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Bien sûr, l’ambiance était chalereuse et tout le monde débordé, mais si l’on refaisait un autre rassemblement... Comment les bénévoles présents au rassemblement du 8,9,10 août (Ou d’autres personnes) verraient l’organisation ?...
Bon, je me lance, Il faut du constructif, sans oublier d’être réalistes (Réclamons l’impossible)... Et il faut penser que l’on doit accueillir 5000 bénévoles, le plus souvent en temps qu’individuels.
Un village bénévoles, Pour créer un espace détente, avec pourkoi pas, des petites animations. ça créerait des liens entre les gens et ça permettrait d’impliquer les nouveaux arrivant qui n’auraient pas spécialement à faire à des responsables, mais à d’autres bénévoles, comme eux. Le recrutement et l’affectation pourrait être coordonné sur la base du volontariat et non de l’affectation à tel ou tel chef.
Enfin, les responsables pourraient être élus ou nommés en fonction de leur ancienneté, ou/et de leur aptitude à fédérer les bonnes volontés.
avec cuisine autogérée (Il parait qu’au contre g8, d’Annemasse c’était le cas, je n’y étais pas, aussi si quelqun peut me renseigner sur la mise en place et sur la gestion de cette structure). Une cuisine ou plusieurs petites (J’opterai pour la deuxième solution, pour plus de maniabilité).
Cette solution garantierai des repas pour tous sans avoir spécialement à en référer à un chef (Grrrrrrr) pour avoir à bouffer et assurerait le max de convivialité tout en déchargeant l’assoss de trop de responsabilités.
Voilà, à vos claviers, et n’oubliez pas que c’est ensemble qu’on construit la solidarité.
Manu, un citoyen
Création de l'article : 29 août 2003
Dernière mise à jour : 29 août 2003
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> Gérer les bénévoles...
29 août 2003, par
Quelques réflexions personnelles, pour alimenter la discusssion :
Pourquoi distinguer entre les bénévoles et les autres ? sur quels critères ? Nous sommes tous participants. point. A chacun ensuite de décider de ce qu’il fait ou pas. Donc, une même organisation, pour tous les participants.
Pour l’organisation, peut etre un systeme "mixte", avec des parties hiérarchisées, des parties autogérées. C’est sur, certains domaines doivent avoir des responsables légaux, ne serait-ce que pour l’interface avec la préfecture, les professionnels etc...). Pour le reste, ca me semble une bonne idée d’expérimenter l’auto-gestion.
Avantages d’un système "mixte" : en cas de défaillance d’une partie du système (classique ou autogéré), il reste toujours quelque chose.
Pour la nourriture, les cantines autogérées semblent très bien fonctionner. Je pense que plusieurs cantines de taille moyenne, c’est l’ideal (en plus, on peut choisir en fonction du menu !). Prévoir aussi de la restauration classique, pour les inconditionnels...
Pour l’organisation du campement, l’idée de zones à "thèmes", utilisée à Annemasse, me semble très bien. Le regroupement en quartier, autour d’une idée, permet d’avoir une chance de croiser les gens avec qui on discute plus d’une fois, et aussi de se retrouver sur le campement (et de retrouver des gens plus facilement). La création de quartiers permet aussi d’organiser la restauration (une cantine par quartier ?)
D’une manière générale, privilégier les idées et les concepts sur les structures et les organisations. Ca permet de réfléchir à ce pour quoi on se bat. Peut etre nommer les lieux de discussion en fonction des débats ?
En plus, les idées, ca permet de rassembler mieux qu’une organisation, et de gagner en clarté et lisibilité, voire de recentrer plus facilement les débats. Et chacun se sent plus impliqué.
Faire circuler l’information ! Ce fut un des gros problème au niveau du Larzac 2003... Certaines décisions sont plus faciles à accepter quand on les comprends (genre "y a pas assez à manger pour tous, on est obligé de limiter" diffère beaucoup de "maintenant il faut un ticket pour manger"...). En plus, plus on est à être au courant du problème, plus on a de chance de trouver un solution, non ? ("ptet qu’on peut partager la bouffe, en y mettant tous du sien !? quand y en a pour 200, y en a pour 300 !"). Pour que l’info circule (dans les 2 sens), ptet qu’il suffisait de faire des AG journalières ?
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> Gérer les bénévoles...
30 août 2003, par
D’abord, je vais me faire l’avocat du diable : La distinction entre bénévoles et participants doit avoir lieu pour une raison majeure : l’argent. Bien sûr, ce serait super si on vivait de troc, mais un rassemblement, tel que celui du Larzac, avec autant de moyens (même aussi rudimentaires que possible) coûte :
Une équipe technique de cinq personnes qui bosse avant le rassemblement, pour les mises aux normes, les contacts avec la préfecture, les locations de matos, et que sais-je encore.
Les recettes, c’est les subventions du conseil général, pour une petite partie, et l’espace loué aux stands bouffe, ainsi que les bénefs sur les ventes de boissons et de produits dérivés (tee shirts, cartes, bobs,…).
Donc, la raison pour laquelle il est impossible d’ouvrir l’accès au village à l’ensemble des participants, c’est que, par exemple, si cuisine autogérée il y a, elle ferait concurrence aux stands bouffe, présents sur le site. Si on offre aux bénévoles, par exemple les boissons (sans alcool) à prix coûtant, il va y avoir ruée des participants. Pareil pour les petites animations.
Ou alors, on abolit toute frontière entre bénévoles et non bénévoles, mais un petit geste de l’assoss, vers les bénévoles serait le bienvenu, et c’est ce dont on parle ici, tout comme celui qui a lieu pour les artistes, d’ailleurs. (Je sais que, pour moi, financièrement parlant, j’aurais eu du mal à assurer pendant 9 jours en temps que bénévole, s’il n’y avait pas eu, jusqu’à Jeudi avant le rassemblement, la bouffe ainsi que le camping gratuit, faut bien se doucher un minimum, quand-même).
Et le but du village bénévole serait de créer une dynamique constructive entre gens qui veulent s’impliquer dans le bon déroulement du rassemblement, de façon à avoir à éviter une organisation trop hiérarchisée, mais basée plus selon le principe du volontariat (Et je pense que, sur cette piste, on pourrait travailler constructivement, en se basant sur la responsabilité citoyenne de chaque bénévole).
De toute façon, tout le monde serait libre de s’inscrire, pour filer un coup de main ou non.
Un système mixte, avec de petites structures, je trouve ton idée très bonne, pour toutes les raisons que tu as évoquées.
Après, pour le campement ou l’orga, plus générale, j’aurais un peu plus de mal à te répondre… Pourquoi ne pas proposer, toi-même, dans la rubrique « bilan » des articles avec tes suggestions sur ces deux thèmes plus spécifiques ?
Ceci dit, pour l’orga, c’est l’équipe technique qui s’en occupe, en grande partie (Questions de sécurité, et d’expérience). Par contre, il y a une commission qui s’est occupée des campings.
Je sais, c’est un peu complexe, mais un gros rassemblement, comme ça, ça s’improvise pas.
Après, y aussi la question de savoir si un trop gros rassemblement, même basé sur l’idée de solidarité, par sa structure, ne finit pas par ne plus être solidaire dans son fonctionnement ? et c’est parce que je crois qu’un rassemblement solidaire est possible, donc que d’autres mondes sont possibles que je vous incite à réagir et à donner vos idées, pour construire, à notre échelle un monde plus solidaire, et globaliser par la suite…
Pour moi, les moyens en sont un retour à la base, c’est à dire par la consultation des acteurs et la prise en compte de leurs avis, tout en rappelant le cadre de l’orga.
Pour la circulation d’idées, je suis tout à fait OK avec toi, pour les AG journalières, mais je voudrais juste recentrer en rappelant que ça fait six mois que le rassemblement était en marche avant les 3 jours, alors c’est pas tjrs possible de tout remettre à plat le jour du rassemblement, mais ça aurait peut-être permis un peu plus d’implications personnelles et de créativité, pour des problèmes ponctuels.
Ouvert à toute réactions…
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