Pour ma part, je ne doutais pas des intentions des faiseurs d’OGM. L’extrait de l’article qui suit est à destination des tenants des OGMs sauveurs de l’humanité ou de l’environnement (enfin, ça va de pair).
L’énergie que déploient les monsanto, syngenta et les consorts, à nous imposer les plantes transgéniques avec le soutien des pions dits politiques en place a un but humanitaire et environnemental ? Dans 20 ans la population mondiale comptera 2 milliards d’hommes en plus qu’il faudra nourrir. Il faut lutter contre la pollution par les pesticides... Utilisons donc le génie génétique pour répondre à ces impératifs. QUE NENI !!!! Chez ces gens là monsieur, on ne verse pas dans le bienfaisant. monsanto affiche un progression de 51% de son action en bourse sur 1 an, syngenta est a 30% pour la même période. Et pour améliorer leur récolte financière (bien sûr) ces gens la monsieur, demandent déjà des royalties sur leurs semences.
...Dans le calme de son bureau, Carlos Augustin (fermier du Sud brésilien), redoute une pause dans le boum du soja au Mato Grosso : « Pour au moins trois raisons. D’abord, une insuffisance de plus en plus pénalisante d’infrastructures routières, qui augmente les coûts de transport - la nationale BR163 qui mène au port de Santarem doit être refaite et élargie, mais les protecteurs de la forêt amazonienne et des Indiens s’y opposent. Ensuite, un nouveau fléau appelé "rouille asiatique", un champignon porté par le vent, a commencé à détruire nos récoltes. Il nous oblige à multiplier les épandages de fongicide, ce qui alourdit le coût de production. Enfin, d’ici à trois ans, suite aux décrets de Lula, 100% de la production sera OGM, mais voilà que la société américaine Monsanto veut imposer des royalties exorbitantes pour ses semences. Les producteurs brésiliens vont devoir aviser et parlent déjà de se fournir en semences pirates en Inde ou en Chine ! Bref, on se prépare à affronter une période de tangage pendant les deux ou trois années qui viennent. Mais nous surmonterons ces problèmes, avant de repartir de l’avant... » Adepte d’une philosophie zen depuis qu’il a découvert que son plus gros acheteur, un Suisse de Zurich, ne se déplaçait qu’à vélo, Carlos le pionnier estime qu’il est peut-être temps de se tourner vers le futur « or vert » du Mato Grosso, le tourisme écologique.