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> Mourir pour ses idées
30 novembre 2003, par
construisons un bonheur solidaire... merci à lui !
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> Mourir pour ses idées
4 décembre 2003, par Manu
Le bonheur, ça refait le monde...
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> Mourir pour ses idées
5 décembre 2003, par
...Mais çà ne se nourrit pas du passé !
C’est la montée des eaux qui instaure sa léthargie ?...
En bas, à gauche, A.L.
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> Mourir pour ses idées
5 décembre 2003
Si, desfois, ça s’en nourrit, mais ce qui est sûr, c’est que c’est ancré dans le présent et tourné vers l’avenir...
Léthargie (Allusion à l’article sur altervillage ou tu considère le bonheur comme une léthargie ?) j’aimerais que tu précises ta pensée...
Dans le premier cas, tu voudrais mettre en évidence mes apparentes contradictions, bien vu, mais j’aimerais m’expliquer... Ce n’est pas parce qu’on tire des constats sévères, qu’on doit se complaire dans le malheur "Etre heureux ne serait-ce que pour donner l’exemple" pour reprendre un texte de chanson (Mass Hystéria, Live, très bon album, au passage).
Cette dernière phrase ne veut pas dire non plus, se construire une bulle de bonheur illusoire car, pour moi, le bonheur n’a de sens que s’il est partagé.
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> Mourir pour ses idées
6 décembre 2003, par
Je considère surtout que tant qu’il y a une quelconque raison de "bomber le torse" à se montrer différent (je pense en particulier, en attendant Larzac 2003) là, les idées fourmillent, comme par magie !
Par je ne sais quel raisonnement démoniaque préconçu tout le monde replonge soudain dans le grand sommeil à peine la grand’messe finie, & file vite consommer : Excuse toute trouvée pour ce faire, Noël !
Dormez, braves gens !...Aujourd’hui est perdu ?...Ce n’est pas grave !...Demain sera un autre jour !....
Sacré "Demain" !
Ah, ils ont bon dos les enfants (pour qui nous sommes, je le rappelle, censés trouver des solutions de vie dignes) !
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> Mourir pour ses idées
11 décembre 2003, par
J’ai le même sentiment en ressortant du LARZAC 2003 et comme dit Georges , l’âge d’or est remis aux calendes. Mais restons optimiste (malgrés la difficulté de la tâche je te l’accorde ). Moi je suis rentré chez moi ,mais je ne fais pas que dormir (même s’ il est quand même bon d’hiberner un peu) . Je lutte contre l’installation d’un incinérateur , pour l’arrêt d’un centre d’enfouissement des déchets ...etc... . Les gens combattent à leur échelle pour que nos enfants , les miens puissent vivre un jour dans un monde plus PROPRE . Et la grande mobilisation que nous attendons, elle doit s’organiser . Car même si nous avions l’impression d’être trés nombreux au mois d’août , il reste encore un peu de monde à convaincre de la légitimitée de notre projet ( 50.1% de la population mondiale ) , pour qu’enfin nous arrivions à réaliser le plus beau projet planétaire qui n’ai jamais exister et bien sur sans violence . Julien 24 ans
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> Mourir pour ses idées
5 mai 2006, par
Mourir pour des idées, mais attention aux combats qui se trompent de cibles... Ainsi, quand tu dis, Julien, lutter contre l’implantation d’un incinérateur et d’un CET ("centre d’enfouissement technique"=décharge...), n’oublie pas de préciser que la façon la plus efficace de régler un problème est de le faire à sa source : c’est donc en consommant moins et différemment que l’on aura une planète plus "propre". Depuis 30 ans d’énormes progrès ont été réalisé en ce qui concerne la gestion des déchets, et les incinérateurs et CET ne sont plus les destructeurs qu’ils étaient. Je suis étudiant en environnement, et je peux témoigner de ce progrès (mais évidemment nous sommes encore loin du compte, et l’impact de ces installations est encore trop important pour être toléré à long terme). Ne luttons donc pas contre les incinérateurs et CET (car les déchets, c’est soit en CET, soit dans la nature), mais pour une autre consommation, et une autre politique de gestion des déchets. Commençons par préférer les produits vendus en gros, avec peu d’emballages, recyclables, recyclés, biodégradables. Le reste finira par suivre, puisque s’il y a vente d’un produit, c’est qu’il y a demande, besoin, envie. Il est vrai que le besoin, surtout actuellement, n’est pas forcément créé par le consommateur. Ce combat doit donc s’inscrire dans un combat global (finalement tout est plus ou moins lié...), et le jour où la recherche du profit ne sera plus une règle, il ne sera même plus question de CET ou d’incinérateurs. Il y a tellement de choses à dire sur le rôle de la consommation dans le système actuel, mais c’est juste un message... Juste deux petites précisions tout de même. Avis personnel, l’homme est capable du pire comme du meilleur, il n’y a donc pas de raison d’être pessimiste ou optimiste : c’est nos actions qui décideront du résultat, qui ne peut se prévoir puisqu’on ne peut prévoir nos actions. Autre chose : que fais-tu des 49,9% restant ? Ce n’est pas parce qu’elle est adoptée par la majorité qu’une idée est bonne. De plus nous n’arriverons à construire un monde solidaire de manière durable qu’après avoir réuni l’unanimité. Eh oui, ça sera encore plus long que prévu... Demandez moi si vous voulez que je m’explique plus en détail sur ce point.
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