendie, apparemment accidentel, qui a détruit 400 bâtiments, entraîné l’évacuation de milliers de personnes, couvert plusieurs Etats américains d’un immense panache de fumée, expédié dans l’atmosphère, selon toute vraisemblance, des doses incontrôlées de poussières radioactives...
Et l’on prétend avec tout cela contrôler le stockage, la circulation, le non-emploi de milliers d’armes nucléaires, et même exporter dans l’espace, avec le « bouclier nucléaire » américain actuellement en projet (« National Missile Defense »), ce prétendu système de sécurité ! Jusqu’à quand ?
En réalité, il est absurde de se préférer « fou » (« MAD ») plutôt que « cinglé » (NUTS), cinglé que fou, ou les deux à la fois. Toutes les stratégies nucléaires sans exception ont fait leur temps ; elles sont toutes condamnables, parce que l’une quelconque d’entre elles, ou leur conjugaison, peut mener un jour ou l’autre à une catastrophe, accidentelle ou délibérée. Les cinq principales puissances nucléaires semblent l’avoir admis tout récemment, en promettant à New York le 19 mai 2000 (date diplomatique) de s’engager « sans équivoque » dans un processus d’ « élimination totale » de leurs arsenaux nucléaires. Encore faudrait-il que leurs dirigeants le veuillent réellement, et s’engagent sans tarder dans ce processus. Faute de quoi les autres puissances nucléaires connues, Israël, l’Inde et le Pakistan, situées au cœur de tensions régionales, maintiendront leur option atomique et seront rejointes par d’autres « pays du seuil », au lieu d’être amenées à rejoindre le Traité de Non-Prolifération nucléaire (TNP) et le Traité d’Interdiction Complètes des Essais nucléaires (TICE, ou CTBT). Avec le risque permanent d’un « passage à l’acte »... déjà réalisé par le très chrétien et très démocrate Harry Truman, alors que rien de sérieux ne l’y obligeait vraiment.
La seule solution rationnelle et raisonnable, c’est un désarmement nucléaire, biologique et chimique, intégral, universel et contrôlé. Quand donc nos dirigeants s’en convaincront-ils et comprendront-ils que le temps presse ? Ne faudrait-il pas que les peuples fassent entendre leurs voix ? Et puisque c’est déjà le cas ailleurs, puisque les gouvernements de sept Etats proposent à l’ONU un « Nouvel Agenda » (de désarmement), pourquoi le peuple français ne ferait-il connaître, après débats et informations, sa volonté ?
A quand un référendum sur ce sujet ? SAINTES, le 3 août 2000 Jean-Marie Matagne, président d’ACDN
P.S.
Post-Scriptum, le 4 août 2003 :
L’arrogance de la plus grande puissance nucléaire n’est pas sans lien avec les attentats qui l’ont frappée le 11 septembre 2000 et qui ont en même temps prouvé la vanité de la « dissuasion nucléaire » face aux menaces terroristes -ou face à des chefs d’Etat sans scrupules. Ce même terrorisme tente de s’approprier lui aussi des armes de destruction massive. Les risques d’embrasement régional impliquant des puissances nucléaires se sont concrétisés au printemps 2002 entre l’Inde et le Pakistan. La récente guerre contre l’Irak, soi-disant « préventive », n’a rien résolu en matière de prolifération nucléaire, puisque la Corée du Nord ou l’Iran sont menacés d’un même traitement par les Etats-Unis. Pire : elle a incité la Corée du Nord à se retirer du TNP ; cette guerre et d’autres éléments de la « Nouvelle Posture Nucléaire » des Etats-Unis (dénonciation unilatérale du traité ABM ; projets de nucléarisation et de militarisation de l’espace ; recherche-développement de nouvelles armes nucléaires utilisables « sur le terrain » ; abandon déclaré du principe de « non-emploi en premier », etc.) incitent la Russie et la Chine à redoubler leurs efforts nucléaires. Aujourd’hui, 4 août 2003, la Russie menace de mettre un terme à son moratoire sur les essais nucléaires. Et des puissances « secondaires », raisonnant comme les membres du « Club nucléaire », sont de plus en plus tentées de vouloir s’y introduire clandestinement.
Le Japon lui-même n’exclut plus de se doter de telles armes... Faudra-t-il dans ce cas que les Etats-Unis lui fassent de nouveau la guerre, cette fois « préventivement » ? Ou bien, soucieux de conserver un allié de poids dans un continent qu’ils sont bien loin de contrôler, ne vont-ils pas plutôt « comprendre » sa nouvelle « posture nucléaire », arguant de la menace nord-coréenne (et tacitement, chinoise), et accompagnant ses efforts de « sécurité nationale » avec plus ou moins de discrétion et de résignation, comme il le firent pour leur allié français ?
Pendant ce temps la France, continuant à bafouer son engagement du 19 mai 2000, en renvoie la réalisation aux calendes grecques. Politique de l’autruche. FOLIE NUCLEAIRE.
|
|
Discussion associée à l'article.
Cet article a suscité 90 messages sur son forum
Vous pouvez réagir à cet article ; le contenu n'est filtré ni par l'auteur de l'article, ni par le collectif, dans la limite du respect de certaines règles :
- pas de messages injurieux
- pas de message raciste, sexiste, xénophobe, homophobe, ...
- les messages trop longs pourront être supprimés : ce forum est une discussion sur l'article ; si vous voulez publier un texte conséquent, rendez-vous dans l'Espace rédacteurs et proposez un article ; si vous voulez publier un texte sans rapport avec cet article, trouvez un forum adapté ...
- de même, les messages se réduisant au copié-collé d'un article publié ailleurs seront supprimés ; les citations ne sont pas interdites, mais le forum est un espace d'expression personnelle.
Répondre à cet article
|
-
Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
30 avril 2006, par
Tenez j’ai trouvé ceci. C’est horrible, mais une autre histoire est encore plus méconnue : Nankin 1937 : 300 000 morts... Mais pourquoi ?
teochewpower.blogspot.com
-
Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
21 février 2006
C’est curieux cette constante de certaines personnes a vouloir confondre causes et consequences. Ce ne sont pas les armes qui créent la guerre, c’est le contraire. En enlevant les armes on ne fera pas cesser les guerres, tout juste en fera-t’on baisser l’"efficacité". Par exemple, certains palestiniens detestent les Israeliens, enlevez leur leur bazookas, ils tireront a la kalach’, enlevez leur leur kalach’, ils jetteront des cailloux, etc... Je me demande ce que vous auriez ressenti, en 1945, en apprenant l’explosion de Little boy, si vous aviez été americain, avec un fils de 20 ans en train de se battre dans les tranchées des iles japonaises... Sortir un evenement aussi important de son contexte, ne signifie plus rien, Il n’y avait pas un monde paisible a l’epoque, et Truman ne s’est pas levé un beau matin en disant "tiens, si on balançait une bombe atomique sur le Japon, juste pour rigoler ?" Enfin, comme vous, enfant gaté de la paix, j’ai parfois tendance a oublier que les armes atomiques m’ont permis de vivre dans une Europe en paix pendant 60 ans
-
|
Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
26 mars 2006, par Lùthien Linwëlin
Un monde en paix depuis 60 ans...Belle illusion.Une paix acquise dans la souffrance, par la mort de millier et millier de gens...Vous, vivez en paix, les japonais d’Hiroshima eux, portent encore les stygmates de ce drame dans leur chair, et n’oublient pas. A cause de ça, ils sont rejetés, symboles d’une défaite qui n’est pas de leur fait. Alors n’oubliez pas que eux souffrent pour votre paix...
-
|
Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
8 mai 2006, par Lucien
"... les symboles d’une défaite qui n’est pas de leur fait" ? Qu’est-ce que ca veut dire exactement ? Visiblement, votre méconnaissance de l’histoire vous fait confondre agresseurs et défendeurs. Le Japon de Hirohito a délibérément agressé la Chine et tous ses voisins dans le seul but de dominer l’Orient. La défaite du Japon a permis la fin de l’opression de millions de civils chinois, coréens, philippins et autres. Comme les civils allemands, les civils japonais ont une grande part de responsabilité dans les exactions de leur gouvernement car ils ont endossé le fanatisme et le racisme construit autour de Hirohito. Encore aujourd’hui le négationnisme du parti au pouvoir depuis 1955 fait en sorte que les jeunes japonais sont plongés dans l’ignorance la plus crasse. Alors cessez de confondre les bourreaux avec les victimes !!
|
|
-
|
Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
5 décembre 2006
Vous n’êtes qu’un égoïste, votre "paix" vaut le bombardage atomique de deux villes... C’est pire qu’honteux.
|
-
|
Réponse au commentaire précédent (du 21 02 06 )
20 juin 2007, par
"Hiroshima et Nagasaki" n’étaient pas comme cet article le démontre, une nécessité. Comment 60 ans plus tard malgré le recul et la connaissance, peut-on encore justifier l’utilisation de ces armes atomiques...Un discours absurde, belliqueux et stupide
accablant...
|
-
|
Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
16 septembre 2007, par
En somme BRAVO messieux les Américains .... D’ailleurs ils ne vous ont pas attendu, ils continuent de tester toutes leurs vacheries dans d’autres pays ... Moi pour ma part je préfère ne pas me dire ouf merci comme vous , et rester sur mon cul à regarder certaines personnes s’exterminer le mieux possible, et d’autres en tirer le plus grands paquet de fric. La violence ne justifie pas la violence . Ce sont justement les personnes comme vous qui rendent possibles toutes ces horreurs. on est bien derrieresa télé hein ?
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
30 octobre 2005, par
Je tiens a remercier les adminstrateurs du site "monde-solidaire" car je viens de decouvrir un autre article sur le meme sujet qui lui impute la majeure partie du blame a Hiro Hito et non aux USA pour les bombardements nucleaires. C’est interessant car cela permet d’avoir 2 points de vue : le pro-japonais et l’anti-japonais. ww
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
2 novembre 2005, par
Cher ami de "monde solidaire",
Votre bref message me fournit l’occasion d’une nouvelle mise au point qui s’adresse également à d’autres intervenants.
Je veux croire que cette qualification de "pro-japonais" que vous attribuez à mon article, de même que celle d’"anti-japonais" que vous attribuez à l’autre article auquel vous vous référez (celui de Romuald Taillon intitulé : "Hiroshima, Nagasaki : l’autre côté du miroir", mis en ligne le 23 octobre) est une façon rapide et schématique de vous exprimer. Néanmoins, elle est à la fois fausse et dangereuse car elle participe (involontairement, je présume) d’une vision manichéenne des choses ou du moins y contribue... au moment même où vous soulignez à bon droit que les choses sont complexes et qu’il est bon d’en prendre conscience !
Il faudrait, je vous en prie ainsi que tous les autres intervenants, cesser une bonne fois de vouloir enrôler à toutes fins derrière la bannière d’un camp (national, idéologique, politique...) et contre un autre camp tous ceux qui s’efforcent de rappeler des faits oubliés, ou occultés parce qu’ils sont gênants pour l’un des deux "camps".
Je l’ai écrit le 1er août dernier : "Ceux qui jugent cet article "anti-américain" [il s’agissait du mien] n’y ont rien compris. Il n’est ni pro- ni anti-américain, ni pro- ni anti-japonais, il est factuel."
J’ai le sentiment que Romuald Taillon pourrait en écrire autant en inversant les termes : son article n’est ni "pro-américain", ni "anti-japonais". Il décrit lui aussi des faits, et je l’approuve de le faire.
Pour ma part, je n’ai jamais été "pro-japonais". Surtout pas si cela devait consister à occulter les crimes terribles commis pendant la 2e Guerre mondiale par l’armée japonaise. Toujours dans ma réponse du 1er août à d’autres intervenants, j’ai écrit (et je regrette de devoir me répéter) :
"Ceux qui (...) évoquent les atrocités commises précédemment par les troupes japonaises, ont raison de le faire. Mais ils auraient tort d’en conclure qu’il faut donner raison à Truman d’avoir ordonné l’emploi "sur des villes populeuses" des deux bombes dont disposaient les Etats-Unis en août 1945. Je maintiens que cet emploi n’était ABSOLUMENT PAS requis pour écourter la guerre du Pacifique, et même qu’il a contribué à la prolonger de plusieurs semaines. Nous devons condamner les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, quels qu’en soient les auteurs. Raison pour laquelle j’ai demandé à des amis AMERICAINS qui voudraient que leur gouvernement présente ses excuses au peuple japonais pour Hiroshima et Nagasaki d’en demander autant au gouvernement japonais envers le peuple chinois, les autres peuples asiatiques et leurs prisonniers de guerre. Ou alors, d’y renoncer..."
Donc, si vous tenez vraiment à me ranger dans un "camp", rangez-moi plutôt dans le camp des "abolitionnistes", c’est-à-dire de ceux qui veulent l’élimination de toutes les armes nucléaires -et plus généralement (dans mon cas qui est aussi celui d’ACDN) de toutes les armes de destruction massive, nucléaires, biologiques, chimiques ou "émergentes". Car comme le rappelle André Bouny dans son article sur l’Agent Orange employé au Viêt Nam (à lire absolument) : "Une étude de 2002, de l’Université Columbia de New York, révèle que 80 g de dioxine versés dans le service d’eau d’une ville peuvent tuer 8 000 000 de ses habitants."
Nous estimons en effet que ces armes de destruction massive entraîneront tôt ou tard la perte de l’humanité (et pour faire bonne mesure, nous sommes aussi résolument antinucléaires dans le domaine civil...). Les "utopistes" en l’occurrence, ce n’est pas nous, ce sont ceux qui s’imaginent que l’humanité pourra continuer à vivre sous la menace constante de catastrophe sans que jamais celle-ci ne se produise, alors même que les instruments de cette catastrophe se répandent dans le monde comme, disait-on autrefois, la vérole sur le bas clergé.
Les partisans de l’abolition des armes nucléaires se recrutent dans toutes les nations et sur tous les continents. Ce ne sont ni de doux rêveurs, ni des hurluberlus. Ou alors, il faut traiter d’hurluberlu l’ancien chef de l’Union Soviétique Mikhaïl Gorbatchev, qui disait en janvier 1986 : "Plus aucune arme nucléaire d’ici l’an 2000 !" -et qui a montré ensuite par ses actes qu’il le voulait vraiment. Ou encore, l’ancien chef américain du Strategic Air Command, le général Lee Butler (celui-là même qui aurait dû mettre en oeuvre l’ensemble des forces nucléaires US s’il en avait reçu l’ordre du président des Etats-Unis). Ou encore, Robert McNamara, celui-là même qui dirigea le Pentagone pendant une partie de la "guerre du Viêt Nam". Ces gens-là sont tout, sauf de doux rêveurs ou des "utopistes".
Le réseau mondial "Aboliton 2000" unit plus de 2000 ONG ou municipalités à travers le monde. Les "Maires pour la Paix" réunissent plus de 1000 villes. Ensemble, ces deux réseaux combattent pour obtenir que les Etats nucléaires (officiels et officieux) négocient, mettent au point et adoptent au plus tard en 2010 un plan concret d’élimination des armes nucléaires d’ici à 2020. C’est un objectif "réaliste", en tout cas réalisable (à quelques années près sans doute) à condition d’en avoir la volonté politique. S’il ne paraît pas tel à certains esprits, c’est que ceux-ci s’inclinent devant la volonté des lobbies militaro-industriels et de leurs représentants politiques à la tête de quelques Etats -dont le nôtre, hélas. Certes, cette volonté néfaste et terriblement bien placée fait partie des réalités de notre monde, c’est même elle qui le mène pour le moment... Mais elle est "résistible", comme ont pu l’être "l’ascension d’Arturo Ui" (Brecht) ou celle de Hitler. Les réalités historiques du passé sont complexes, celles du présent et du futur le sont aussi. Et c’est ici qu’il faut "choisir son camp", pour peser dans un sens plutôt que dans un autre, sans pour autant se bercer d’illusions. Quand bien même il n’y aurait qu’une chance sur cent de réussir dans notre entreprise (à mon avis, il y en a encore moins !), c’est cette chance qu’il faut saisir car il n’y en pas d’autre.
Cette mise au point faite, et pour revenir à Hiroshima-Nagasaki, je dirai simplement que l’article de Romuald Taillon comprend plusieurs erreurs factuelles qui, à mon sens, relativisent fortement la pertinence de sa conclusion historique. Mais je n’ai pas envie de m’étendre plus longtemps sur le sujet. Je lui ai consacré quinze pages serrées dans ma thèse soutenue en 1991, qui en comptait 650. Ce qui me paraît intéressant dans cet épidose historique, ce n’est pas de distribuer les bons ou mauvais points entre Japonais et Américains, c’est la leçon ou plutôt les leçons que l’on peut en tirer pour aujourd’hui et pour demain.
Entre autres celle-ci : quoi qu’il ait pu être dit pour justifier sur le coup ou a posteriori l’usage de la bombe atomique contre le Japon, la volonté de mettre rapidement fin à la guerre ne fut ni l’unique motivation, ni même la principale. En dernière analyse, Truman l’a décidé parce que la Bombe ou plutôt les deux bombes étaient là, et qu’elles ne pouvaient pas rester sans emploi. Qu’on se le dise donc : si le très chrétien chef d’une nation très démocratique a pu le faire, il n’y a pas de raison pour qu’un chef d’Etat, quelque part, un jour ou l’autre, n’y recoure à nouveau malgré la peur "salutaire" que ces premiers emplois ont engendrée pendant plusieurs décennies mais que la banalisation (notamment grâce à la "nouvelle posture nucléaire" des Etats-Unis adoptée par l’administration Bush) et la prolifération de l’arme tendent à faire oublier. C’est à cela que peut servir la commémoration des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki : non pas à exonérer les dirigeants japonais de l’époque des crimes qu’ils ont commis ou fait commettre, ni leurs exécutants, mais à nous rappeler à quoi ressemblera notre destin si nous ne le prenons pas en mains MAINTENANT.
Saintes, le 1er novembre 2005
Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
2 novembre 2005, par
Monsieur,
Ayant pris connaissance de votre réponse au précédent lecteur dans laquelle vous faites mention de "plusieurs erreurs factuelles" qui "relativisent fortement la pertinence de ma conlusion historique", je serais curieux de connaitre ces "erreurs" auxquellse vous faites références.
Bien que je ne remette nullement en cause la pertinence des 15 pages de votre thèse, je crois comprendre que vous avez publié celle-ci en 1991, il y bientôt 15 ans. Or, depuis cette date de nombreuses archives ont été découvertes et commentées entre autres par l’historien japonais Tsuyochi Hasegawa et dans des ouvrages comme "The Yamato dynasty" de P et S Seagrave (1999).
Ces études mettent toutes en relief le rôle très actif de Hiro Hito et l’impact que sa volonté de s’accrocher au pouvoir a eu sur les dirigeants états-uniens quant à la nécessité de "mettre à genoux" le Japon. Nous ne le saurons jamais, mais tout laisse croire que si Hiro Hito avait accepté l’ultimatum de Postdam et abdiqué en faveur de son fils comme le lui demandaient ses frères et oncles, jamais les bombes atomiques n’auraient été larguées sur le Japon.
Voilà quel était l’un des objectifs de mon article, celui "d’actualiser le débat" en tentant de mettre en exergue la part de responsabilité qui doit être attribuée à ce dirigeant dont la mémoire a été erronément épargnée par l’histoire.
Je vous invite à me répondre sur le site de mon article ou sur le vôtre, à votre guise.
cordialement
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
2 novembre 2005, par
Le titre du dernier ouvrage de Hasegawa, directeur du Center for Cold war studies de l’université de Santa Barbara est : "Racing the enemy", Harvard university press 2005.
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
6 novembre 2005, par
Cher Monsieur,
Vous me demandez de vous faire connaître sur ce site les erreurs auxquelles je faisais discrètement allusion, sans les citer, dans une réponse à un lecteur précédent. Je préférerais vous les communiquer en privé, car je n’aime pas mettre les gens publiquement dans l’embarras, surtout quand j’éprouve de la sympathie pour eux ou leurs idées. Je préfère les convaincre qu’ils se trompent (ou me laisser convaincre de l’inverse), et un débat public a trop souvent l’inconvénient de faire passer l’amour-propre avant l’amour de la vérité. C’est ce que je vous propose.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
6 novembre 2005, par
Excellent ; je vous remercie de votre mansuetude et j’accepte votre invitation.
Je suis surtout curieux de vous lire concernant votre surprenante affirmation a l’effet que : " Sur le plan diplomatique, avant meme l’ouverture de la Conférence de Postdam, le Japon souhaitait capituler."
Cette affirmation me semble inconciliable avec le compte-rendu des debats du conseil des ministres japonais des mois de juillet et août 1945.
|
|
|
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
6 septembre 2005
Toute thèse appelle une contre-thèse... S’il est vrai qu’une partie du gouvernement japonais voulait négocier, son noyau le plus dur - les militaires - s’y refusait formellement. Certains ministres dirent plus tard que les 2 bombes les avaient aidé à faire entendre raison aux militaires, le courage et l’esprit de sacrifice du code d’honneur japonais ne servant à rien contre le feu nucléaire. Et puis, peut-on valablement comprendre, avec notre façon de voir de 2005, une décision prise en 1945, après 3 ans et demi (pour les américains) d’une guerre atroce ?
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
15 août 2005, par
Info
"Dès 1943-44, des experts militaires avaient testé 12 000 produits chimiques et en avaient retenu 7 000 comme armes de guerre utilisables au cours de conflits. En 1945, les Américains établirent un plan d’épandage de produits destructeurs de récoltes sur des rizières autour de plusieurs grandes agglomérations japonaises, mais la fin de la guerre contre le Japon survint avant la réalisation de ce programme." Dr Jean Meynard dans le paragraphe "L’utilisation des herbicides à des fins militaires" p28 de "L’agent orange au Viêt-nam, Crime d’hier Tragédie d’aujourd’hui" Cette chose peut en éclairer d’autres.
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
8 août 2005, par
Je viens de terminer la lecture du livre "Unit 731 Testimony" de Hal Gold. Ce livre traite des expérimentations menées de 1932 à 1945 par le département de recherche bactériologique de Shiro Ishii avec l’aide des kempeitai. Il contient les premières confessions connues des bourreaux qui y travaillèrent.
Ce département, dont la section la plus connue fut l’unité 731 en Mandcourie, avait également des laboratoires à Nanking, Xinjing, Guangzhou, Beijing et Singapour. Crée par décret impérial, son mandat principal était de trouver des armes bactériologiques pour les utiliser contre les pays voisins. Les sujets de ces expérimentations étaient des prisonniers, en majorité des civils chinois, coréens ou russes, dont des femmes et des enfants, appelés marutas (billots). Chaque laboratoire-prison pouvait contenir plusieurs centaines de prisonniers.
Voici quelques témoignages choisis pour leur concision :
1)Ueda Yataro, biologiste : "Dans le corridor à l’extérieur de la cellule, les gardes se tenaient debouts avec leurs armes...Les cris de l’homme n’avaient aucun effet sur eux. C’était comme ça tous les jours. Il n’y avait rien de spécial.Pour ces gardes, les prisonniers avaient perdus tous leurs droits. Ils étaient le maruta numéro X."
2) Kurumizawa Masakuni, biologiste : "Nous étions en train de disséquer une chinoise enceinte. Elle était anesthésiée et avait le ventre ouvert quand soudain elle ouvrit le yeux. Elle se mit à hurler : mon enfant ! mon enfant ! Tuez-moi mais sauver mon enfant ! Elle est morte peu après et évidemment, nous avons tué son bébé."
3)Choi Hyung Shin, interprète coréen : "Pour le test de la peste, 10 prisonniers furent forcés de boire une mixture de bacilles et 5 d’entre eux se virent administrés un vaccin. Les médecins les observèrent avec attention et je les interrogeais pendant le processus. le vaccin fonctionna et les autres moururent dans d’atroces souffrances. De ce que j’ai vu, il y avait un mort par jour dans la base."
4)Yoshimura Hisato, médecin : "J’ai pris un bébé de 3 mois puis je lui ai planté une aguille-thermomètre dans le bras. Après, je l’ai plongé dans l’eau glacé et j’ai observé les variations de températures jusqu’à ce qu’il meurre."
5)Setsuji Naganuma, kempeitai : "Nous kempeitai avons envoyé 3 000 personnes à la mort dans la seule unité 731. Aujourd’hui, personne ne parle de ces choses. C’est un sujet tabou. Des miliers de médecins ont pratiqué des vivisections sur des prisonniers et que font ces personnes maintenant ?... Ils ont en grande partie oublié ce qui s’est passé. Tout est oublié aujourd’hui... Tout le monde a eu sa médaille et personne n’a de cauchemar. La situation est alarmante car avant la guerre des années 1930, les gens pensaient de la même façon.
Ces témoignages me font croire qu’il est dangereux de ne dénoncer que les États-Unis et d’oublier que ce que les armées de Hiro Hito ont commis. C’est ce que veulent les criminels survivants encore au pouvoir dans la société japonaise. Les bombardements nucléaires ont au moins accéléré la fin du cauchemar pour des milliers de civil non-japonais...
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
8 août 2005, par
Dans votre liste des unités de recherches affiliées à Shiro Ishii, vous oubliez de mentionner l’unité de HIROSHIMA-OKUNOSHIMA où l’on fabriquait des substances toxiques destinése à être utilisées comme armes de combat tels que le "gaz moutarde", l’yperite et le cyanogene. Cette unité, liée à la base militaire de Hiroshima est justement l’une des raisons pour laquelle les USA ont choisi de bombarder Hiroshima qui n’était pas un "objectif civil" comme il est affirmé par quelques intervenants de ce forum.
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
2 août 2005, par
Tout le monde aura plus ou moins la meme reaction humaniste, decouvrant ce type d’information.
Mais s’il est clair que l’on souhaite tous un "monde meilleur" pour tout le monde, on ne dit jamais en quoi ce monde meilleur consiste ! Seulement en quoi il ne consiste pas : on connait la guerre et on sait qu’un monde meilleur est un monde sans guerre, on connait la souffrance et on sait que cela doit etre un monde sans souffrance, ... Au final, on connait l’arme atomique et on declare qu’elle ne doit plus exister. Mais a ce compte la, il faut aller jusqu’au bout et declarer que l’Armee elle-meme ne doit plus exister. (ou peut-etre est-ce une utopie ?)
Il me semble qu’il manque a ce type de raisonnements enormement de domaines autres que la guerre, pour tendre ne serait-ce qu’un tout petit peu vers une conclusion. Je pense tout simplement a l’aspect scientifique de la guerre - c’est d’ailleurs sur cette base que commence l’article il me semble. Or je pense que la guerre, en plus d’etre un moyen de domination, a toujours ete aussi un vecteur pour le developpement de la science.
Cette idee n’a rien a voir avec l’article, a proprement parle, mais elle sert de point de depart a la demonstration "d’autres" raisons aux largages des bombes, et n’est ensuite plus abordee. L’auteur appartenant a un organisme pronant la demilitarisation, j’en profite juste pour re-soulever cet aspect la. (Pas du tout que je sois "pour" la guerre ou n’importe quelle autre atrocite !!!) Quelqu’un aurait-il un avis pertinent ou des informations d’interet sur ce sujet ?
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue, démilitarisation ? Une utopie !
7 août 2005, par
En ce qui me concerne, une phrase me revient souvent a l’esprit, non 2 en fait , je m’explique :
- La premiere est d’ordre philosophique, "l’homme est un loup pour l’homme !"
- Si je me replonge dans les méandres nébuleux de ma mémoire, cette citation aurait été prononcée a une époque ou l’humain et toutes ses fonctions, tant politiques que religieuses, philosophiques ou mêmes animales, étaient au centre de toutes les réflexions, avec a la clé, l’espoir de résoudre certains de nos penchants destructeurs, soit !
- Aujourd’hui,quelques siècles après, force est de constater que cette phrase est plus que jamais d’actualité, je n’ai pas besoin de rappeler les divers sujets d’actualité dramatiques qui émaillent nos journées, tant dans le monde que dans notre propre vie.
- Aussi, je pense que l’idée de démilitarisation mondiale aujourd’hui résulte uniquement d’une utopie, pourquoi ?, Et bien tout simplement parceque nous n’en somme qu’a un stade "larvaire" de notre évolution, plus proche de l’animal que nous ne le pensons, le tout mélangé avec une certaine perversité qui caractérise notre espece, ainsi, malgrès l’émergence de grands courants de pensée bienfaitrice, l’homme n’a toujours réussi qu’a faire parler la loi du plus fort, le "ce qui est a toi est a moi maintenant, si tu veux vivre tu n’as pas ton mot a dire" est devenu le crédo de nombreuses personnes désormais, et cela nous touche tout autant que les victimes des drames évoquées dans vos exposés (qui n’a pas subi ce genre d’agression une fois dans sa vie.)
- Cependant, faut il un monde guidé par la force et les armes , tels l’idée du complexe "militaro-industriel" tant décrié par le Général Eisenhower..Bien sur que non, Economie et guerre ne sont pas la solution.
- Pour ma part,je me réjoui d’avoir en France une Armée et une Police, qui sont engagés dans un tout autre types d’interventions (du moins généralement) que celles dans lequelles sont embourbés les gi’s (ayons malgrès tout une pensée pour ces gars qui n’ont rien demandé !) en Irak, c’est à dire l’intervention défensive.
- Certes, tout n’est pas parfait non plus dans ce type d’options, mais des efforts ont été faits dans ce sens, pour preuve,l’Armée de conscription n’existe plus chez nous et on a réduit considérablement nos forces actuelles pour ne plus former que des détachement de projection opérationnels, c’est a dire que les immenses masses de soldats que nous avons connus ces dernieres décennies, masses destinées a d’éventuelles actions agressives, n’existent plus !
- Dans cette période de troubles, peut être la solution est elle là pour un temps, c’est a dire une Armée essentiellement tournée vers la défense et la recherche des meilleurs moyens d’y parvenir.
- Ne vivons pas dans un monde candide ou l’homme ne serait plus guidé par des pulsions homicides, il est encore trop tôt, mais courage, nous y arriverons peut être dans quelques millénaires.
- La deuxième phrase qui me vient a l’esprit est d’Albert Einstein qui disait " je ne sais comment sera la troisième Guerre Mondiale, mais la quatrième se fera avec des pierres !"
- Je pense qu’heureusement (et on a pu le voir avec la crise militaire et politique de Cuba en 1961.) des dirigeants politiques ont eu la bonne idée de prendre en considération ce précepte durant ces quarantes dernieres années, et ce malgrès la capacité de détruire plusieures fois la planète.
- Aussi, la question des vecteurs Atomique n’est pas si l’on doit en avoir, car la réponse est oui ! ces Armes de Dissuasions Massives, sont plus que jamais nécessaires, notemment envers des Pays comme la Corée du Nord.
- Et pour souvenir, avons nous connus une invasion comme celle de 1940 depuis que notre Pays s’est doté de cette arme ?, Non.
- Aussi la vrai question concerne plus la prolifération et le contrôle des ces armes.
- Il est vrai que nous n’avons pas besoin de milliers de têtes nucléraires a l’heure actuelle, quelques unes suffisent. Quant au contrôle de ces armes, comme je l’ai déja dit, les dispositions politiques, philosophiques et religieuses, ne permettent pas aux grandes démocraties actuelles et a leurs dirigeants d’avoir les pleins pouvoirs concernant l’utilisation de la Bombe.
- Aussi, lorsque j’entends que le Président Bush aurait glissé qu’il utiliserait éventuellement l’Arme Atomique, je n’y crois pas, Certe ses décisions actuelles semblent plus que douteuses, mais là,qu’y gagnerait il et en a t’il les moyens ? N’aurait il pu le faire aprés le 9/11 ? Pourquoi ne l’a t’il pas fait, il aurait été si simple de raser l’Afghanistan ! Et bien il existe au USA ce qu’on appelle le Congrés, système legislatif et démocratique qui reflète l’opinion des Electeurs Américain a l’égard du pouvoir en place, et, croyez moi, la majorité n’est absolument pas favorable a l’emploi de ces armes, surtout après avoir vu les dégâts provoqués au Japon.
- En fait, le vrai problème, a l’heure d’aujourd’hui, c’est comment faire pour éviter une dispersion des ces ADM, notamment chez des dirigeants ou des Leaders qui n’ont aucunes barrières legislatives ou politiques...et surtout aucuns scrupules.
- Pour conclure, soyons lucides, vigilant et surtout optimistes, le monde a toujours tourné malgrès la découverte de l’Arme Atomique, et pour ma part, je pense qu’il continuera tant que nous ne baisserons pas la garde et garderons la tête froide.
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
1er août 2005, par
L’auteur de cet article à tou(te)s les intervenant(e)s :
1- Il m’est impossible de répondre personnellement à chacun(e) d’entre vous. Je vous prie de m’en excuser.
2- Cet article a été publié pour la première fois en août 2000 -ce qui implique bien sûr qu’il ne pouvait bénéficier des publications parues après cette date- dans un modeste hebdomadaire régional, les journaux ou hebdos nationaux ayant alors d’autres chats à fouetter... A l’époque, presque plus personne en France ne s’intéressait à l’histoire des bombardements d’Hiroshima et (encore moins !) de Nagasaki ni aux leçons à en tirer pour le présent et pour l’avenir.
3- Il a été placé en ligne sur le site "Monde solidaire", créé depuis peu, en août 2003. De cette date jusqu’au début de 2005, il a suscité en tout et pour tout une dizaine de réactions écrites, ce qui illustre une fois encore le peu d’intérêt dont je viens de parler. Il en a suscité deux fois plus de février à juin 2005, et encore autant (une vingtaine) rien que pour le mois de juillet 2005. Qu’est-ce qui peut expliquer ce soudain intérêt pour un épisode historique datant de 60 ans ? Probablement, le fait qu’on va justement en commémorer le 60e anniversaire et qu’à cette occasion la presse et les medias se sont mis à en parler... Je ne vais évidemment pas reprocher aux divers contributeurs récents leur intérêt actuel pour la question, dont je me réjouis au contraire, mais j’aimerais quand même qu’on réfléchisse un peu sur la façon dont les medias, en France peut-être plus encore qu’ailleurs, déterminent notre fonctionnement mental. Ils braquent les projecteurs sur un sujet puis passent à un autre, et "l’opinion" les suit comme un seul homme ou presque. Demain, une fois passé "l’anniversaire" à chiffres ronds d’Hiroshima-Nagasaki, ils passeront à autre chose, et personne ou presque, hormis les "vieux militants" de mon espèce et quelques autres rares exceptions, n’y pensera plus. Et surtout -car "penser" est une chose, agir en est une autre, et c’est ceci qui importe- personne ne consacrera son énergie, son temps et/ou son argent à AGIR pour que de tels massacres ne puissent plus se reproduire. C’est-à-dire pour que la planète soit débarrassée de toutes les armes nucléaires et autres armes de destruction massive. Nous sommes trop peu nombreux à le faire, particulièrement en France. J’aimerais bien que les contributeurs d’aujourd’hui sur ce site fassent exception...
4- Ceux qui jugent cet article "anti-américain" n’y ont rien compris. Il n’est ni pro- ni anti-américain, ni pro- ni anti-japonais, il est factuel. Ceux qui, comme HDeGuise (dont j’apprécie qu’il signe de son nom son utile contribution), évoquent les atrocités commises précédemment par les troupes japonaises, ont raison de le faire. Mais ils auraient tort d’en conclure qu’il faut donner raison à Truman d’avoir ordonné l’emploi "sur des villes populeuses" des deux bombes dont disposaient les Etats-Unis en août 1945. Je maintiens que cet emploi n’était ABSOLUMENT PAS requis pour écourter la guerre du Pacifique, et même qu’il a contribué à la prolonger de plusieurs semaines. Nous devons condamner les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, quels qu’en soient les auteurs. Raison pour laquelle j’ai demandé à des amis AMERICAINS qui voudraient que leur gouvernement présente ses excuses au peuple japonais pour Hiroshima et Nagasaki d’en demander autant au gouvernement japonais envers le peuple chinois, les autres peuples asiatiques et leurs prisonniers de guerre. Ou alors, d’y renoncer...
5- Je n’ai pas l’intention de répondre aux invectives ou aux insultes, qui d’ailleurs sont normalement proscrites. On a tous mieux à faire, surtout sur un site qui milite "pour un monde solidaire".
6- Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez
+ consulter le site de l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire : http://acdn.france.free.fr
et celui du réseau "Sortir du nucléaire"
+ écrire à : acdn.france_LP5_wanadoo.fr
+ participer aux diverses commémorations d’Hiroshima, le 6 août 2005, notamment
à SAINTES (Charente-Maritime), à 9h devant le monument aux morts (Place du Palais de justice) : allumage de la Flamme du Désarmement Nucléaire
à GRAMAT (Lot) à 14 h : manifestation vers le site du Centre d’Etudes de Gramat (essais d’armes à Uranium Appauvri)
à LE BARP (Gironde), à partir de midi, pour un Festival Anti-atomique :
13h : pic-nic-zic devant le C.E.S.T.A., site du futur LaserMegajoule destiné à mettre au point des bombes H miniaturisées ;
15 h : Retour en ville, au "village associatif", place de la mairie
16-18h : Forum sur Hiroshima-Nagasaki
18h : Musique non-stop avec plusieurs groupes
7- N’oubliez pas : Nous sommes à tout moment menacés de nouvelles catastrophes nucléaires -d’origine civile ou militaire, accidentelle ou volontaire, étatique ou terroriste- qui risquent d’être bien pires que toutes les précédentes. Il existe des moyens de les éviter. Encore faut-il s’en emparer A TEMPS. Ne comptez sur personne d’autre que sur VOUS-MEMES pour obliger nos gouvernants à faire les choix qui devraient s’imposer à tout esprit sensé.
Jean-Marie Matagne, le 1er août 2005
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
30 juillet 2005, par
Le Maréchal Juin a dit un jour qu’il ne faut pas aller à la guerre en oubliant sa provision de biscuits. Il y a d’excellentes études américaines (jamais traduites, bien sûr) sur l’histoire du sujet. La meilleure est la dernière en date : Tsuyoshi Hasegawa, Racing the Enemy. Stalin, Truman, and the Surrender of Japan (Harvard UP, 2005, 382 p., environ $25 par Amazon). C’est la meilleure parce qu’entre autres raisons, Hasegawa - et lui seul - cite et utilise des quantités d’archives japonaises (et pas mal de soviétiques, sans parler des US bien connues). Il met bien en évidence le fait que les militaires japonais (et pas seulement les civils) ont compris à l’entrée en guerre de l’URSS (et non pas tellement à cause d’Hiroshima) qu’ils étaient liquidés, avec en outre le risque d’une occupation soviétique par le Nord (et US par le Sud). Bonne lecture ; cela vous changera tous des "exposés" en trois pages dactylographiées double interligne.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
31 juillet 2005, par
Oui, cet auteur a fait la manchette récemment car il impute notamment la responsabilité d’avoir fait perduré la guerre à Hiro Hito personnellement et non à Hideki Tojo ou quelqu’autre militaire. Il décrit l’empereur comme un militariste invétéré accroché au pouvoir.
Cela est conséquent avec le fait que Hiro Hito a personnellement félicité son oncle, l’empereur Asaka, après le massacre d’environ 200 000 civils chinois à Nanking, en décrivant cet événement comme un "extraordinaire exploit militaire".
Cet auteur juge également que le Japon ne devrait pas être admis au conseil de sécurité des Nations Unies car il n’a jamais voulu reconnaître ses crimes de guerre (le premier ministre japonais rend hommage aux criminels de guerre à chaque année).
Ces déclarations lui ont valu des menaces de mort de la part des mouvements de droite japonais.
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
29 juillet 2005, par
Je me suis senti interpellé par les propos de "Stupéfait" et "Lucide" qui dénoncent les atrocités japonaises et prennent parti pour les victimes civiles des pays conquis par les armées de Hiro Hito.
Dans notre ignorance occidentale, il est en effet d’usage de blâmer les américains et de ne considérer les japonais que comme des victimes ou encore comme des pantins sans cervelles. Or, ces deux personnes le soulignent tres bien, les japonais avaient commencé la guerre de facon brutale en massacrant plus de 200 000 civils en 1937 à Nanking. Ils ont par la suite enlevés des milliers de femmes en Corée, Chine et Indochine pour en faire des prostituées forcées pour leurs soldats.Ils ont de plus utilisé des armes bactériologiques contre les populations civiles.
L’idée meme d’imputer l’attaque de Pearl Harbor à une "provocation" de la part des américains releve d’un paranoia des plus loufoques. Hideki Tojo avait le mandat de partager le monde avec Hitler et en 1941, après avoir assujetti tous leurs voisins, les japonais se croyaient invincibles sous la protection de leur "dieu-vivant" Hiro Hito.
Certains intervenants de ce site devraient vraiment étudier l’histoire orientale avant de débiter trop d’inepties anti-américaines...ou encore lire The rape of Nanking de Iris Chang
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
5 août 2005, par colombe
Oeil pour oeil, dent pour dent ! Quel beau message de paix que tu nous sers là. On en a pas fini de se foutre en l’air, il y a tant de malheurs à venger. Il faut savoir tirer les leçons du passé. La population civile sera toujours la victime des va-t-en guerre. Alors il y en a assez de ces raisonnements primaires. Nous avons tous de la merde à notre bâton, surtout nous les Européens :en Amerique du Nord et du Sud avec le génocide des Indiens,avec la colonisation des pays d’Afrique et d’Asie, etc.. Faisons la Paix, sans bien sûr oublier les malheurs immenses qu’a connus l’Humanité, mais sans rancune et sans besoin de prouver qui est le plus fort. Arrosons la rose du souvenir mais éliminons les épines. Quelqu’un de connu (ô combien) à dit que l’on voyait toujours la paille dans l’oeil de son voisin mais pas la poutre dans le nôtre.Alors prenons tous un miroir et soyons un peu moins "juges".
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
7 août 2005, par
Votre point de vue est plutot curieux. Il revient a dire a toutes les victimes de genocide et de massacre : cesser de denoncer vos bourreaux : passer l’eponge et oubliez... A ce compte la, on devrait oublier Auschwitz, le genocide armenien, le massacre au Rwanda, les crimes de Pinochet...
Vous devriez porter ce beau message idealiste au premier ministre japonais qui va rendre hommage aux criminels kempeitai a chaque annee et surtout a leurs victimes qui n’ont jamais recu un mot d’excuse et encore moins de dedommagement pour les atrocites commises contre elles.
Si mes grands-parents avaient été égorgés à Nanking, il me serait impossible d’accepter que l’oncle de l’empereur, le prince Asaka ait fini ses jours paisiblement sans jamais rendre compte de ses actes.
Il faut justement se souvenir pour ne plus que les crimes recommencent et non chercher a enterrer leur souvenir. Ces intervenants ont raison de denoncer les kempeitai de Hiro Hito et il faut le faire jusqu’a la fin de l’humanite. Rien n’est plus odieux qu’un criminel qui rend les autres responsables de ses actes et c’est ce que la droite japonaise fait aujourd’hui ; à l’image des neo-nazis et des terroristes musulmans.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
26 mars 2006, par Lùthien Linwëlin
Qui a fait quoi ? Qui a commencé ? Un simple enfantillage que nous servent toutes vos remarques ( pas à vous en particulier, auteur de ce message )...Ne perdons pas de vue l’essentiel : la guerre fait des morts, et ses conséquences sont innommables. On ne cherche pas de coupables pour une histoire qui n’est pas de notre fait, nous avons le devoir de mémoire pour que plus jamais de telle atrocités se reproduisent. Chaque camp est persuadé d’avoir fait le bon choix, d’avoir sauvé des vies, d’être en paix avec sa conscience.Et des deux côtés de l’océan, les raisons sont discutables, seulement, il n’est plus temps de lutter à défendre des actes autant américains que japonais...il est temps de penser à cette flamme que les japonais ont allumé depuis le 6 août 1945, qui brille pour que l’on n’oublie jamais, et qui ne s’éteindra que lorsque les armes nucléaires disparaîtront...
|
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
19 octobre 2006
Dis Monsieur, comment on fait pour faire la paix ???
|
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
28 juillet 2005, par
est-ce que cela a tué des centaines de milliers de personne ou en a sauvé des millions...
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
29 juillet 2005, par WN
Hélas il est prouvé aujourd’hui que cela n’en a sauvé aucune ... la guerre était déjà finie et surement que Truman a repoussé les offres de capitulation japonaise pour pouvoir démontrer sa puissance militaire ....
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
29 juillet 2005, par
Vous devriez lire le témoignage des survivants des camps de prisonniers japonais ou encore des civils chinois comme en fait état "HDeGuise" un peu plus bas avant de débiter avec assurance de tels jugements.
J’aimerais bien connaitre les "preuves" sur lesquelles vous vous basez alors que des vétérans affirment sur www.waramps.ca que si la guerre avait duré 3 ou 4 mois de plus, ils seraient tous morts...
Les amputés de guerre
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue : Qu’en était il des ultimatums lançés au japon par les Alliés ?
5 août 2005, par
Pour répondre a l’affirmation selon laquelle, le Président Truman aurait repoussé les offres de capitulation japonaise, il semble que cela est faux, pourquoi ? Et bien tout simplement parce-que la première offre de capitulation provenait bien des alliés, plus particulièrement des Américains, lors de la conférence de Potsdam (1945.)
objet ;
Capitulation et démobilisation de toutes les Armées, occupation d’une partie du territoire par les troupes alliées (par mesure de sureté.) élaboration d’une démocratie dans le pays (tout en maintenant l’Empereur dans un système s’apparentant a une monarchie constitutionelle) et comparution des généraux responsables de crimes de guerre (Actes de barbarie odieux de l’unité 731 en Mandchourie par exemple !) devant les tribunaux adéquats.
Réponse de l’Empereur, guidé par l’Etat-Major et le conseil de guerre : Non a toutes les options demandées ! Dans les faits, cela s’est traduit par une activité accrue des "opération Kamikaze" contre les navires et troupes Américains, une mobilisation sans précédants de civils de tous ages et tous sexes, prêts a se sacrifier "pour l’Empereur" (en se faisant sauter sous les chars par exemple !), etc...Bref, un beau bain de sang en perspective, les faits se sont d’ailleurs illustrés lors du débarquement a "okinawa". Il faut préciser qu’un deuxième ultimatum a été lançé au Japon, peu avant l’utilisation de la première bombe "H", ce dernier était nettement moins contraignant a l’égard du pouvoir Impérial que le premier ! - deuxième réponse de ce dernier, convaincu qu’il s’agissait d’une faiblesse des Américains : Toujours non ! L’ordre a donc été donné quelques jours plus tard de bombarder Hiroshima (rappelons tout de même qu’il s’agissait avant tout d’un objectif militaire, car ç’était une ville de garnison) et Nagasaki (grand port commercial et militaire) Aussi, pour conclure, certes l’utilisation de cette arme n’a t’elle pas été motivée essentiellement par le comportement du pouvoir impérial Nippon, mais il faut tout de même préciser que cela en a été tout de même un des arguments majeurs ! Enfin, doit on rapeller que l’Arme Atomique a été un vecteur de paix (malgrès les différents conflits de l’époque)tout au long de la guerre froide ? ; Que se serait il passé si seuls les Soviètiques et le pouvoir Stalinien de l’époque avaient eu la bombe ?
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue : Qu’en était il des ultimatums lançés au japon par les Alliés ?
5 août 2005, par
Il y a à mon avis du vrai et du faux dans ce que vous avancez là. Quelles sont donc vos sources ? J-M M
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue : Qu’en était il des ultimatums lançés au japon par les Alliés ?
6 août 2005, par
Et bien, pour tout vous dire, voici la déclaration du président Truman citée en référence :
"...C’était pour épargner au peuple japonais une destruction complète que l’ultimatum du 28 juillet a été publié à Potsdam. Les chefs japonais ont rejeté rapidement cet ultimatum. S’ils n’acceptent pas maintenant nos conditions, ils peuvent s’attendre à une pluie de destructions venant des airs comme on en a jamais vu sur cette terre. Après cette attaque aérienne, les forces navales et terrestres suivront en nombre et en puissance, telles qu’ils n’en ont jamais vu auparavant et avec cette adresse au combat qu’ils connaissent bien."
extrait du message du président Truman, le 7 août 1945,à la radio américaine.
Ainsi, ne nous méprenons pas sur le but de mon propos, il s’agit juste de rétablir certaines vérités et non pas de faire l’apologie des ADM, il est bien stipulé dans cet extrait que des ultimatums ont été lançés au pouvoir impérial Nippon avant l’utilisation de cet arme. Cependant, je le répète, il ne s’agissait pas de la seule motivation qui a poussé le Président Truman a le faire, mais elle fait partie des facteurs qui ont influençés sa décision. D’autre part, je vous conseille l’excellent documentaire de la BBC, (présenté récemment sur TF1) concernant cette page de l’histoire.
|
|
|
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
3 mai 2006, par
Je dois dire que personnellement, je crois que les americains on lance ces 2 bombes par pur egoisme .
Oser pretendre accomplir la volonte de Dieu est outrage !
Toutes ces annees de big-macs leurs sont surement montees a la tete...
Pensez-y !
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire PRÉVISIBLE
21 juillet 2005, par
Ce texte n’est autre qu’un pamphlet anti américain... Si nous avions payé l’attaque de Pearl Harbor de notre propre sang, nous aurions eu une réaction de vengance également... Le seul bémol réside dans le fait que ce sont des civiles qui ont été visé. Ceci et SEULEMENT CECI est honteux ; le reste est une réaction de vengance entièrement prévisible... Pour en revenir à Pearl Harbor, même le Général Yamamoto (l’instigateur japonnais de l’attaque contre ce port du Pacifique) a déclaré : "Je crains qu’avec ce raid nous ayions réveillé un géant". Le "géant" s’est en effet réveillé et il a frappé... Pas sur la bonne cible je le concède...
D’un point de vue plus personnel, je n’aime guère le ton de cet article "torchonné" comme il y en a (malheureusement) des tonnes sur la Toile qui prend franchement un côté anti américain... N’oublions quand même pas qu’ils ont souvent été victimes également et ça, personne ne le dénonce...
Laurent (Belgique)
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire PRÉVISIBLE
29 juillet 2005, par WN
Il faudrait apprendre un peu l’histoire, il est plus que prouvé aujourd’hui que les américains ont poussés les japonais a se venger en attaquant Pearl-harbour ... le sénat ne voulant pas entrer en guerre c’est le seul moyen trouver par certains pour lu forcer la main ... mais reconnaissons que les japonais n’était pas très humains dans leur guerre et que c’est quand même à eux que nous achetons les produits de haute technologie :-)
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire PRÉVISIBLE
29 juillet 2005, par
Encore une fois, vous faites état de pseudo-"preuves" que vous n’étayez pas mais si je me souviens bien les japonais avaient déja provoqué les hostilités contre les américains en bombardant en 1937 sur le Yangtze, le Panay, un navire remplis de journalistes, d’hommes d’affaires et de réugiés américains.
La destruction de ce navire avait failli déclancher la guerre entre les E-U et le Japon. Ce dernier ne s’en est tirer qu’en pretextant qu’il croyait qu’il s’agissait d’un navire chinois.
Les E-U avaient-ils besoin EN PLUS de provoquer( ??!!) la destruction quasi-complète de leur flotte pour justifier leur décision d’aller en guerre ? Ca me semble un prix bien élevé à payer...
|
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
28 juin 2005, par
Vraiment n’importe quoi !! Il est facile de juger apres coup et de refaire l’histoire. Tous les biens pensants de ce forum n’ont evidemment pas connu des prisonniers de guerre comme Richard Cyr, veteran canadien torture par les kempeitai dans les camps de concentration et qui affirme que "si la guerre avait dure 3 ou 4 mois de plus, aucun d’entre nous n’en serait sorti vivant".
Personne ne peut approuver le masacre de civils mais le bombardement de Hiroshima et Nagasaki est-il plus grave que celui de Dresde parce qu’il est nucleaire ?
Hiro Hito et sa clique de criminels ont deliberement cache au peuple japonais le bombardement de Hiroshima pour ne pas "affecter le moral de la nation". Il a fallu le bombardement de Nagasaki pour qu’ils se rendent a la raison. Jamais l’armee japonaise n’aurait accepte de se rendre et le peuple etait pres a subir l’assaut des allies pendant des années.
Combien de morts y aurait-il eu alors tant du cote des civils que des jeunes soldats allies qui ont detruit leur vie pour combattre l’horreur des dictatures japonaise et allemande ? Vous etes chanceux de ne pas avoir connu la guerre...
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
28 juin 2005, par
Dans mon premier envoi, je n’ai traite que du sort des soldats allies. Evidemment, j’aurais pu aborde aussi la question des millions de civils chinois, coreens, vietnamiens et philippins qui ont eu a subir le joug des kempeitai et dont une guerre allongee aurait encore augmente la souffrance sinon apporte une mort assuree.
La vie d’un civil eventre par une baionette vaut-elle moins que celle d’une victime de bombe atomique ? On le croirait a vous lire...
Allez demander aux survivants de l’oppression japonaise ce qu’ils pensent de la reddition inesperee du japon et de l’action de Truman...
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
17 juillet 2005
Vous êtes à coté du problème.
Oui la vie d’un civil éventré par les baïonnettes, celle d’un prisonnier de guerre massacré par les kempeteïs, ou celle des civils de Tokyo ou de Dresde avait autant de valeur que celle des habitants de Hiroshima ou Nagasaki et leur mort fût tout aussi horrible.
Mais ni les baïonnettes, ni les kempeteïs ni les bombardements conventionnels ne risquent de détruire l’humanité, la planète et la vie.
La bombe atomique peut le faire.
C’est pourquoi le sort des habitants de Hiroshima et Nagasaki nous touche si particulièrement 60 ans plus tard.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
26 juillet 2005, par
Moi je crois que c’est vous qui etes a coté de la question.
En suivant votre raisonnement, on comprend que ce n’est pas le sort des victimes de la guerre que vous deplorez mais votre propre risque de mourir.
En fait, vous ne denoncez les bombardements de Hiroshima et Nagasaki que parce qu’ils impliquent une arme qui peut vous detruire VOUS.
Peut vous importe le sort des prisonniers et des civils victimes des kempeitai puisque la cause de leur oppression est revolue et ne peut VOUS affecter.
C’est désolant et triste. Il faudrait dénoncer TOUTES les guerres et non pas seulement les armes atomiques....
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
26 juillet 2005, par
En dépit de mon aversion profonde pour les armes nucléaires et de mon appui inconditionnel à la démarche poursuivie par ce site, je me dois d’approuver les propos de "stupéfait".
Ainsi, grace à ma compagne d’origine chinoise et à ses grands-parents, j’ai été en mesure de me familiariser avec les atrocités commises par les japonais lors de la seconde guerre et celles-ci dépassent, par leur caractere systématique, les ignominies des allemands.
Non seulement l’armée japonaise ne se sentait pas liée par la Convention de Genève mais, par le biais de Shiro Ishii et de son Unité 731, elle pratiquait également l’expérimentation à vif sur les prisonniers de guerre afin de mettre au point des armes bactériologiques. A plusieurs reprises, les troupes japonaises ont ainsi répandu les germes du choléra et de la peste dans la population civile chinoise au mépris de toutes les conventions internationales.
Au début des années 1990, il fut publiquement connu que les résultats de ces recherches ont été saisis et tenus secrets par l’action de MacArthur en échange de sa protection envers les criminels de guerre. Ainsi, afin de lutter contre la nouvelle menace communiste, Shiro Ishii et son équipe n’ont jamais été assigné au procès de Tokyo et ont fini leur vie honorés par tous.
Encore aujourd’hui, le premier ministre japonais rend chaque année hommage indistinctement aux vétérans et aux criminels de guerre. Les chinois sont donc reconnaissants envers les Américains pour leur action à Hiroshima et Nagasaki qui a permis de mettre fin de façon inattendue à la guerre mais demeurent amers envers le fait que, contrairement aux Nazis, les criminels japonais n’ont pour la plupart, jamais eu à rendre de compte.
Comme ces criminels n’ont jamais été poursuivis en justice, la droite japonaise utilise aujourd’hui les mouvements pacifistes internationaux pour affirmer que le Japon n’a JAMAIS commis de crime contre ses voisins et que les vrais méchants sont les Américains. Même les meilleures intentions peuvent être récupérées à de mauvaises fins...
Pour ceux que ça intéresse, je vous suggère la lecture de "Unit 731 Testimony" de Hal Gold. Des vétérans japonais se confessent des atrocités commises au nom de l’emprereur.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
29 juillet 2005, par
Vos propos sont intéressants et ont l’avantage de coller à l’actualité. Ils apportent un éclairage particulier au débat.
|
|
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
19 juillet 2007, par
Tu te trompe quand il y’à massacre a la baionnette et décapitation au sabre, il n’y’a plus d’humanité, la destruction de l’Humanité n’est pa forcément physique mais peut etre d’ordre morale. Réfléchis-y
|
|
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
10 juillet 2005, par
Je trouve cet article très objectif et parcouru des vraies données qui bien-sûr quoiqu’en dise votre contradicteur, ne sont souvent connues qu’après coup. Il est certain que l’on ne se place pas de la même manière si l’on relate objectivement un évènement que lorsqu’on le vit. C’est l’esprit de l’ordre mondial qui faisant ses premiers pas qui a pourri le peu d’esprit chevaleresque dans lequel s’investissaient les guerriers d’autrefois, (si encore on peut oser employer ce terme), et depuis le 20 ème siècle, toujours semer plus de terreur pour sembler vaincre ; car l’histoire est de fait un perpétuel recommencement avec des dimensions qui maintenant mettent en péril l’humanité toute entière. Mais rien n’arrête l’ordre mondial qui après avoir dévalisé l’afrique la fait mourir pour occuper les lieux. Nous, les pays dits industriels, on nous met au pas en nous "flicant" avec des "puces" dont bientôt même, en nous secouant, à l’image du chien, nous ne pourrons plus nous en débarasser !!!... (Carte de SS et projet CI nationale) Bien cordialement à vous, j’ai découvert votre site par un Ami et je le garde dans mes favoris. Je suis habitant de Poitiers. Erick.
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
13 mai 2005, par AMCamino
Quel que soit ton peuple cherche dans son histoire et tu y trouveras des victimes.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
16 juillet 2005
Quelque soit ton peuple en cherchant bien tu trouveras toujours des boureaux. C’est hélas le sort de l’humanité. Le vainqueur a toujours raison et est toujours dans le camp des bons quelqu’il soit. Le premier génocide historique, qui ait été transcrit dans un livre est écrit à la gloire de ses auteurs. Mais néanmoins l’humanité progresse, nous n’allons plus aux jeux du cirque voire mourir gladiateurs et condamnés. Mais notre opinion est de plus en plus manipulée par les merdias et le prochain enjeu sera celui de la vérité, si nous sommes encore là !
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
15 avril 2005, par loadrun37
"Dès qu’un homme est né il est assez vieux pour mourir" Heidegger
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
4 février 2005, par vampire hunter
moi je pense que le probleme des guerres a toujours existé, pour n’importe q’elle raison un territoire, une religion, une minorité ethnique,... et que cela n’est pas pres de cesser. Malheureusement hiroshima et nagasaki ont ete temoins de la grande drame commis par l’homme avec la terreur nazis. je pense que le gouvernement américains n’avait pas le droit de decider de la vie de 300000 personnes et tragiquement george W BUSH JUNIOR continu a perpetré 50 ans apres continu a allé faire la guerre a des pays qui n’on rien demandé. il faudrait detruire tous ces ogives nucléaire afin que ce drame ne ce reproduise JAMAIS.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
4 mars 2005, par
Exact. Il faut détruire toutes les ogives nucléaires, sinon c’est elles qui nous détruiront. C’est ce que les "Maires pour la paix" (plus de 700 maires du monde entier, présidés par le maire d’Hiroshima) et le réseau mondial "Abolition 2000" (plus de 2000 associations) cherchent à obtenir de la prochaine révision du Traité de Non-Prolifération, qui aura lieu à New York en mai 2005 : l’ouverture immédiate de négociations débouchant au plus tard en 2010 sur un programme précis et méthodique d’élimination (strictement contrôlée) de toutes les armes nucléaires d’ici à 2020. Les 5 puissances nucléaires (USA, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) s’étaient engagées en mai 2000 à négocier et entreprendre la destruction de leurs arsenaux. Depuis, elles n’ont pas tenu une seule réunion. La France (c’est-à-dire le président de la République, Jacques Chirac, et le premier ministre, Lionel Jospin), au contraire, a décidé 3 mois plus tard la construction d’un nouveau sous-marin nucléaire, de nouveaux missiles et de nouvelles ogives nucléaires. Au lieu de l’éliminer, elle modernise son arsenal. L’armée poursuit au Barp (Gironde) des recherches qui devraient permettre un jour la fabrication de nouvelles armes thermonucléaires (bombes H) "miniaturisées" pour pouvoir s’en servir comme armes sur les champs de bataille. Les USA en font autant, et vraisemblablement la Russie et la Chine. Cette attitude des grandes puissances incite les autres à vouloir se procurer des armes nucléaires. Israël, l’Inde, le Pakistan en avaient déjà. Cela a failli être le cas de l’Irak, et c’est ce qui a motivé la première "guerre du Golfe" (1991). Maintenant, c’est la Corée du Nord. Demain, ce sera l’Iran, à qui on va peut-être livrer une guerre, comme à l’Irak. Et plus de 40 pays pourraient se procurer ces armes... Il faut IMPOSER à nos gouvernants un changement de politique. Il faut l’IMPOSER à tous les partis, notamment au Parti Socialiste, qui détient la clef du changement. Vous pouvez agir auprès de vos élus, par exemple de votre maire et de votre conseil municipal, ou de votre député. Si vous voulez agir avant que le ciel ne vous tombe sur la tête, prenez donc contact avec l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN).
http://acdn.france.fre.fr E-mail :
Jean-Marie Matagne (auteur de l’article et président d’ACDN ; ex-candidat à l’élection présidentielle de 2002, pour pousser les médias à parler du problème)
ACDN
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
25 mai 2005
bonjour je voudrais simplement vous dire que je vous aime
tous
beaucoup
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
10 juin 2005
joli message moi aussi je vous aime tous ke tu soi blanc noir jaune rouge meme vert au fond de toi ya tjrs un coeur et une ame pure kelke soi ta couleur aimez vous les uns les autres et accepté vous et y ora plu de guerre
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
1er août 2005
Je suis assez choquée par ce que j’ai pu lire. J’ai ressenti de l’agressivité dans les « preuves » et arguments que vous vous renvoyez les uns les autres. Je suis assez sidérée de voir une petite « guéguerre » pour savoir qui sont les bons, qui sont les méchants, qui a tort, qui a raison. Il me semble que personne ne détient la vérité, et que, dans toute guerre, il y a des bourreaux et ce, dans chacun des camps qui s’affronte. L’important n’est-il pas de se concentrer sur l’avenir et d’essayer d’éviter ce perpétuel recommencement, plutôt que d’essayer d’obtenir une vérité absolue ?
Je ne suis pas historienne, je ne connais personne ayant vécu de guerre et ne n’en ai moi-même pas connue, mais j’ai lu par exemple le témoignage de Keiji Nakazawa (« Gen d’Hiroshima ») et ai pu entrevoir l’horreur qu’il a vécu. Je n’en suis pas pour autant anti-américaine. La seule chose dont je suis persuadée, c’est que ce sont les civils, le peuple, qui souffrent de ces guerres quelles qu’elles soient, pendant que, bien souvent, les dirigeants sont à l’abri. Faisons donc en sorte de bien choisir les nôtres, nous qui vivons en démocratie afin, j’espère, d’arriver un jour à un monde meilleur.
En tout cas, merci à ceux qui apporte de l’espoir à ce forum...
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
2 août 2005, par N.
Apres lecture du Forum, Je suis assez d’accord avec cette personne ci-dessus.
Cette agressivite que l on ressent tout du long est a mon sens une micro-guerre ou chacun utilise les moyens qu il a en sa possession pour agresser, retorquer, affaiblir, humilier son pseudo-adversaire. Alors que penser de ses chefs d etats qui prirent ces decisions, sinon qu ils sont humains !
Certains parle d inhumanite, mais cette derniere n est-elle pas un trait de caractere de l humanite ?
Etats-Unis ou Japon, je ne blame pour ma part aucune de ces nations, j espere simplement que leurs erreurs respectives nous permettront de mieux nous comprendre et que par consequent, de telles atrocites n auront plus lieux.
....Utopie, certains diront ! je sais mais que voulez vous l espoir est tout ce qu il nous reste desormais ! Car n ayant jamais traite les problemes a la source, l humanite tend progressivement a disparaitre. Le processus est deja bien avance... Pourquoi la sterilite devient-il d apres vous un probleme mondial ?
Alors ne palabrez plus pendant des heures pour refaire cette histoire, mais aller de l avant et sachez anticiper, comprendre votre voisin, le respecter, et cherir notre planete en la cajolant comme un nouveau-ne.
J espere avoir su exprimer ma facon de voir et la partager avec certains.
Et pour les victimes des guerres en asie, pacifique, afrique ou europe (j en passe !) j observe ce fameux silence, signe de respect. c est tout.
N. (ancien militaire actif dans des conflits civils ou militaires)
|
|
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire trop méconnue
30 janvier 2005, par
On se focalise en histoire sur le nombre de morts, plus il y en a, plus on fait du tapage ! Je trouve ça dégradant d’occulter la souffrance d’autres êtres vivants sous prétexte de quotas. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que lorsque les Etats Unis commettent des actes ignobles, et la plupart du temps injustifiés, on en fait moins dans les médias pour le signaler ou le rappeler (sauf pour l’Irak , mais dans ce cas on ne pouvait pas nier l’évidence). De toute l’histoire de l’humanité les massacres les plus importants, et les plus variés ont été commis par les américains : le génocide du peuple indien, les bombardements sur le Japon, l’installation d’Auguste Pinochet au Chili à la place de Salvador Allende, les massacres orchestrés dans les années 1900 auprès des mexicains pour grapiller toujours plus de territoires, ainsi que les violences commises pendant la guerre du Golfe pour détenir un peu plus d’or noir ! Le malheur de tout ceci c’est qu’on l’occulte. Au nom de quelle réalité historique je vous le demande ?!
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire trop méconnue
2 février 2005
je ne pense pas que tu est totalement raison car bien que les USA aient commi des atrocites on ne peut tout leur aproprier ... mais ta reflection est de bon fond ..
oui mai ..
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire trop méconnue
10 juillet 2005, par Comète
Très juste que de nommer les USA, qui se croient depuis deux cent ans en croisade. Ce sont les personnages décrits dans l’apocalypse, ceux qui se peignent les ailes en blanc. Depuis le début, ce peuple issu d’aventuriers, de barbares, de mis à la porte de leur pays qu’ils étaient nobles ou gueux, ont détruit ce qui était beau et fomenté toujours des initiatives ténébreuses à commencer comme vous le dîtes de détruire les indiens qu’ils ont affamé en détruisant leur peuple de bisons qui était l’animal accompli pour leur vie et survie, qui leur donnait la viande, l’huile pour le chauffage, l’éclairage, la peau et la fourrure pour le vestimentaire. etc... Voilà, on pourrait développer tant à ce sujet qui ne met en avant que la culture intellectuelle de ce peuple pour la plupart vidé de leur âme... Des zombies de l’intellect... Comète.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire trop méconnue
2 septembre 2006, par Frédéric
Votre message est totalement absurde, on ne vas refaire l’Histoire, mais voici quelques points : * on parle de ’’génocide indien’’ par les Yankees, faux, ce furent les Espagnols et les Portugais qui ont anéantit des civilisations (qui d’ailleurs n’était pas innocentes que celle de notre continent), en Amérique du Nord, ce fut le choc microbien qui ravaga les populations locales, les guerres en elle mémes ont littérallement décimé (1 sur 10) les Amérindiens. * Coté coup d’état, vous pensez que les tentatives de déstabilisation mener par le cher Castro, héros des médias, étaient mieux ? Qui à aider à fomenter des guérillas meurtrieres en Amérique Latine, qui à envoyer son armée en Ethiopie combattre les indépendentites en Erythrée ainsi que les rebelles anti-Négus Rouge, qui à transporté les rebelles qui ont prit en otages des milliers de personnes à Kolwezi et massacré des centaines de gens avant que les Paras francais arrivent ? Fidel...
Je rappelle aussi ces quelques faits :
* Qui à sauvé le régime Egyptien en 1956 lors les franco anglais ont débarqué ? * Qui à sauvé la 3e armée egyptienne encerclé par Israel à la fin de la guerre du Kippour ? * Qui a empécher une guerre entre la Turquie et la Gréce lors de l’affaire de Chypre ? * Qui est le 1er donateur pour les missions de Casques Bleus ? * Qui est intervenu pour libérer le Koweit ? * Qui est intervenu pour stopper la guerre de Bosnie ? * Qui a aider au négociations pour l’Irlande du Nord ? * Qui à pendant des années tenter de négocier la paix entre Israeliens et Palestiniens ? (Arafat à la Maison Blanche, cela ne vous rappele rien ?) * Qui est intervenu au Kosovo pour sauver les musulmans ? * Qui à envoyer 20 000 hommes lors du Tsunami de l’Ocean Indien ? * Qui à envoyer des dizaines d’hélicos lors du tremblement de terre au Cachemire ? * Qui, EN CE MOMENT MEME, aide les victimes des innondations en Ethiopie ? * Qui à le plus grand nombre de prix Nobel ? * Qui fournit le plus de nourriture au Programme Alimentaire Mondial ? * Qui est le 1er donateur privé et public dans la lutte contre le SIDA ?
Enfin, tout cela est hors suget, je présume.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire trop méconnue
19 juillet 2007, par
oh c vré kil son gentil c ricain tjrs pret a venir au secours des pauvres victimes... les Américains interviennent tout le temps suivant leurs interets qu’il soit économique, politique, culturel...pour l’aide suite au tsunami, c’était pour contrer les organisations islamistes locaux, pour l’intervention Franco-Anglaise en Egypte, c’était pour mettre fin a la domination de ces derniers sur le canal de suez, pour le plan marshall, c’était pour évité de voir l’Europe entiere tombée ds le communisme, etc...Croyé moi les ricain comme les otre peuples et nations d’ailleur sont tt le tps régie par leur interet. Il n’y’a que les ong et associations privé ki agisse sans contrepartie
|
|
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
22 août 2004, par
THIS WORLD GO CRAZY ITS AN EMERGENCY !!! paix a tous
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
28 avril 2004, par
j ai etait impresionné par le faite que les americains savaientavant de balancer les bombes que le japon allait donné sa rédition cela me parait invraisemble gribus
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
4 mars 2005, par
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue ACDN
Invraisemblable et pourtant vrai. James Forrestal, alors ministre de la marine et membre du gouvernement américain, en parle dans son journal personnel, le 13 juillet 1945. Il était pour sa part opposé à l’utilisation de l’arme nucléaire contre le Japon, ainsi que plusieurs autres membres du gouvernement. Mais ils n’ont pas été entendus. La décision était déjà prise.
De nos jours, le gouvernement Bush a déclaré qu’il était prêt à utiliser ses armes nucléaires s’il le jugeait utile, y compris en premier et contre un pays qui n’en aurait pas.
Si vous voulez agir avant que cela ne se produise, prenez donc contact avec l’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN).
http://acdn.france.fre.fr E-mail :
Jean-Marie Matagne (auteur de l’article et président d’ACDN ; ex-candidat à l’élection présidentielle de 2002, pour pousser les médias à parler du problème)
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
4 février 2004, par
Actuellement le monde évolue,et je ne pense pas que tout les mauvais souvenir revienne,car si c’est le cas nous somme seul fautif. le droit de l’homme existe et ne reste qu’a l’appliquer "qu’attendant nous" pour reagir,leur faire comprendre que nous pouvons aussi faire de meme. appliquand nos droits...
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
24 décembre 2003, par
Qu’elle sont les effets sur les régions touchées par les deux bombe 58 ans aprés ?
-De qu’elle droit ont’il fait plus de 400 000 mort en 3 secondes et comment osez remercier dieux pour un tel crime ?
-Ne ce sentent t’ils pas coupable pour les agents orange balancaient au vietnam et tout les autres produits desherbant hautement toxique pour l’homme et faisant toujours des victimes de nos jours.
Non , vraiment les U.S.A devront payer tout ca un jour ou l’autre ; le mal entraine le mal, la soufrance entraine la vengeance .
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
29 mars 2005, par ibrahim
la construction de la bombe a mobilisé 15 000 personnes, énormément de coûtss, de recherchess scientifiquess cela valait bien 400 000 morts juste pour une petite démonstration de la puissance étatsunienne face à quiconque qui se dresse contre elles.
Oh puissance étasunienne Dieu vous a belle et bien aidé dans votre quête, votre prestige marque un presque paradis sur terre et de belles flammes qui accompagnerons votre mort
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
27 juin 2005, par zaix
Aujourd’hui 27 Juin 2005, Nagasaki est une ville magnifique.
Toute trace de l’explosion a pratiquement dirparue, mais par de petits détails on peux encore voir ce qui s’y est passé, de vieux temples sont encore abimés, pas par le temps mais bien par la bombe, et puis toutes ces stèles avec des phots d’après l’explosion dans les endroit imortants de la ville, les monuments (peace park, le musée de la bombe atomique, Le monument de l’hypocentre), créent en moi une drole démotion ou se mèlent peur et compassion ...
A Nagasaki aujourd’hui, la vraie histoire de la ville semble primer, celle d’une ville qui a été le seul point de contact entre le Japon et l’europe pendant plusieurs siècles, cette histoire semble plus importante que l’histoire du jour ou la bombe a explosé, tout est reconstruit, les gens y sont vraiment acceuillants, cela fait 3 semaines que j’y suis et je n’ai pas encore eu le temps de m’y enuyer ...
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
2 août 2005, par N.
Les effets de la bombe ne se voit plus mais sont toujours presents. Les populations ont migre et les problemes genetiques que les survivants trainent egalement... Mais ca, beaucoup ne voient et ne comprennent pourquoi cette bombe est si terrible. Ouvre les yeux plus loin que ce que tu vois.
|
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
10 juillet 2005, par
Dieu, qu’A t’il à voir avec les histoires d’hommes qui s’abiment eux-mêmes de toutes leurs invectives. Dieu,comme le fils de Dieu doivent bien souffrir de voir celà... Comète.
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
16 décembre 2003, par le chat
la guerre ! c’est une chose trop grave pour la confier a des militaires. Georges Clemenceau
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
10 mars 2005, par
je pense que les militaires sont des personnes indispensable pour aider un pays en guerre. mias ils prennen tout de meme de grands riques car ils peuvent perdrent leur vie.moi je suis avec les militaires car ils ont un grand courage,de la volonté..le les respecte car sans eux le monde entier serait détruit et le monde serait désert. c’est leur métier et se sont eux qui ont décider de faire carriere dans ce mileux. je pense que ils faudrai les féliciter et que beaucoup de gens les encourage.ca lueu donnerait plus de courage
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
29 mars 2005, par ibrahim
je crois que le véritable problème se trouve dans le mot "guerre" : on ne cherche pas résoudre le problème, mais on le contourne pour faire de son adversaire le problème, et le pire est que c’est par la violence dite militaire que l’on règle ce problème.
Et comme le dit le proverbe :"qui cherche la paix fera la guerre" : la violence n’a jamais rien résolu la guerre c’est pas une histoire de militaire mais une histoire d’intellectuel/ c’est pas une histoire de tapage mais une histoire de raison
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
27 juin 2005, par zaix
Je pense que le Militaire est le policier du monde...
Sans police, anarchie ...
le Militaire n’est que l’arme de nos politiques ne l’oublions pas, ce n’est pas lui qui décide (et heuresement !)
Dans un monde ou règne une certaine loi de la jungle, ou le plus fort gagne, ne pas avoir cette arme qu’est une armée, amène a avoir un pays forcément soumis a un autre...
Cela ne sert a rien de retirer nos armes puisque c’est dans notre fonctionnent qu’est le problème. Ca ne raisoudrai rien du tout, retirez toutes les armes de la planète, on trouverai encore moyen de se taper dessus a coup de batons ou de cailloux jusqu’a s’entretuer ...
Manger l’autre avant qu’il nous mange ou le tenir a distance avec une arme pour vivre une vie presque paisible ...
|
|
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
2 novembre 2003
...et, entre les deux bombardements, l’ouverture du procès de Nuremberg où le président (américain) du jury décida - à plusieurs reprises - que les origines du national-socialisme ne devaient pas être présentées comme une conséquence du Traité de Versailles
-
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
26 septembre 2003, par
merci
c est d la merde y vont faire pêter la planète..... bha....
bon débara !!!!!!!!!!
saalut
bonne vie
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
7 octobre 2003, par
tu es mechant c’est une histoire trestriste et tu te marre de ca pense un peu au nbre de personne et de gosse qui sont deceder t’es un malade
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
10 octobre 2005
bien ouaig ta géré lu truc mec
|
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
16 décembre 2003, par le chat
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
14 mars 2004
Ils sont fous tous ces gens, merde alors, ouvrez les yeux, c pa en tuant des millions de personnes innocentes, pour,la pluspart que ça va arranger les choses, au contraire, vous me suivez ???
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
29 juillet 2004
Malheureusement, l’humanité est comme ça, quel que soit le pays... Les hommes se font la guerre depuis la nuit des temps, et rien ni personne ne pourra y changer quoi que ce soit. Aimer sa famille, sa femme, ses enfants, être pacifique et travailler à l’épanouissement et au développement de son pays est, à mon sens, la meilleure attitude à avoir.
Jean-Paul Lacombe
|
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
3 mars 2005, par une fill de 14ans
dite ce ke vs voulé,mé cett tragédie ca se peu bien se reprendre sur ns cett foi,c ns ki seront lé victime.personn ne peu connaitr la souffrance de cé gens puiskil nont pa vécu le meme sort ils sont insensible.pour ma part ca me touche enormément et lé gen ki sont dacor avec moi ben ils ont raison car null ne peu remplacé la vie d’un etre humain et surtout kan cet etre ns é tre cher. il faut s’unir pour créer un monde meilleur sans déguat,ss soufrance,ss chagrin.il faut se solidarisé pour ke la paix règne dans ce monde.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
3 mars 2005, par
Ns som totalman dacor jmm
ACDN
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
7 mars 2005, par valon
franchement les mec moi j pense que vous avez tous raison dans votre manière de penser mais personne ne peut savoir,,, moi je suis en trian de faire un exposé sur les guerres et je me rend compte que les memes histoires se répètent sans arret alor ya qu une chose a a dire,, c est la MERDE mais il faut qu on fasse avec cette merde qui finalement est la notre.. .. VALON..
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
23 juillet 2005, par Gaby
Bien sur toute cette histoire est scandaleuse, et évidemment je trouve ça répugnant que des millions de civiles soient morts pour une cause aussi débile que la guerre, mais on oublie beaucoup un fait qui aurait pu tout changer : la désinformation. Si les journalistes n’avaient pas dédramatiser l’affaire, surement les civiles du monde entier auraient réagis, et, sachant que l’union fait la force, peut-être que les dirigeants de ce monde nous auraient entendus et que la menace nucléaire ne pèserai plus au-dessus de nos têtes. Maintenant à nous de bouger pour faire changer les choses. L’Homme ne peut pas être si stupide !!! "Tant que les Lions n’auront pas leur propre historien, on continuera à glorifier les chasseurs."
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
3 août 2005, par ben
j’aurais aimer savoir ce que sont devenus l’équipage de l’anola gay j’avais entendus dire que certains n’avaient pas résister a la préssion spychologique et s’étaient suicidé ?
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
13 septembre 2005, par
Apparemment, le chef d’escadrille : Le général Tibbeets n’a jamais exprimé de remords, Il a encore fait une déclaration dans ce sens en juin 2005. Vous n’allez pas le croire, mais étant gosse lorsqu’il était en france, dans le cadre de l’OTAN (base inter-alliés de Fontainebleau)j’habitais Vulaines-sur-seine (77) un petit bled ou il résidait dans un pavillon . Il avait 2 gamins de mon age avec qui on jouait au base-ball et à la guerre. Chez eux, tout un attirail d’aviateur qui nous laissait mes copains et moi, béhat d’admiration . On leur fauchait quelques jouets parce que à cette époque c’était la France misère.
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
18 novembre 2005
======il ni aurais pas eu peerl-boor !!!!!!!!! ===il ni aurais pas eu hiroshima== !!!!!!!! et le reste :: humaniter bestiale et pseudos intellectuelle !!!!malgre le yoga et toute sette pseudos intellectualiter ===l humanitees et toujour aussi stupide elle na pas compris que tout et repetitifs !!!le cerveaux de l espece ::humaine et de la merde divine ou pas !!!! :: : ;; ;; !!!!!tout cela me fait pitier tous ces peuples arogans pretentieux orguilleux vaniteux ===ne conaisse pas ===l humilitees====donc la guerre totale globale stupide vie sur planete projet ++++++ HAARP ==== et le reste tesla en +++++2005++===on se croirais aux moyen==age :: : et sur plan imformatique aussis :: :===iecphmnrf :: :=== !!!
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
8 décembre 2005, par Globule
Tout d’abord, merci pour cet article ;)
La question des résponsabilités est très simple, c’est le pays qui a envoyé la bombe qui est responsable des morts !
Aux questions est-ce qu’on pouvait l’éviter, est-ce que c’était nécessaire... la réponce est très simple pour moi ; rien ne peut justifier la bombe atomique. C’est une horreur, la destruction et la mort par un simple bouton, une bombinette et op on repart tranquille. Regardez, cela n’a pas empêcher de dormir (et encore moins de vivre) ceux qui on lacher ces bombes....Et elles continuent tranquillement leurs destructions sur des humains qui souffrent encore aujourd’hui..et peut-être encore pour longtemps sur les génerations future !
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
23 décembre 2005, par
Je découvre ce site et cette polémique qui dure depuis plusieurs mois. Alors je vais en rajouter 2 louches :
vers 1994/95, les autorités américaines auraient reconnu avoir instillé des piqûres de plutonium radioactif à quelques centaines d’Inouït de l’Alaska en 1947 (cause guerre froide)
les autorités russes ont reconnus également il y a quelques années que le gouvernement soviétique avait fait sauté une bombe radioactive près de villages yakoutes sans évacuer les personnes, juste pour pouvoir mesure les effets sur une population humaine cobaye (guinea pig)ceci également dans la période 1947/1955.
enfin, une thèse actuelle récente "démontrerait" que le massacre de nankin commis par les japonais en 1937 n’aurait jamais existé. Il y aurait eu des combats avec queklques centaines de morts (des combattants pour la plupart) et absolument pas de massacres civils de 300 000 personnes. Ce chiffre serait une pure invention des services du secret militaire US et anglais afin de mobiliser un front contre les japonais, une véritable intox. Toute l’affaire du massacre de 300 000 chinois à Nankin reposerait sur d2 reportages fabriqués par 2 jour nalistes, l’un américain et l’autre français, bien connus pour leur haine viscérale du Japon et leur soutien sans faille à la cause chinoise. L’ intox aurai euour but de rallier définitivement chinois et occidentaux hésitants à la cause de Thang-Kaï-Tchek. Financés par l’armée américaine, sur ordre du gouvernement américain, Nankin serait donc un chef d’oeuvre de désinformation réussie. Grosse polémique à suivre ! Deux considérations : - un groupe humain utilise systématiquement une arme nouvelle à sa disposition. c’est un fait qui n’a guère d’exception dans l’Histoire. - je trouve toujours singulier la passion avec laquelle on veut faire cause commune avec les victimes ou condamner tel ou tel. C’est primaire. Moi, ni les japonais ni les américains ne m’ont fait souffrir directement, donc je n’ai rien pour ou contre eux, et je n’ai personne à accuser ni à défendre. c’est très étrange tous ces vivants qui utilisent les morts de pays lointains pour polémiquer entre eux. Si avec cet enjeu dérisoire on en vient à l’invective verbale, il n’est pas étonnant qu’avec des enjeux plus important et sérieux, on extermine en gros ou en détail. Chacun doit conquérir seul sa vérité et maîtriser sa langue est plus difficile que d’empêcher une guerre. GG
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
14 mai 2006, par Raoul
Avant de vous faire le porte-parole des négationnistes japonais, vous auriez intérêt à prendre connaissance du journal de John Rabe et de celui de Minnie Vautrin. Ces deux occidentaux, l’un allemand membre du parti nazi et l’autre missionnaire américaine, ont vécu dans la zone internationale pendant le massacre de Nanking et ont rapporté les événements au jour le jour. Ces ouvrages sont diponibles à moins de 20$ sur Amazon.com... Un autre occidental, le missionnaire John Magee a quant à lui filmé les victimes mortes ou soignées par le chirurgien Robert Wilson de décembre 1937 à janvier 1938.
|
|
|
|
|
-
|
> Hiroshima, Nagasaki : une histoire méconnue
16 mars 2006, par
Ils ne peuvent en aucun cas vivre ou survivre dans une telle situations bien qu’ils ne soient pas les auteurs proprement dit.C’est un truc qui c’est sous des ordres et venant de très haut.Leur morale est en ce momment caaser parce qu’ils ce voient fautife ce qui n’est pas de leur faute,donc ils ne peuvent pas vivre avec cette chose sur leur conscience c’est très difficile. La majorité c’est donner la mort immédiatement après avoir vu les dégat et les autres juste après le bombaredement.Ceux qui ne voulais se conner la mort n’ont pas survécu(folie , maladie ...) Ils ne sont pas blâmables ni ceux qui ont donner l’ordre.
les pilotes
|
|
|
|
|
|
|
|