C’est avec une immense joie que j’ai vu que le tri des déchets était en oeuvre durant le rassemblement. Certes, l’éducation est à faire, certains découvraient le tri trop tard, une fois le couvercle de la poubelle refermée sur leur déchets.
Mais ce fut tout de même, grâce à des bénévoles de base, une réussite. Et grâce à la vigilence de chacun, combien de fois entendu pendant le rassemblement (où est la poubelle ? Attention au mégot...).
Une centaine de volontaires, le lundi, un peu moins ensuite, ont ramassés nos déchets. Merci à tous ceux qui ont permis d’écomoniser les journées d’éboueurs payés à Nicolin (quelques mille euro par jour et camion). Cela pèsera dans les comptes finaux.
Toutefois, une chose est impressionnante, c’est les rejets que nous produisons
la nourriture (sandwichs à peine entamés, plateau de repas non terminé..)
les rejets des restaurateurs dûs aux dates de péremption
les abandons d’objets encombrants (huiles de friture..)
les oublis (sac à dos, table de bureau, tambour de machine à laver...)
C’est toute une société que nous retrouvons là, une façon de consommer.
Acheter un plat, c’est aussi s’engager à la consommer, sinon on peut en acheter moins, ou le partager avec quelqu’un (autour de nous, il y avait des gens pour qui payer 10 euros ou même 5 euros pour se nourrir, c’était énorme)
Que l’évaluation de la quantité de nouriture nécessaire pour fournir les repas à un public qui varie du simple au double, que cette prévision soit difficile, c’est évident. Mais avant de jeter, surtout dans ce type de rassemblement, n’était-il pas possible de trouver un interlocuteur au village, pour voir si une récupération était possible, ne serait-ce que pour que 150 kg de ventrèche ne restent pas au soleil 24h durant.
Souvent, l’espace me semble être notre poubelle. Nous passons et abandonnons nos restes. Si nos amis faisait fela dans notre jardin, sûr que ce ne serait plus nos amis. La nature n’est-elle pas notre jardin ?.
Voilà quelques réflexions, juste pour une prise conscience. Le plus important étant que ce fut un succés de propreté.
Cela me réconcilie avec l’humanité