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Journée de solidarité et de résistance internationaliste |
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24 février 2007 -
Bapaume, Pas de Calais
20 ans ! Libérez-les maintenant ! 20 ans de trop !
Depuis maintenant 20 ans, des militants du groupe révolutionnaire Action directe sont maintenus en prison pour avoir osé défier ceux qui laminaient le Peuple à coup de milliers de licenciements et de fermetures d’usines, mais aussi les marchands de morts que sont les fabricants, les marchands d’armes, qu’ils trafiquaient pour l’Etat ou des industries privées.
Arrêtés en 1987, quatre membres d’Action directe ont subi une justice spéciale composée de magistrats professionnels aux ordres du pouvoir et de l’Argent. Verdict : « perpétuité » à deux reprises, assortie d’une peine incompressible de 18 ans.
Le 1er mars 2006, Joëlle Aubron succombait à un cancer non après avoir résisté pendant des mois. Libérée en juin 2004, elle faisait l’objet d’une suspension de peine pour raison médicale.
Ses trois autres camarades, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan et Georges Cipriani, sont libérables depuis février 2005, mais l’Etat est revanchard quand il s’agit de militants révolutionnaires qui ont toujours résisté sans jamais renier leur lutte et leurs idéaux....
Mr Papon, préfet ayant collaboré avec les nazis, organisateur de la répression contre les militants anti-colonialistes algériens a été libéré après un an de prison. Libérés aussi rapidement les assassins de l’O.A.S., du S.A.C. ! Jamais emprisonnés les tortionnaires de l’armée coloniale française... Pourtant combien de centaines de milliers de morts, parfois aussi torturés, et mutilés.. ?
Dans ce pays, en 2007, il y a des centaines de prisonniers politiques, anti-impérialistes, anticolonialistes, anticapitalistes, antifascistes... des militants d’Action directe aux Basques, aux Corses, certains le sont depuis des décennies comme Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais en prison depuis 23 ans.
Le refus de se repentir, de renier leurs actions politiques anciennes ou plus récentes, et surtout leur volonté de continuer à être des acteurs politiques qui réfléchissent et écrivent sur la conjoncture d’aujourd’hui, sont appréhendés comme des actes de résistance intolérables pour le pouvoir. Même désarmés, emprisonnés et parfois gravement malades, ils restent un exemple qu’il faut effacer à tout jamais, parfois jusqu\’à l’anéantissement total. Pourquoi ?
A côté d’eux, d’autres militants sont aussi parfois emprisonnés - résistants de la cause du Peuple opprimé - ceux de la révolte des quartiers populaires et ouvriers de l’hiver 2005, ceux de la résistance de la jeunesse ouvrière et étudiante contre le CPE et les lois réactionnaires du printemps 2006, ceux de la résistance syndicale face aux plans massifs de licenciements et aux reculs sociaux, ceux de la résistance antifasciste contre les partis d’extrême-droite, ceux de la résistance paysanne et citoyenne contre les O.G.M. ou toutes autres formes d’empoisonnement de masse...Oui une action de résistance est parfois « illégale » comme ils disent, et selon leurs lois. Est-elle pourtant illégitime ?
L’UNITE EST UN REMPART, LA SOLIDARITE EST UNE ARME.. !
La résistance des prisonniers politiques, d’ici et d’ailleurs, renforce toutes les résistances face au conditionnement de masse que veulent nous imposer les médias et les dogmes des « bien-pensants ». La liaison est facile entre la répression politique de masse et la renaissance des néo-fascistes déguisés en hommes ou femmes de l’appareil « démocratique » politicien.
Entre la droite fasciste, la droite réactionnaire et la gauche sécuritaire, un trait d’union : la répression d’Etat contre les rebelles d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
SAMEDI 24 FEVRIER 2007 : Journée de solidarité et de résistance internationaliste
- à 11h00 à Bapaume (autoroute A1 sortie Bapaume) : dans le cadre de la journée internationaliste de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques, rassemblement devant la prison pour amener le soutien aux 3 prisonnier(e)s politiques (de France, d’Espagne, du Pays Basque) qui s’y trouvent et exiger la libération de Nathalie Ménigon, des prisonniers d’Action Directe, de Georges Ibrahim Abdallah, résistant communiste libanais..., et de tous les prisonniers politiques, d’ici et d’ailleurs.
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à 14h30 à Lille : manifestation contre la présence à Lille du parti populiste et fasciste. Cortège de toutes les organisations nationales et internationales de soutien aux prisonniers politiques, derrière une banderole unitaire.
Ont signé cet appel : Libérez-les (59-62)
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