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Baptême républicain pour deux jeunes arméniens de Saint-Affrique |
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8 juillet 2006 - 11h00
St Affrique, Aveyron
Depuis le 30 juin 2006, le sursis que le Ministre de l’Intérieur avait dû accorder, en octobre dernier, sous la pression des mobilisations des Parents et des Enseignants est tombé et des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion....
Avec le Réseau Education Sans Frontières, la FCPE demande à chacun de leur apporter soutien, parrainage et protection.
Le Conseil Local de la FCPE vous invite à venir nombreux :
samedi 8 juillet
à 11h
dans la salle d’honneur de la mairie
Le Maire de Saint-Affrique, le comité de soutien à la famille Mirzojan et les parents d’élèves FCPE ont le plaisir d’inviter la population au baptême républicain de Lianna (16 ans) et Gor (14 ans) Mirzojan, deux élèves de quatrième du lycée Jean Jaurès de Saint-Affrique.
La cérémonie sera suivie d’un vin d’honneur offert par le comité de soutien à cette famille arménienne.
Par ce geste symbolique toutes les personnes présentes affirment qu’elles prennent Lianna et Gor sous leur protection.
Ces deux enfants et leurs parents sont arrivés à Saint-Affrique en août dernier sans parler un mot de français. Depuis ils suivent l’itinéraire des migrants fuyant des persécutions dans leur pays d’origine, l’Arménie : cours d’alphabétisation pour les adultes, scolarité au lycée publique pour les jeunes, amitiés naissantes, liens de bon voisinage, soutien financier du Conseil général... Leur demande d’asile politique ayant été rejetée, ils attendent aujourd’hui leur convocation devant la commission de recours de l’Ofpra à Paris. Grâce à une soirée de soutien le comité qui s’est constitué autour de cette famille a rassemblé des fonds et engagé une avocate parisienne spécialisée. Malgré cela le durcissement de la politique d’immigration laisse envisager une réponse négative de la commission de recours.
Soyons très nombreux samedi 8 juillet à afficher notre détermination pour que Lianna, Gor et leurs parents, qui sont devenus nos amis, puissent vivre et travailler ici. Et d’abord traverser l’été sans encombre !
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