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Communiqué de presse de la Confédération Paysanne |
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Huit mois de prison ferme : le droit syndical en danger
Bagnolet, le 7 juin 2006
La Confédération paysanne ne peut que s’insurger suite au réquisitoire de l’avocat général de la cour d’appel de Montpellier qui a requis hier, 8 mois de prison ferme contre Jean-Emile Sanchez, au motif qu’il avait annoncé en tant que porte-parole national du syndicat, une action envers l’entreprise Lactalis en mai 2005.
Comment prendre au sérieux un tel réquisitoire alors que le PDG de Lactalis n’a écopé en novembre 2005, que de 6 mois de prison avec sursis pour avoir volontairement orchestré la fraude à la qualité de 700 millions de litres de lait de consommation ? Comment ne pas réagir quand le prix du lait payé aux producteurs ne cesse de baisser, répondant au souhait de l’agro-industrie ?
Annoncer une action syndicale fait partie de la construction du rapport de force pour faire valoir les droits des paysans dans les conflits. A travers son réquisitoire, l’avocat général a directement mis en cause le droit syndical, vital à la démocratie.
La Confédération paysanne fait confiance à la justice pour respecter l’expression syndicale à l’occasion du verdict le 18 juillet.
Contacts :
Régis Hochart, porte-parole : 06 08 73 00 75
Chantal Jacovetti, secrétaire nationale : 06 71 97 54 60
Auteurs divers
Création de l'article : 8 juin 2006
Dernière mise à jour : 8 juin 2006
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