programme de la journée du 29 avril 2006
9h30 - 12h30 : Conférence
Travailler et consommer moins, ou autrement ? Par Jean Zin
La nécessité d’une décroissance matérielle devient le maître mot de nombreux courants politiques et altermondialistes. Jean Zin auteur de "l’écologie politique à l’ère de l’information" y voit un certain nombre de limites et s’attachera à les démontrer. Il évoquera également d’autres solutions possibles : la construction d’un système de production alternatif. Une analogie sera proposée entre alternatives de consommation et alternatives de travail en lien avec l’actualité politique.
12h30 - 14h30 : Repas
Restauration assurée sur place.
13h00 : Théâtre
La Compagnie Tokia propose son théâtre forum pour faire face, comme si on y était, à des situations d’oppression et tenter d’y apporter des résolutions. Divers thèmes seront abordés : le chantage à l’emploi, le travail saisonnier, les difficultés rencontrées par les jeunes désirant s’installer dans l’agriculture.
14h30 - 18h30 : Ateliers
(Pause d’une demi-heure à 16h30)
Le modèle de la généralisation du logiciel libre est-il applicable au monde physique ? Exemple de l’huile végétale pure comme carburant
À sa création en 1984, le logiciel libre était une affaire de spécialistes. En 20 ans, il s’est imposé en douceur comme une alternative accessible et pratique. Il est aujourd’hui une référence même parmi ses détracteurs. Au contraire, l’huile végétale pure en est encore à une pratique de "spécialistes" malgré son intérêt écologico-socio-économique. Y a-t-il une méthodologie dans le cas des logiciels libres ? Est-elle applicable à l’huile végétale pure ? À d’autres projets ?
Les Développements Durables et Alternatiba.
Est-il "raisonnable" de s’opposer à une nouvelle voie TGV, à la 2x2 voies et à l’élargissement de l’autoroute ?
Après le recul tactique de Lasserre, l’actualité se focalise maintenant sur le TGV Atlantique. La critique du tout-camion est récupérée pour justifier le projet de voies nouvelles. Au moment où Pays Basque 2020 travaille sur un avis “consensuel” sur la traversée des Pyrénées, il s’agit de réfléchir à la convergences des luttes contre les différents projets et au modèle de développement ainsi qu’à l’élaboration de propositions alternatives.
Avec des militant-e-s de LEIA, de Lurra Zain et du CADE qui présenteront un diaporama sur le TGV.
(14h30) Projection de “Femmes précaires”, documentaire de Marcel Trillat
Dans l’Etat français, plus de trois millions de salarié-e-s travaillent à temps partiel et gagnent moins que le Smic. Et les trois-quarts d’entre eux sont des femmes, élevant seules leurs enfants pour la plupart. Pour incarner ces chiffres, Marcel Trillat a voulu donner la parole à cinq femmes. Temps partiel imposé, horaires morcelés, dureté des conditions de travail. Filmées dans leur quotidien, au travail ou en famille, elles témoignent à la fois de leur lassitude et de leurs espoirs. Suivi d’un débat animé par des femmes syndicalistes de Sud santé sociaux et de LAB.
Violences conjugales et législation : où en est-on ?
La violence à l’égard des femmes demeure très mal connue et trop largement sous-estimée. Ce qui la différencie d’autres types de violence : elle s’exerce sur les femmes avant tout parce qu’elles sont femmes. Dans la lutte contre les discriminations, encore faut-il que les lois soient appliquées et qu’elles s’accompagnent d’une véritable évolution des mentalités. On fera le point sur les différentes législations existant dans les états français et espagnol et en Pays Basque Sud et débattra des alternatives pour changer les mentalités.
Atelier animé par le Collectif Contre les Violences Sexistes, avec Maite Desbats, de l’APIAF, et une militante des droits des femmes du Pays Basque Sud.
(17h00) Etude critique de la nouvelle loi sur l’immigration
Avant-projet CESEDA : “Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile”. Deux ans après la loi Sarkozy de novembre 2003 modifiant la législation sur l’immigration et l’asile, le gouvernement procède à une nouvelle réforme, destructrice sur le statut des étranger-e-s, en les livrant plus encore au pouvoir discrétionnaire des préfets et à l’arbitraire des maires. L’avant-projet est censé correspondre à une immigration "choisie". Cette réforme constitue une véritable rupture car pour la première fois, on désigne officiellement comme "immigration subie" l’immigration de famille. Animé par la CIMADE et un membre du GISTI (Groupe d’Information et de Soutien des immigrés).
toutes infos sur http://www.forumsocialpaysbasque.org/