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ayez pitié ! disait le prophète Gibran |
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« Ayez pitié de la Nation dont le politicien est un renard, dont le philosophe est un bateleur et dont l’art est l’art du rapiecage et du pastiche ».
Cette sentence écrite il y a longtemps par un poète célèbre, Khalil Gibran dans son « jardin du prophète », est tellement d’actualité, qu’elle méritait d’éclairer d’une lumière un peu crue ce qui va suivre.
Un certain Nicolas avait dit un jour « les Français savent bien que nous ne tiendrons pas les promesses que nous ferons ».
Et il avait dit aussi « GDF ne sera jamais privatisé ». Dont acte.
Quand aux suppressions d’emplois, tout le monde croyait que le Gouvernement ne toucherait pas aux fonctionnaires de l’enseignement.
Cette école de la République manquait pourtant cruellement d’enseignants. Et ce n’est pas nouveau.
La carte scolaire va accentuer les inégalités. Les classes surchargées de l’enseignement public n’ont pas appitoyé notre Président, et les résultats scolaires en seront la conséquence. Maintenant qu’est mis en place la possibilité de rendre une grève quasi innofensive, les syndicats déjà peu offensifs, ne vont pas trouver la partie facile.
Par contre pour l’enseignement privé, vu qu’il n’est pas privé de subventions d’état, puisque paraît-il il est « l’école libre », tout va bien. On recrute dans les milieux aisés, et l’on choisi les éléments les plus méritants. Succés garanti au prochain bac.
L’afrique, de Nicolas l’Africain se porte bien : les dictateurs ont son soutien. Ils se flattent d’etre leur ami. Et la corruption bat son plein. Ils ont tous mis le doigt dans le pot de confiture, et se tiennent par la barbichette : le premier qui rira aura une tapette. Bien sur l’Afrique est riche : diamants, pétrole, uranium et j’en passe. Elle aura des armes, et des soutiens. Et nous aurons ses richesses.
Mais Gibran ajoutait : « Ayez pitié de la nation qui accueille son nouveau dirigeant avec des trompettes, et le chasse avec des huées, uniquement pour en accueillir un autre avec de nouveau des trompettes ». Ainsi va la vie, et le PS plutot que de faire son autocritique, imagine le pays de Candy, ou il faudra travailler autant, pour gagner un peu moins, au nom de la loi du sacré saint marché. Et plutot que de s’accepter comme les principaux artisans de leur défaite, les éléphants se dénoncent mutuellement.
Déjà un premier secrétaire, humilié dans sa chair, d’avoir raté la marche du deuxieme tour, s’en était allé dans son ile, drappé dans sa dignité, même si çà allait plomber les législatives qui suivaient. Le Président lui rentre de vacances. Les yachts et les paillettes. On lui cache ses bourrelets et il mène à la baguette tout son gouvernement : omniprésent. Mais les cocoricos lancés pour les otages enfin libérés, sous quelques conditions que l’on voudrait secretes tombent un peu à plat. Donner la possibilité à des dictateurs tels que Khadafi, d’avoir un jour l’arme nucléaire, relève tout simplement de la folie douce.
On nous a dit qu’il n’en était rien, et que de toutes façons ces contrats d’armements étaient dans l’air de puis longtemps. Mais qui va le croire ? Et qui entendons nous pour dénoncer tout çà. La presse, la grande muette, puisqu’elle parle tant qu’elle ne dit plus rien. Les derniers refuges de la liberté s’en sont allé de la tv avec la mise au placard d ‘« larret sur image ». La presse écrite ronronne, sauf bien sur d’irréductibles canards, lus par une minorité qui sourie, mais n’agit pas beaucoup. L’espoir s’appelerait-il internet ? Et Gibran de conclure, « ayez pitié de la nation dont les sages deviennent muets, et dont les hommes forts sont encore au berceau ».
olivier cabanel
Création de l'article : 14 septembre 2007
Dernière mise à jour : 14 septembre 2007
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ayez pitié ! disait le prophète Gibran
20 septembre 2007, par
Nicolas le scientifique se dit maintenant prèt pour la génétique,nicolas le défenseur de la liberté de la presse en défendant charlie hebdo interdit qu’on montre les images d’une certaine conférence de presse... Merci pour cette analyse lucide du PS.
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ayez pitié ! disait le prophète Gibran
20 septembre 2007, par
donc Gibran se trompait au moins sur la fin de ma citation :
puisque vous écrivez.
et que vous etes sorti du berceau.
car gibran disait " les hommes forts ne sont pas sortis du berceau"
pour secouer ce monde fou, il va en falloir beaucoup des hommes forts.
cordialement
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