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Première édition d’un guide des produits sans OGM en Bretagne |
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La Région Bretagne lance la première édition d’un guide des produits sans OGM en Bretagne.
www.consommersansogmenbretagne.org
La grande majorité des Européens —et les Français à 86 %— refusent de consommer des OGM dans leurs assiettes. Si la réglementation européenne impose d’indiquer leur présence sur les étiquetages de certaines denrées alimentaires, cette obligation ne concerne ni les viandes, ni les produits laitiers, œufs et poissons d’élevage, produits en grandes quantités en Bretagne. Ce nouveau guide, imaginé par la Région avec l’apport technique du réseau Cohérence, a pour objectif d’aider les Bretons à reconnaître les produits issus d’animaux nourris sans OGM et à savoir où les trouver. L’alimentation animale est un des principaux débouchés des OGM aujourd’hui cultivés dans le monde. Dans une région d’élevage comme la Bretagne, déficitaire en protéines végétales, le risque est donc grand de voir les animaux consommer des produits importés, comme les tourteaux de soja venant du Brésil et d’Argentine. Il existe toutefois des producteurs, coopératives et industriels qui se sont engagés dans des filières garanties sans OGM, comme celle des produits bio (AB) et de certains labels rouge ou AOC régulièrement contrôlés.
Un recensement, par pays, des producteurs et distributeurs
L’originalité de ce guide est de recenser, pour chacun des 21 pays de Bretagne, les producteurs assujettis à des cahiers des charges bien précis qui excluent tout OGM dans l’alimentation de leurs animaux. Y figurent également les distributeurs locaux, épiceries, boucheries, restaurants, ne commercialisant que des produits sans OGM. A la fin du livret, une liste mentionne par ailleurs l’ensemble des marques commerciales bretonnes garanties sans OGM.
Le guide, édité à 500 exemplaires papier [1], sera adressé en priorité aux mairies et gestionnaires d’établissements scolaires mais il est dès à présent téléchargeable sur Internet à l’adresse www.consommersansogmenbretagne.org où il pourra régulièrement être enrichi.
La Bretagne, une région sans OGM du champ à l’assiette
Depuis octobre 2004, la Région s’est engagée dans la voie d’une Bretagne sans OGM, du champ à l’assiette. Membre actif du réseau européen des Régions libres d’OGM, elle apporte son soutien aux initiatives visant à développer les signes officiels de qualité et à produire, sur le sol breton, davantage de protéines végétales (pois, colza...). Ce guide s’inscrit dans ce contexte global de même que dans la démarche de mise en œuvre d’un Agenda 21 régional portée par la vice-présidente du Conseil régional, Pascale Loget : il a vocation à informer les Bretons sur les modes d’agriculture pérenne et les circuits courts de distribution favorisant le développement local sur l’ensemble du territoire.
Julian Pondaven Directeur du réseau Cohérence
Cohérence pour un développement durable et solidaire
6, rue de Rochambeau 56100 Lorient
Tel : 02.97.84.98.18 Fax : 02.97.84.03.77
www.reseau-coherence.org
Notes
[1] Le choix a été fait de limiter l’édition papier au profit du support Internet, pour des raisons d’économie de papier et de développement durable.
Auteurs divers
Création de l'article : 23 mars 2007
Dernière mise à jour : 23 mars 2007
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Première édition d’un guide des produits sans OGM en Bretagne
30 mars 2007, par
Je trouve la définition d’OGM donnée sur votre site :
"Un Organisme Génétiquement Modifié est un être vivant (plante, animal, bactérie...) dont le patrimoine génétique a été modifié artificiellement pour lui conférer une caractéristique nouvelle.
En introduisant un gène « extérieur » dans cet organisme, on franchit la barrière des espèces."
Elle n’est pas conforme... ! (pas de cohérence)
En introduisant un gène extérieur dites vous !, ce n’est nullement une condition ! (manque de cohérence... !)
En quoi introduire un gène d’un autre organisme constitue un franchissement de la barrière des espèces. Propos incohérent !
Vous vous basez simplement sur un discours émotionnel (illustration de la pensée magique). Ce genre de discours conduisant très souvent à des incohérences, cela ne devrait pas être le genre de la maison pourtant.
Bref, votre approche des OGM commence mal dès la définition que vous en donnez. Votre perception en est mauvaise sans doute dictée par des assoc verdâtres et mensongères style greenpeace.
Prenons le cas du maïs GM :
D’une part, il n’est démontré nulle part qu’il serait intrinsèquement plus dangereux que le maïs conventionnel mais
D’autre part, on a démontré qu’il contenait moins de fumonisine, une mycotoxine reconnue cancérigène comme toutes les autres mycotoxines d’ailleurs.
Ainsi, si on se réfère à l’exemple de l’amiante, on sait maintenant que le maïs GM est plus sain que le conventionnel mais vous préférez empêcher les consommateurs de s’en nourrir.
Bref, l’histoire le retiendra !
A ce jour, aucun effet indésirable n’a pu être identifié (et authentifié) du fait de l’utilisation et la consommation des PGM (Plantes GM) à travers le monde. Ils ont pourtant été consommés depuis plus d’une dizaine d’années (par des centaines de millions de consommateurs), sans qu’aucune crise alimentaire se soit jamais produite. Dans le même temps, et aux USA en particulier, il y a eu des dizaines de milliers de réactions à l’alimentation traditionnelle sans parler de l’accident récent à propos des épinards AB aux USA (1 décès, 23 atteintes rénales à vie, 150 intoxications alimentaires déclarées...mais, il est vrai que le bio c’est vachement sûr, ben voyons !).
Votre campagne de vouloir empêcher la consommation d’animaux s’étant nourris de PGM relève d’une ignorance crasse et ne fait que copier la position de greenpeace d’ailleurs.
Non seulement, vous tentez de faire croire aux gens qu’un animal ayant mangé des PGM deviendrait lui-même transgénique en faisant jouer les ressorts de la pensée magique mais en plus, vous laissez croire qu’il y aurait présence d’ADN et/ou de la protéine codée par le transgène chez ces animaux. Malgré tous les efforts qui ont pu être développés pour le démontrer, ce n’est pas le cas. Ni dans la viande, ni dans le lait, ni dans les oeufs etc etc...
Il serait plus logique de rebaptiser votre mouvement jouant sur les peurs alimentaires des gens non-cohérentes : réseau-incohérence !
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Première édition d’un guide des produits sans OGM en Bretagne
31 mars 2007, par
1- vous écrivez :
Je trouve la définition d’OGM donnée sur votre site :
"Un Organisme Génétiquement Modifié est un être vivant (plante, animal, bactérie...) dont le patrimoine génétique a été modifié artificiellement pour lui conférer une caractéristique nouvelle.
En introduisant un gène « extérieur » dans cet organisme, on franchit la barrière des espèces."
Elle n’est pas conforme... ! (pas de cohérence)
c’est pourtant celle universellment admise, directement récupérée sur le site du gouvernement : Qu’est-ce qu’un OGM ?
2-
sans parler de l’accident récent à propos des épinards AB aux USA (1 décès, 23 atteintes rénales à vie, 150 intoxications alimentaires déclarées
Veuillez indiquer votre source rapidement : sans quoi ce ne pourrat être considéré que comme de l’intox - et pas alimentaire ... au fait, il n’y a pas de logo AB aux USA ...
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Première édition d’un guide des produits sans OGM en Bretagne
2 avril 2007, par
1) la définition officielle ne fait pas référence à "extérieur". Ce n’est d’ailleurs pas le cas de plusieurs PGM. Ce n’était pas le cas de la première PGM commercialisée ni même d’une pomme de terre. On pourrait d’ailleurs discuter du gène codant pour l’EPSPS conférant la tolérance au glyphosate. Il est en effet présent chez toutes les plantes et bien d’autres organismes mais évidemment, il ne s’agit pas de la même "isoforme".
2) Voici la source de l’affaire des épinards : extrait :
"... En revanche, Greenpeace est resté étrangement silencieux au sujet de l’ « affaire des épinards bio », pourtant largement médiatisée dans la presse américaine depuis septembre dernier. Officiellement à l’origine d’un décès, de vingt-trois cas d’insuffisance rénale (c’est-à-dire entraînant des séquelles à vie) et de plus de 150 hospitalisations, cette affaire touche déjà vingt et un Etats américains. Bien qu’ayant retiré du marché toute une gamme de produits à base d’épinards bio dès le 17 septembre 2006, la Natural Selections Foods LLC, une société spécialisée dans la distribution d’aliments bio basée à San Juan Bautista (Californie), doit déjà faire face à de très sérieuses plaintes devant les tribunaux fédéraux américains. Elle est accusée d’être à l’origine d’une contamination microbienne par Escherichia Coli de sérotype O157 :H7, une bactérie très pathogène de l’intestin. Et ce n’est pas surprenant qu’une filière bio se retrouve au centre du cyclone. En effet, pour pallier l’absence de fertilisants de synthèse dont elle se prive volontairement, l’agriculture bio utilise des composts d’origine animale particulièrement riches en azote, mais susceptibles de véhiculer des germes bactériens pathogènes pour l’homme. Or, s’il est aisé de fabriquer soi-même son compost, il est beaucoup plus compliqué d’obtenir un produit de qualité, dépourvu de toxines. Comme l’a souligné le Dr Robert Tauxe dans le Journal of American Medical Association il y a déjà plus de dix ans, « nos connaissances concernant le temps et la température nécessaires pour rendre le compost d’origine animale sans danger d’infection microbienne sont totalement insuffisantes ». On sait cependant qu’un compostage de plus de six mois est efficace pour neutraliser l’essentiel des micro-organismes pathogènes. A ce jour, il n’existe aucune réglementation en matière d’épandage de fumier, et un agriculteur bio peut très bien répandre du compost fraîchement fabriqué sur une culture, quelques jours seulement avant sa récolte. En outre, il aura d’autant plus tendance à raccourcir le temps de compostage qu’un compost frais est plus riche en azote. Raison qui explique que le risque de contamination par Escherichia Coli est six fois supérieur en agriculture bio qu’en agriculture traditionnelle, comme l’a démontré une étude de l’Université du Minnesota publiée dans le Journal of Food Protection en 2004. Il est vrai que cette affaire tombe très mal en France, où il n’est pas politiquement correct de mettre en cause ce qui est naturel. Certaines associations de défense de l’agriculture bio récusent d’ailleurs toute réglementation dès lors qu’il s’agit de pratiques dites ancestrales. C’est ce dont témoigne le récent remue-ménage survenu à propos de la vente devenue illégale du purin d’ortie. Dominique Jannot, le président de l’association des Amis du Purin d’Ortie, a vu dans la nouvelle réglementation un « coup des lobbies de l’industrie chimique », et a même appelé Jacques Chirac au secours de l’ortie. Si le ridicule ne tue pas, il n’en va malheureusement pas toujours de même du naturel..." Gil Rivière Wekstein
http://www.agriculture-environnement.fr
Par ailleurs, évidemment qu’il n’y a pas de logo AB aux USA... que pourrait il signifier pour les américains !. L’agriculture "biologique" s’appelle "organic" chez eux. Il est, par ailleurs, un peu facile de "renier" les collègues "bio" américains au prétexte qu’ils n’auraient pas un logo AB qui ne correspondrait pas exactement au cahier des charges de l’AB française.
Il est tout à fait significatif également que vous soyez obligé de me demander la référence de cet événement en particulier... mais on pourrait généraliser sur toutes les fausses affaires concernant les PGM dont est inondé votre site.
Les faits qui fâchent, ou qui ne vont pas dans le sens de l’idéologie sous-jacente, il vaut mieux ne jamais en parler à ses troupes... n’est ce pas !
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