|
La pectine de pommes, une menace pour le lobby nucléaire ? |
|
Une campagne de dénigrement, voire de calomnies, contre les scientifiques biélorusses indépendants est conduite par des "experts" occidentaux parce que ces scientifiques biélorusses utilisent de la pectine de pommes comme moyen d’élimination corporelle du césium radioactif chez les enfants des villages contaminés par la catastrophe de Tchernobyl. Ils s’emploient à décourager les associations non gouvernementales qui soutiennent cette prophylaxie des enfants contaminés. Pourquoi cette guerre contre un produit naturel dont les propriétés entérosorbantes des métaux lourds et des radionucléides artificiels de Tchernobyl sont connues et scientifiquement démontrées ? Cet acharnement contre un produit naturel qui ne fait que du bien à l’organisme et que nous consommons tous quotidiennement dans nombre de produits alimentaires, comme les confitures et les gelées, serait incompréhensible, s’il n’y avait là le danger de voir révélées et reconnues les véritables dimensions du désastre sanitaire de Tchernobyl et ses causes radiologiques.
Discréditer l’emploi de la pectine c’est contribuer à nier le rôle dominant du césium-137 dans la pathologie qui affecte 2 millions d’enfants autour de Tchernobyl (Belarus, Ukraine et Russie). La Commission Européenne a reconnu l’importance du césium-137, mais certains pays ont censuré leurs données sur ce sujet brûlant. Le lobby nucléaire et ses complices, conscients ou manipulés, dénigrent les travaux sur la pectine, pour mieux nier le rôle du césium-137, qui reste présent dans la chaîne alimentaire et dans l’organisme des enfants, où il affecte leurs glandes endocrines, leur muscle cardiaque, leur cerveau et pratiquement tous les organes.
Reconnaître à la pectine de pommes une efficacité et une utilité réelles pour ces millions de victimes contaminées, constater l’effet bénéfique sur leur santé de cet adsorbant naturel qui accélère l’élimination des radionucléides de leur organisme, serait admettre du même coup que la contamination de masse existe réellement, qu’elle est bien causée par les retombées de la catastrophe de Tchernobyl et non par le stress de radiophobie et qu’il est nécessaire de distribuer cet additif alimentaire d’urgence à tous, pour freiner la catastrophe.
Ceux qui font obstacle à l’utilisation de ce traitement simple, efficace et bon marché travaillent objectivement pour le lobby. Ils assument la responsabilité pénale de non assistance à personnes en danger.
Wladimir Tchertkoff, 27/06/2002, secrétaire de l’association Les Enfants de Tchernobyl Belarus. Il a publié "Le Crime de Tchernobyl - Le goulag nucléaire" en 2006.
www.infonucleaire.net
infonucleaire
Création de l'article : 20 juin 2006
Dernière mise à jour : 21 juin 2006
Page visitée 2800 fois (2)
|